
2 000 véhicules répartis dans une douzaine de pays d’Europe, dont la moitié en France, soit un portefeuille de 10 millions d’euros : les flottes de Sanofi et d’Econocom pèsent très lourd dans les comptes de ce laboratoire pharmaceutique et de ce gestionnaire d’infrastructures informatiques et télécoms. D’où la volonté des deux groupes, présents dans des secteurs d’activité très différents, d’en optimiser la gestion en raisonnant à l’échelle internationale.
Cette démarche transfrontalière demeure efficace en interne pour lisser et standardiser en amont les car policies et les processus, pour aligner les modes de fonctionnement et pour unifier les outils. Et avec les prestataires, l’objectif des gestionnaires de flotte et des directions des achats reste bien connu : il va s’agir de diminuer la taille des panels fournisseurs, afin d’obtenir des gains en jouant sur l’effet volume.
Face à cette double politique de baisse des coûts et d’internationalisation, les constructeurs et les loueurs se sont organisés. Des cellules dédiées se sont ainsi mises en place au sein de ces deux grandes familles de fournisseurs, avec pour mission d’apporter des réponses personnalisées à la diversité des demandes. Chez les principaux loueurs et chez les constructeurs, des managers internationaux ont de même été nommés, pour parler d’une seule voix à ces clients grands comptes. Et dans tous les cas, le fonctionnement se veut identique : proposer une réflexion à l’échelle d’un groupe quand il faut réduire les coûts, tout en apportant, aux multiples entités locales, des offres adaptées en termes de produits et de services. En quelque sorte, une certaine forme de réponse à la question de la quadrature du cercle…