« La convergence diesel-essence sera atteinte avant la fin de la mandature », a déclaré le premier ministre lors de sa déclaration de politique générale. Édouard Philippe a également annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, si bien qu’il n’y aura plus d’attribution de nouveau permis d’exploration d’hydrocarbure.
Le nouveau gouvernement compte aussi accélérer la « montée en puissance de la fiscalité carbone. » De plus, il souhaite diviser par deux les déchets mis en décharge et mettre en place le recyclage de 100 % des plastiques à l’horizon 2025.
Fédérer les nouvelles mobilités et développer la concurrence
En parallèle, l’État prévoit de diminuer les investissements dans les infrastructures de transport au profit du développement de services de mobilité alternatifs : « Le temps des très grandes infrastructures de transport doit céder la place à des politiques tournées vers de nouveaux modes de mobilité qui associent les nouvelles technologies, le secteur public comme le secteur privé, les micro-entreprises comme les champions nationaux », a indiqué Édouard Philippe. Avec pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs, via notamment les Assises de la mobilité qui réuniront à la rentrée usagers, opérateurs, collectivités et ONG pour « orienter les investissements en faveur des déplacements quotidiens, plus sûrs, qui désenclavent les territoires. »
Enfin, le premier ministre a annoncé la fin des monopoles dans le secteur des transports : « La loi d’orientation sur la mobilité préparera également l’ouverture à la concurrence que nous ne devons pas redouter ni en France ni à l’étranger. Nos opérateurs nationaux de transport sont déjà des champions à l’international. »
