Pour calculer le TCO des 6 400 VL en propriété de sa flotte, GrDF tient compte de l’ensemble des dépenses dont les coûts de gestion. Mais pour le gestionnaire du réseau de gaz naturel en France, l’objectif reste avant tout opérationnel, en mettant les bons véhicules face aux besoins des conducteurs. Sans oublier toutefois l’optimisation économique.
Pour la flotte de GrDF, le coût de revient kilométrique s’élève en moyenne à 0,30 euro, pour les 6 400 véhicules de moins de 3,5 t en propriété, soit 65 % de fourgonnettes et 35 % de véhicules de société 2 places.
GrDF dispose d’indicateurs publiés mensuellement à destination des unités utilisatrices et des unités en région chargées de la gestion opérationnelle de la flotte. Le TCO en fait partie. « Pour le calculer, nous prenons le coût total du parc et le divisons par le nombre de véhicules ou de kilomètres parcourus. Nous ne faisons pas de détail des coûts, nous regardons uniquement le coût complet », explique Bruno Gillain, directeur métier services et logistique, et responsable de la flotte interne. En soulignant que si le coût du parc est relativement faible chez GrDF, c’est un poste sur lequel les régions peuvent avoir une influence importante.
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GrDF dispose d’indicateurs publiés mensuellement à destination des unités utilisatrices et des unités en région chargées de la gestion opérationnelle de la flotte. Le TCO en fait partie. « Pour le calculer, nous prenons le coût total du parc et le divisons par le nombre de véhicules ou de kilomètres parcourus. Nous ne faisons pas de détail des coûts, nous regardons uniquement le coût complet », explique Bruno Gillain, directeur métier services et logistique, et responsable de la flotte interne. En soulignant que si le coût du parc est relativement faible chez GrDF, c’est un poste sur lequel les régions peuvent avoir une influence importante.
Bruno Gillain poursuit : « Nous ne faisons pas de calcul spécifique pour voir si tel véhicule coûte plus cher qu’un autre. D’autant que les unités utilisatrices ont le choix du segment mais pas du modèle qui dépend du résultat de l’appel d’offres. Nous ne pouvons donc pas les conseiller sur le modèle le plus adapté à leur loi de roulage. »
Un TCO très complet
Bruno Gillain, responsable de la flotte interne, GrDF
Pour calculer le coût direct des véhicules, GrDF intègre : l’achat (dont bonus-malus, immatriculation et TVS), la consommation réelle, l’ensemble des coûts d’entretien et de maintenance (entretien courant, pneus, réparations, etc.), la quote-part d’amortissement, les coûts liés aux sinistres et les amendes. Le coût non inclus est celui des assurances.
Avec uniquement des véhicules de société, ce calcul ne comprend donc pas d’AEN. Le TCO conducteur n’est pas non plus calculé car les véhicules sont partagés et donc non affectés. « Nous n’incluons pas les IK payées à des agents qui n’emploient pas nos véhicules ni les autres coûts de déplacement. Le TCO reste focalisé sur le véhicule et la flotte. »
En revanche, GrDF tient compte de l’intégralité des coûts de gestion : les équipes travaillent de l’établissement du plan de renouvellement des véhicules jusqu’à la revente, en passant par les commandes, les livraisons, les attributions et le suivi des coûts (fournisseurs, entretien, etc.). Sachant que l’organisation diffère selon les régions : les unes effectuent elles-mêmes la vérification de conformité des VN, d’autres font appel à un prestataire sur site, d’autres encore recourent à des services externes.
Pour l’instant, le TCO est un élément important mais pas primordial pour Bruno Gillain : « Il est mis sous contrôle, nous le surveillons. Mais nous essayons plutôt de réduire la taille du parc. Cette diminution n’entraîne pas forcément de baisse du TCO par véhicule, mais toujours une baisse du coût global de la flotte. Nous regardons plutôt des sujets comme le développement du GNV et le suivi du CO2. »
Le véhicule, un outil de travail
« Nos équipes se focalisent sur leur métier de base : la maintenance des réseaux en état et la gestion du risque lié à notre pratique. Nous travaillons donc sur l’adéquation entre offre et besoin, entre utilisation et besoin. Nous privilégions ces pistes. Le TCO n’est pas forcément ʺchallengéʺ pour gagner quelques points. » Mais si une région affiche un coût très supérieur aux autres, une mauvaise sinistralité ou un nombre important d’amendes, Bruno Gillain l’interroge et prend des mesures pour éviter toute dérive.
Le TCO se compose à hauteur de 39 % de l’amortissement des véhicules. Une bonne façon d’optimiser le TCO consiste donc à obtenir les meilleurs prix des fournisseurs. Le carburant est le deuxième poste, soit 30 %, travaillé au travers du prix au litre consommé et de la performance énergétique des véhicules. GrDF propose aussi des formations à l’éco-conduite avec un effet certain mais lent à mesurer.
« Pour l’instant, nous agissons sur les grosses briques et pas sur les détails du TCO, nous n’en sommes pas encore là. Mais toutes les actions menées contribuent à faire reculer le coût global de la flotte », conclut Bruno Gillain.
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