Ces deux carburants alternatifs sont aussi soumis à une fiscalité favorable. Outre un taux de taxation TICPE ramené à zéro depuis 2008 et une carte grise offerte partiellement ou totalement, la TVA sur le GNV et le bioGNV est 100 % récupérable. Toutefois, les véhicules GNV ne sont plus exemptés de la TVS depuis le 1er octobre 2011.
VP et VUL confondus, le choix se fait actuellement entre une vingtaine de véhicules fonctionnant au GNV. Mais il est aussi possible de trouver des camions, des bus et des bennes à ordures ménagères (BOM). Le gaz naturel demeure une solution clairement orientée b to b, avec ce carburant peu polluant,...
Ces deux carburants alternatifs sont aussi soumis à une fiscalité favorable. Outre un taux de taxation TICPE ramené à zéro depuis 2008 et une carte grise offerte partiellement ou totalement, la TVA sur le GNV et le bioGNV est 100 % récupérable. Toutefois, les véhicules GNV ne sont plus exemptés de la TVS depuis le 1er octobre 2011.
VP et VUL confondus, le choix se fait actuellement entre une vingtaine de véhicules fonctionnant au GNV. Mais il est aussi possible de trouver des camions, des bus et des bennes à ordures ménagères (BOM). Le gaz naturel demeure une solution clairement orientée b to b, avec ce carburant peu polluant, inodore et qui diminue les vibrations de 50 % de par sa combustion lente.
Un marché tourné vers les flottes professionnelles
La ville et de la communauté urbaine de Strasbourg se sont ainsi équipées de véhicules GNV au début des années 90. « Il y a eu une véritable volonté politique de nos élus de recourir à des modèles n’émettant que peu d’oxyde d’azote et de particules », note Benoît Weinling, chef du service parc des véhicules et ateliers pour la ville et la communauté urbaine.
Aujourd’hui, cette énergie fait rouler en bicarburation essence 149 véhicules légers sur 466, et 18 BOM sur 66. « Pour les BOM, le bilan global est satisfaisant. Les agents utilisent des véhicules plus silencieux. Mais pour les VL, la maintenance reste contraignante, avec des pièces détachées difficiles à obtenir. Parfois même, aucun mécanicien n’est formé à réparer les véhicules. De plus, nous souhaitons désormais privilégier des modèles plus économes en termes d’émissions de CO2 », observe Benoît Weinling.
L’Italie compte 700 000 véhicules GNV en circulation, le Royaume-Uni environ 200 000 unités, alors que le parc français se limite à 10 000 véhicules de collectivités et d’entreprises. Des véhicules alimentés par 140 stations, dont 100 privées et 40 publiques, distribuant le GNV à un prix public moyen de 1,26 euro le kilo. « Mais les entreprises et les collectivités bénéficient souvent de tarifs compétitifs variant entre 0,90 à 1 euro », précise Gilles Durand. À noter que les véhicules GNV présentent une surconsommation de l’ordre de 30 %, pour une autonomie comprise entre 150 et 400 km, et environ 1 000 km en mode bicarburation.