Grands comptes : le carburant sur la sellette

Dans le même esprit, Cetelem a engagé cette année un plan de formation à l’éco-conduite. « La première journée s’est déroulée en février et a emporté l’intérêt des sceptiques. Quatre autres sont programmées d’ici fin 2013 », note Serge Cholet, le responsable RSE-Environnement. Les résultats seront suivis via l’outil de gestion Winflot, en espérant voir se concrétiser la réduction moyenne de – 10 à – 15 % par collaborateur formé, annoncée par Arval. Côté économies et compte tenu des coûts de formation, la formule devrait se montrer rentable à partir de – 8 %.

BPCE aussi a travaillé sur le carburant en début d’année. « Nous avons procédé à notre premier référencement, sachant qu’un acteur comme Total reste incontournable avec son réseau et que les marges de négociation sont très réduites avec les groupes pétroliers, indique Karim Timol. Nous avons référencé trois acteurs de la grande distribution ; leurs prix ne sont pas négociables mais s’avèrent souvent les plus compétitifs en local. » Et ce sont parfois les seuls acteurs encore présents en milieu rural.