
À la tête d’une flotte de 100 véhicules, le groupe Arca (Meyreuil, 13590) a fait le choix de la télématique pour son activité de gestion des forêts, des parcs naturels et des espaces verts des sites industriels sensibles et militaires.

Le groupe Arca se compose de trois sociétés : Bourrelly, Edaca et Groupagef. Dans le cadre de marchés pluriannuels, les soixante salariés d’Arca taillent et déboisent l’hiver et, d’avril à octobre, débroussaillent, tondent et entretiennent les espaces verts et les pistes des collines de l’État, des communautés de communes, du réseau de transport d’électricité (RTE), de l’Armée et des sites industriels Seveso de la région PACA. Cette activité représente un chiffre d’affaires annuel de 10 millions d’euros.

Poids lourds, tractopelles et tracteurs forestiers
Le groupe Arca utilise ses 100 véhicules de transport et de labeur pour de multiples missions. Les tracteurs forestiers sont ainsi les plus nombreux, avec aussi des tracteurs routiers Volvo, Mercedes Benz et Renault Trucks qui tractent des remorques sur tous types de terrain. Choisis dans les mêmes marques, les porteurs 6×4 et 8×4 sont carrossés par Dalby et équipés d’une grue forestière ou d’un grappin Palfinger, d’une benne pour le vrac ou d’une polybenne qui se dépose au sol pour la collecte des déchets verts. D’autres possèdent un broyeur de végétaux ou des marteaux pour broyer les pierres.

Cette flotte de poids lourds se complète avec des superlourds qui tractent des engins forestiers sur roues John Deere ou Kubota, et des tractopelles à chenille ou à roues sur des remorques surbaissées. Le groupe Arca possède aussi des pulvérisateurs de produits phytosanitaires, des chariots élévateurs télescopiques pour les travaux en hauteur, des VUL Toyota pour le transport des salariés et des 4×4 équipés d’un réservoir de 200 l de gazole non routier pour réapprovisionner les véhicules sur les chantiers.

Des véhicules en activité pendant près de dix ans
Avec son atelier intégré regroupant un chef d’atelier, deux mécaniciens et un chaudronnier spécialisé, le groupe garde ses véhicules jusqu’à dix ans. Formés par les constructeurs, particulièrement sur la télématique, les mécaniciens entretiennent les véhicules sur le terrain en cas de panne légère ou à l’atelier pour les arrêts prolongés et les passages aux contrôles des Mines. Si la réparation est trop complexe, le chef d’atelier recourt aux réparateurs agréés. Grâce à ces interventions, certains tracteurs et VUL particulièrement utiles et bien conservés ont atteint quinze ans.

Gestion à distance grâce à SuiviDeFlotte
Le travail à distance reste la norme chez le groupe Arca. Ce qui complique la gestion de flotte pour les chefs de chantiers qui gèrent, transfèrent ou échangent entre eux les engins en fonction des opérations à réaliser. Ainsi, au rapatriement des véhicules s’ajoutent des entretiens et des préparatifs qui peuvent retarder les interventions. Un vol d’engin de terrassement étant survenu en 2018, Arca s’est aussitôt équipé de boîtiers Traqueur Antivol pour géolocaliser les engins sur les chantiers et détecter les déplacements anormaux. Mais cette solution est vite apparue insuffisante. « Nous voulions aussi une solution de remontée des informations sur tous les véhicules, explique Émilie Arnoux, directrice administrative et financière d’Arca. Nous avons donc acquis en 2019 le logiciel et le boîtier de SuiviDeFlotte pour suivre les camions et les engins de chantiers. »

Des offres de prestation affinées par la gestion de flotte
Collectant de multiples données, ce logiciel a facilité la gestion de flotte. « Aujourd’hui, les conducteurs de travaux utilisent SuiviDeFlotte pour planifier les travaux, rapporte Émilie Arnoux. Les mécaniciens peuvent géolocaliser les véhicules en panne et remonter les diagnostics de pannes sans avoir à se déplacer. Nous localisons aussi les lieux où l’engin est passé, où les camions phytosanitaires ont épandu leurs produits, et nous pouvons justifier l’accomplissement de notre mission auprès des clients. Cette connaissance des activités et de l’utilisation des engins facilite la détermination du coût des chantiers en temps passé, en matériel et en hommes et nous pouvons ainsi affiner nos offres commerciales. »

Une gestion sociale facilitée
La télématique facilite aussi la gestion sociale des soixante conducteurs. Et tout particulièrement celle des trente conducteurs qui possèdent le permis Caces et qui, sur les chantiers, interviennent en autonomie. « Nous connaissons leurs temps de conduite et leurs temps de travail grâce aux capteurs installés sur les prises de force des véhicules et qui distinguent les phases de travail de celles du roulage, complète Émilie Arnoux. Désormais, nous équipons du boîtier SuiviDeFlotte chaque nouveau VUL, camion ou engin que nous acquérons. »
