Les véhicules utilitaires ne sont pas concernés par les contraintes fiscales liées au WLTP. Mais la loi LOM, qui simplifie les outils à disposition des collectivités pour restreindre l’accès aux véhicules polluants et diesel, oblige à renouveler des parcs en véhicules propres et incite aussi les constructeurs à verdir toujours plus leurs modèles.
Si les VUL ne sont pas soumis comme les VP à la TVS ou au malus, ils n’en sont pas moins dans le viseur d’une autre obligation légale : la loi d’orientation des mobilités (LOM). Celle-ci prévoit en effet une plus grande facilité pour les collectivités à mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE), ce qui va aller de pair dans certaines grandes villes avec l’interdiction de la circulation des véhicules diesel. La LOM prévoit également le renouvellement d’une partie des parcs de moins de 3,5 t en « véhicules à faibles émissions » selon une proportion de 10 % en 2022 qui va progresser ensuite.
Les constructeurs en tirent les conséquences...
Si les VUL ne sont pas soumis comme les VP à la TVS ou au malus, ils n’en sont pas moins dans le viseur d’une autre obligation légale : la loi d’orientation des mobilités (LOM). Celle-ci prévoit en effet une plus grande facilité pour les collectivités à mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE), ce qui va aller de pair dans certaines grandes villes avec l’interdiction de la circulation des véhicules diesel. La LOM prévoit également le renouvellement d’une partie des parcs de moins de 3,5 t en « véhicules à faibles émissions » selon une proportion de 10 % en 2022 qui va progresser ensuite.
Les constructeurs en tirent les conséquences avec des offres de modèles plus vertueux. Ainsi, chez Citroën, « nous allons lancer en cours d’année une version électrique du Jumpy qui répondra aux besoins des clients pour des déplacements dans les agglomérations, avec des autonomies et des charges utiles intéressantes », annonce Hugues de Laage de Meux, directeur de PSA Corporate Sales France.
De l’électrique et de l’hydrogène
Hugues de Laage de Meux, directeur, PSA Corporate Sales France
Toyota pour sa part compte mettre sur le marché en avril le Proace City électrique avec une batterie de 50 kWh et 300 km d’autonomie en WLTP, et en septembre un Proace électrique « avec deux options de batteries différentes : une de 50 kWh pour 200 km d’autonomie en WLTP, et l’autre de 75 kWh pour 300 km d’autonomie en WLTP », précise Arnaud Martinet, chef du département entreprise et occasion.
Ford mise, lui, sur le Custom plug-in hybrid « qui va s’installer dans les car policies », projette Antoine Maria, manager des ventes grands comptes et loueurs longue durée. De son côté, Mercedes met en avant son eVito 100 % électrique. « Nous avons commencé les premières livraisons dans le courant du second semestre 2019 », retrace Jean Chabrol, responsable national ventes flottes véhicules utilitaires du constructeur. Qui va aussi lancer au cours du second semestre 2020 l’eSprinter 100 % électrique « avec environ 150 km d’autonomie en WLTP et qui peut se recharger en 35 minutes, poursuit le responsable. Nous allons aussi mettre sur le marché l’EQV, la version tout-électrique de la Classe V, avec 400 km d’autonomie en WLTP ».
Confiant dans l’électrification de la gamme de ses VUL, Volkswagen prévoir de l’étoffer dès 2022, « notamment avec l’arrivée de l’ID. Buzz Cargo », avance Julien Bessière, directeur des ventes Volkswagen Véhicules Utilitaires. Chez Renault, 2020 va voir en avril l’arrivée en version hydrogène du Master Z.E. et de la seconde mouture du Kangoo Z.E., anticipe Olivier Guillonneau, directeur des ventes flottes, – deux modèles déjà donc existants en version électrique.
Top 10 des immatriculations de VUL en entreprise (toutes gammes marché, toutes énergies) en 2019
Encore plus avec les VUL qu’avec les VP, les constructeurs ne négligent pas les modèles thermiques. Chez Renault, les Master et Trafic ont été revus en septembre 2019 avec de nouvelles motorisations et boîtes automatiques ; et en milieu d’année est prévue l’arrivée du Kangoo de troisième génération. « Nous allons commercialiser en avril le Proace City, un VUL réalisé en partenariat avec le Groupe PSA, sur une base de Berlingo et de Partner, suivi par le nouvel Hilux en septembre », anticipe pour sa part Arnaud Martinet, de Toyota France. Chez Ford, 2020 verra l’arrivée du nouveau pick-up Ranger avec une augmentation de son PTAC à 3,5 t. « Nous proposons déjà les Custom et Transit en traction et en 4×4. Nous allons aller plus loin en les déclinant en ‘‘motricité renforcée’’ », indique Antoine Maria. Chez Volkswagen Véhicules Utilitaires, « le Caddy de cinquième génération arrivera en toute fin d’année et sera basé sur la plate-forme MQB de la Golf », spécifie Julien Bessière. De quoi aussi faire face à un marché des VUL que les spécialistes prévoient à la baisse, « autour de 365 000 immatriculations », pointe le responsable de Volkswagen, contre 478 000 immatriculations en 2019.
Retrouvez {{title}} dans le Guide Flottes Automobiles.
En utilisant notre site, vous consentez à l'utilisation des cookies.
Ils nous permettent notamment de vous proposer la personnalisation de contenu, des publicités ciblées en fonction de vos centres d’intérêt, de réaliser des statistiques afin d’améliorer l’ergonomie, la navigation et les contenus éditoriaux.
Cependant, vous pouvez à tout moment choisir de désactiver une partie de ces cookies en suivant les instructions fournies sur la page Politique de confidentialité.