
Mary Barra, la patronne de GM, vient d’annoncer qu’une flotte de 200 Chevrolet Bolt – commercialisée en Europe depuis peu sous le nom d’Opel Ampera-e – va sillonner les highways et routes hivernales et enneigées du Michigan, et plus seulement autour de Warren, son centre de R&D américain. Déjà, une petite flottille d’une quarantaine de Chevrolet Bolt parcourait en mode autonome depuis cet été les rues pentues de San Francisco et de Scottsdale en Arizona, avec un technicien à bord chargé d’intervenir en cas de problème lié à la sécurité.
Dorénavant, les Bolt 100 % électriques seront aussi 100 % autonomes avec la validation des outils de détection et de mesure embarqués : radars à ultrasons et à infrarouges, laser Lidar et caméras ou capteurs en tout genre dont toutes les données seront traitées à bord pour agir sur l’évolution des voitures.
Pour Mary Barra, pas moins de 19 % des accidents mortels – 35 000 par an aux États-Unis – sont dus à l’inattention des conducteurs, et l’aide apportée par la conduite autonome pourrait les éviter. Il s’agit donc, dans l’esprit de General Motors, d’apporter la sécurité dynamique et pas seulement la conduite autonome, ainsi que de se positionner face à Uber et ses Volvo qui ne peuvent plus circuler à San Francisco, de même que face à Tesla et sa Model 3 commercialisée dans un an.