Après la limousine A8, vaisseau amiral de la marque aux quatre anneaux (voir notre brève), puis le coupé 5 portes A7 Sportback (voir la brève), c’est au tour de la plus « raisonnable » A6 de se renouveler. Point commun : toutes trois sont basées sur la même récente plate-forme MLB du haut de gamme du groupe Volkswagen.
Cette grande berline qu’est l’A6 n’a pas vraiment changé d’encombrement avec ses 4,94 m de longueur, soit 7 mm de plus, ou encore son 1,46 m de hauteur (+ 2 mm), pour une largeur qui passe à 1,89 m (+ 12 mm). Et pourtant, elle change de dimension puisqu’elle se pose comme une A8 en réduction : design réellement différent de l’ancienne génération, technologies embarquées inédites à ce niveau de gamme (1 scanner laser, 5 radars, 5 caméras et 12 capteurs ultrasons !). Et le style de l’habitacle est non plus « premium » mais carrément « luxe ». Les BMW Série 5 et Mercedes Classe E n’ont qu’à bien se tenir !
Hybridation légère puis totale
Les groupes motopropulseurs sont tout aussi « high tech » avec une hybridation légère de 48 volts et une batterie de 12 kW. Cette hybridation concerne les moteurs essence (3.0 TFSI 340 ch, 151 g) et diesel (3.0 V6 TDI de 231 ch à 141 g, et 286 ch à 142 g). Elle permet un démarrage en mode électrique jusqu’à 22 km/h, ainsi que la fonction « roue libre », moteur coupé donc, entre 55 et 160 km/h. L’économie de carburant réalisée, selon Audi, peut s’élever à 0,7 l/100 km.
Un 4-cylindres 2.0 l turbodiesel est aussi au programme en 204 ch en version traction. Tous les autres moteurs sont en Quattro et peuvent adopter les 4 roues directrices pour plus d’agilité, les suspensions pilotées ou même pneumatiques pour un confort « pullman ».
Pour l’Allemagne où l’Audi A6 3.0 V6 TDI 286 ch sera commercialisée en juin prochain, le prix sera de 58 050 euros TTC. Pour la France, on en saura plus d’ici la fin mars.
