
Quelques mois après la modification de la convention de Vienne encadrant la conduite d’un véhicule en Europe, c’est donc au tour du gouvernement français d’apporter son soutien à cette future forme de mobilité. Estimant que « les véhicules à délégation de conduite constituent la prochaine révolution de la mobilité », les ministres Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont présenté un projet d’ordonnance pour « donner un cadre juridique adéquat pour autoriser ces expérimentations sur les voies publiques ».
Concrètement, cette ordonnance permettra « la circulation sur la voie publique de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, qu’il s’agisse de voitures particulières, de véhicules de transport de marchandises ou de véhicules de transport de personnes, à des fins expérimentales, dans des conditions assurant la sécurité de tous les usagers […] », a-t-il été précisé.
Ce texte, encore potentiellement modifiable, « s’inscrit dans la feuille de route du plan industriel Véhicule Autonome de la Nouvelle France Industrielle, visant à faire de l’industrie française de l’automobile et du transport routier une des pionnières dans la conception du véhicule autonome pour tous », a conclu le gouvernement.