Groupe Adecco France : la mobilité, levier de la RSE
Groupe Adecco France : la mobilité, levier de la RSE
Forfait mobilités durables, crédit mobilité ou bien encore covoiturage : dans le cadre de sa politique RSE, le Groupe Adecco France suit plusieurs axes de travail pour réduire les émissions de CO2 liées aux trajets de ses salariés permanents mais aussi intérimaires. Une démarche qui se construit avec l’appui de la direction de cette société d’intérim.
Le Groupe Adecco France a pour ambition de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030, c’est-à-dire dans sept ans. « La mobilité représente alors un levier fondamental de la politique RSE du Groupe Adecco France. Car nous sommes une société de service et le premier poste émetteur de rejets en CO2 reste celui des déplacements de nos collaborateurs, que ce soit pour le travail ou pour les trajets domicile-travail. Pour lutter contre cela, nous développons une politique à destination de nos salariés permanents et une politique pour nos salariés intérimaires », expose Cécile Mathivet, directrice de la RSE de ce spécialiste...
Le Groupe Adecco France a pour ambition de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030, c’est-à-dire dans sept ans. « La mobilité représente alors un levier fondamental de la politique RSE du Groupe Adecco France. Car nous sommes une société de service et le premier poste émetteur de rejets en CO2 reste celui des déplacements de nos collaborateurs, que ce soit pour le travail ou pour les trajets domicile-travail. Pour lutter contre cela, nous développons une politique à destination de nos salariés permanents et une politique pour nos salariés intérimaires », expose Cécile Mathivet, directrice de la RSE de ce spécialiste de l’intérim.
Du forfait mobilités durables…
Dans le cadre de sa démarche RSE, Adecco a ainsi lancé un forfait mobilités durables de 500 euros par an pour ses salariés permanents. Cette politique a démarré en septembre 2022 « et c’est un franc succès », souligne Cécile Mathivet. Sur les 5 000 salariés invités à opter pour cette solution, 73 % ont activé leur compte. Ils ont alors reçu une carte de paiement pour financer leurs trajets. 54 % des détenteurs de ce compte ont activé cette carte.
Ensuite, Adecco a aussi, depuis janvier 2023, pris en charge le financement des transports en commun à hauteur de 70 %. Et le groupe développe par ailleurs, un crédit mobilité pour les collaborateurs bénéficiant d’un véhicule de fonction statutaire, avec renoncement à tout ou partie du véhicule au profit d’une mobilité douce. En contrepartie, ils reçoivent une somme allant de 1 000 à 5 000 euros par an. « L’ensemble de ces dispositifs et solutions concourt à la même idée : limiter notre impact carbone et nous adapter aux nouveaux usages de nos collaborateurs et à leurs souhaits pour plus de flexibilité en matière de mobilité », souligne Cécile Mathivet.
Ces démarches se font aussi en lien avec la politique de télétravail d’Adecco. Celle-ci a été mise en place lors de la pandémie avec les accords des différentes entités du groupe. « Depuis, les collaborateurs ont changé leur façon de travailler et de se déplacer. Nous sommes également en phase de réflexion pour proposer des vélos de fonction à nos salariés permanents du siège et de nos sites importants », poursuit cette responsable.
… au covoiturage
Cécile Mathivet reprend : « Pour appuyer la décarbonation de la mobilité de nos intérimaires, je travaille main dans la main avec la direction des candidats. Nous les incitons donc à utiliser des mobilités douces. C’est aussi une demande des employeurs clients qui peuvent alors intégrer cette baisse d’émissions de CO2 dans leur propre bilan carbone. » Pour diminuer toutes ces émissions, Adecco a par exemple lancé en mars dernier une offre de covoiturage pour ses collaborateurs intérimaires de certaines entités du groupe. Cela permet aussi de leur offrir un accès à l’emploi. « Nous réfléchissons parallèlement à des mobilités en vélo ou des navettes à la demande. Nous expérimentons cette solution en Bretagne », complète Cécile Mathivet.
En outre, Adecco travaille sur sa politique de déplacements longue distance. « Nous obligeons nos collaborateurs à prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets de moins de quatre heures, alors que la voiture est possible pour des trajets de moins de deux heures. Il faut se passer si possible de la voiture et de l’avion », décrit Cécile Mathivet.
Faire accepter par la direction d’Adecco cette politique RSE a été d’autant plus simple que la prédécesseure de Cécile Mathivet avait mené une campagne pour que le forfait mobilités durables soit déployé. Cette responsable avait alors opté pour la création de groupes de travail afin de convaincre l’ensemble de la société d’accepter ce forfait, avec un lobbying auprès de la direction.
L’appui du comex
Pour ce faire, elle avait construit des tableaux précisant les impacts positifs de cette politique de déplacement, tant sous l’angle environnemental que financier. Elle avait ainsi mis en avant, et cela a été validé par le comité exécutif au grand complet, cette politique de mobilité. « Celle-ci constitue un avantage en réduisant nos rejets de CO2, tout en améliorant la qualité de la vie de nos collaborateurs. Aujourd’hui, le comex appuie notre politique et l’un de ses membres a déjà opté pour un crédit mobilité en lieu et place de sa voiture de fonction. Les autres y viendront au fur et à mesure des renouvellements des véhicules », anticipe Cécile Mathivet.
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