
Depuis son envol de ses propres ailes du cocon Citroën, la marque DS n’avait pas grand-chose de nouveau à présenter après les DS3, DS4 et DS5. Il fallait donc attendre sa propre interprétation du SUV sur la plate-forme EMP2 qui sert tout autant aux Peugeot 3008 et 5008 qu’au Citroën C4 Picasso. Sauf qu’ici, DS a pu laisser libre court à son idée du « luxe à la française » en arborant un design légèrement ampoulé, mêlant lignes très expressives comme cette calandre en nid d’abeille et au museau proéminent, et l’ajout d’une baguette de chrome sur le hayon arrière. L’ensemble a de l’allure et complète parfaitement le style des récents SUV du lion.
D’ailleurs, la plate-forme utilisée ici offre une dimension à mi-distance entre 3008 et 5008 : tout juste 4,57 m de longueur pour 1,89 m de hauteur et 1,62 m de largeur sur un empattement de 2,74 m, soit 5,5 cm de plus que pour le 3008 et 10 cm de moins que le 5008.
Cette plate-forme modulaire permet aussi de reprendre les 3 motorisations essence (3-cylindres Puretech de 130 ch, 1.6 THP de 180 et 225 ch), les deux diesels de 1.6 BlueHDi de 130 ch et 2.0 BlueHDI de 180 ch, ainsi que la première motorisation hybride rechargeable PSA (4-cylindres essence 200 ch et moteur électrique de 110 ch sur le train arrière, autonomie de 60 km). Une version annoncée pour le printemps 2019, soit juste après le lancement commercial au Mondial de Paris d’octobre 2018 pour les versions thermiques.