« C’est le grand intérêt de la fonction publique. En additionnant des expériences, en décrochant des grades et en réussissant des concours, le gestionnaire technicien évoluera car les formations à suivre sont nombreuses, les métiers, pléthoriques et les matériels, très divers », estime Sébastien Bouchet, nouveau directeur de la logistique, garage, festivités (LGF) de la ville de Lyon, chargé de 800 véhicules et de 800 vélos (voir le témoignage). À titre d’illustration, Sébastien Bouchet, 42 ans et diplômé d’une école d’ingénieurs, a succédé cette année à Christian Gardin, titulaire d’un DUT en génie mécanique, qui avait au préalable travaillé...
« C’est le grand intérêt de la fonction publique. En additionnant des expériences, en décrochant des grades et en réussissant des concours, le gestionnaire technicien évoluera car les formations à suivre sont nombreuses, les métiers, pléthoriques et les matériels, très divers », estime Sébastien Bouchet, nouveau directeur de la logistique, garage, festivités (LGF) de la ville de Lyon, chargé de 800 véhicules et de 800 vélos (voir le témoignage). À titre d’illustration, Sébastien Bouchet, 42 ans et diplômé d’une école d’ingénieurs, a succédé cette année à Christian Gardin, titulaire d’un DUT en génie mécanique, qui avait au préalable travaillé à la production de démarreurs et d’alternateurs chez un équipementier automobile.
Pour améliorer son « employabilité », ce gestionnaire technique devra donc se former. Cette formation prend du temps mais elle est rendue possible par le biais des cursus mis à disposition ou de la VAE (validation des acquis de l’expérience) qui transforme l’expérience en diplômes. « Ce gestionnaire peut tirer son épingle du jeu, même avec un niveau CAP, car ce diplôme constitue une bonne formation technique », souligne Maxence Dert, P-DG de www.mon-courtierauto.fr, spécialiste du conseil à l’achat et à la location de véhicules à destination des gestionnaires de flotte.
Des compétences en management, en gestion et en prévision des budgets
Mais le niveau demandé ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, pour devenir gestionnaire de flotte ou chef d’atelier et cadre A, il faudra posséder des compétences en management, en gestion et en prévision des budgets. Ce qui n’est pas simple. Avec cette remarque du consultant spécialiste des flottes Robert Maubé : « La montée en compétences en informatique et en gestion est plus facile à orchestrer dans les grands groupes avec des flottes très professionnalisées, mais beaucoup plus difficile dans de petites structures où ce type de gestionnaire reste seul dans son coin. »
D’où à nouveau l’importance de se mettre à la formation continue. « Un responsable de parc passe beaucoup de temps devant son ordinateur. Le gestionnaire technique doit donc acquérir toute une série de pratiques de base comme l’optimisation d’une flotte, sa gestion, l’informatique. Mais les connaissances acquises, en mécanique ou en carrosserie, pourront servir pour développer sa carrière, pour maîtriser ce que signifie le coût d’une remise en état », avance Quentin Dubois, gestionnaire de flotte pour le groupe Fondasol.