
Dévoilée mercredi 15 février, la nouvelle Picanto sera lancée officiellement au salon de Genève début mars, puis commercialisée un mois plus tard, tout juste après la nouvelle compacte Rio. Des nouveautés en rafale pour Kia dont le plan produit est bien garni cette année, tout comme pour son frère de lait Hyundai.
Et à chaque fois, il s’agit bien d’une « vraie » nouveauté : la Picanto est basée sur une plate-forme inédite, celle de la Rio raccourcie, mais qui a permis de modifier l’empattement allongé de 15 mm à 2,40 m, tout en réduisant le porte-à-faux avant de 25 mm. L’encombrement, très urbain, reste inchangé : 3,595 mm de longueur pour 1 595 mm de largeur, mais avec un coffre qui passe à 255 l contre 200 l précédemment – c’est très bien.
Pour les designers, cette plateforme offre aussi l’avantage de pouvoir redessiner une voiture plus moderne, agressive et même plus séduisante en intégrant la face avant déjà vue sur la grande sœur Rio. Notez que comme pour les concurrentes, la déclinaison 3 portes n’est plus au programme.
Trois moteurs essence sobres
L’habitacle est à l’image des changements de design de la carrosserie avec une planche de bord inspirée des récentes créations de Kia, classique et à l’horizontale, et une tablette bien intégrée. On retrouve une console centrale offrant une grande boîte et des molettes de climatisation venue également de la Rio. Bien entendu, cette Picanto intègre les dernières technologies de communication avec Androïd Auto et CarPlay, ainsi que le chargeur sans fil pour smartphone.
Le petit 3-cylindres 1.0 l de 67 ch à 89 g de l’ancienne génération est reconduit, ainsi que le 4-cylindres 1.2 l de 84 ch annoncé à 104 g, qui seront moins à la peine ici que sur la Rio. Et bien entendu, le nouveau 3-cylindres 1.0 l turbo de 100 ch, qui va si bien à sa grande sœur, vient se loger sous le capot avant (commercialisation fin 2017). Pas de diesel en revanche, à l’instar de la concurrence qui y a renoncé depuis longtemps. Les prix seront dévoilés à Genève.