
Prévu pour être opérationnel en 2008, ce système de géolocalisation est resté au point mort pendant des années faute d’accord entre le consortium d’industriels choisis et l’Union Européenne qui devaient financer conjointement le projet. En 2008, la Commission européenne a décidé de se séparer du consortium pour financer la totalité du projet avec de l’argent public. En janvier dernier, les autorités européennes ont attribué trois marchés publics et ont annoncé que Galileo serait à l’essai à partir du début de l’année 2014.
Entre-temps, une nouvelle version du GPS américain devrait être lancée et la Chine et la Russie développent leurs propres systèmes. Dans ce contexte et avec six ans de retard sur le calendrier initial, Galileo aura du mal à s’imposer.