Retrouvez tous les éditeurs de logiciels de gestion sur le Guide Flotauto
Avec son logiciel, ce mobility manager pilote les 700 véhicules sans assistance quand trois personnes intervenaient auparavant sur ce poste avec Excel. Depuis, deux salariés sont partis à la retraite et le troisième a rejoint un autre service. En contrepartie, Atos travaille avec un gestionnaire de flotte intégré au sein de Traxall, l’éditeur de son logiciel dont le métier principal reste la gestion de flotte pour le compte d’entreprises de toutes tailles.
L’évolution est telle que Jean-Louis Gravier estime que le métier traditionnel de gestionnaire de flotte va...
Retrouvez tous les éditeurs de logiciels de gestion sur le Guide Flotauto
Avec son logiciel, ce mobility manager pilote les 700 véhicules sans assistance quand trois personnes intervenaient auparavant sur ce poste avec Excel. Depuis, deux salariés sont partis à la retraite et le troisième a rejoint un autre service. En contrepartie, Atos travaille avec un gestionnaire de flotte intégré au sein de Traxall, l’éditeur de son logiciel dont le métier principal reste la gestion de flotte pour le compte d’entreprises de toutes tailles.
L’évolution est telle que Jean-Louis Gravier estime que le métier traditionnel de gestionnaire de flotte va disparaître avec l’informatisation. « Il faut faire appel à des prestataires dont c’est le métier. L’informatique change radicalement la fonction. Il faut absolument que les professionnels abandonnent le travail administratif pour se diriger vers le pilotage de la mobilité dans son ensemble », renchérit Jean-Louis Gravier.
Des économies à la clé
Les gains peuvent aussi être plus matériels. « Déployer un logiciel peut apporter 20 à 40 % de gains de productivité. Plus la flotte est volumineuse et complexe, plus les économies augmentent. Le logiciel suppose un investissement important mais son efficacité est réelle. Et un outil minimise le risque d’erreur. Si une amende est adressée à la mauvaise personne, l’addition peut par exemple monter à 600 euros pour l’entreprise », expose Stéphane Montagnon pour Holson.
En rappelant qu’avec la numérisation de certaines tâches, l’entreprise réduit ses frais postaux. Et qu’en faisant jouer la concurrence entre loueurs, le logiciel peut faire baisser les loyers de 6 à 7 %. « Les contrats sont réajustés plus finement avec des économies de 4 à 8 % à la clé. Surveiller les consommations de carburant engendre des économies de 5 à 10 %. Tous ces gains viennent contrebalancer le coût du logiciel », poursuit Stéphane Montagnon.
Ce que confirme à nouveau Jean-Louis Gravier. Atos a ainsi choisi l’outil Traxall pour ses capacités de comparaison entre les offres des loueurs. Aujourd’hui, comme le loyer le plus bas est systématiquement choisi, Atos réalise des économies sur chacun de ses 700 contrats. Autre bénéfice, le nombre d’appels des collaborateurs a diminué et le gestionnaire n’intervient pratiquement plus sur les contraventions car les erreurs sont devenues exceptionnelles (voir le reportage).