Le gaz rejette en effet entre 40 à 64 % de NOx en moins qu’un moteur diesel Euro VI en conditions réelles d’exploitation et sans système complexe de dépollution. Il permet aussi d’éliminer quasi totalement les particules fines (- 90 %) et de réduire les émissions de CO2 à l’échappement de 15 % par rapport au diesel et de 20 % par rapport à l’essence. C’est en tout cas les résultats du Projet Equilibre, un test de mesure (consommation, émissions de CO2 et de NOX) mené avec douze poids lourds (diesel et GNV) sur 1 million de km parcourus pendant deux ans en conditions réelles.
Le gaz rejette en effet entre 40 à 64 % de NOx en moins qu’un moteur diesel Euro VI en conditions réelles d’exploitation et sans système complexe de dépollution. Il permet aussi d’éliminer quasi totalement les particules fines (- 90 %) et de réduire les émissions de CO2 à l’échappement de 15 % par rapport au diesel et de 20 % par rapport à l’essence. C’est en tout cas les résultats du Projet Equilibre, un test de mesure (consommation, émissions de CO2 et de NOX) mené avec douze poids lourds (diesel et GNV) sur 1 million de km parcourus pendant deux ans en conditions réelles.
Le bilan écologique du GNV s’améliore encore avec le bioGNV, produit à partir de déchets alimentaires ou agricoles. Cette filière biogaz se développe via des initiatives locales impliquant agriculteurs, opérateurs de transport et territoires. Des écosystèmes bioGNV adaptés aux professionnels existent déjà dans certaines régions, notamment en Bretagne et Nouvelle Aquitaine.
En 2019, le taux d’incorporation de biogaz dans le réseau GNV était de 16,7 % contre 12 % en 2018. Il devrait atteindre 20 % en 2020 selon la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) et 40 % en 2030. À ce stade, les véhicules au gaz auront une empreinte carbone similaire à celle du véhicule électrique en France, selon une étude IFPEN réalisée pour l’AFGNV qui compare le bilan carbone des véhicules carburant au biogaz en analyse ACV (analyse du cycle de vie) à celui des véhicules gazole, essence et électriques. Et à terme, un hybride au gaz (non rechargeable) fonctionnant avec 60 % de GNV et 40 % de bioGNV pourrait avoir un impact climatique équivalent à celui d’un véhicule électrique alimenté avec une énergie faiblement carbonée, d’origine nucléaire, comme en France.