Spécialiste de la maintenance, de l’entretien et de la rénovation des bâtiments et des infrastructures de transport, le groupe francilien ERI mise sur sa politique globale de prévention des risques auprès de ses 900 salariés. Une démarche qui concerne aussi les conducteurs des 450 véhicules de la flotte, avec des gains multiples pour l’entreprise.
«Notre entreprise travaille depuis longtemps sur la prévention des risques au travail au sens large. C’est, pour le groupe ERI, un sujet central », souligne d’emblée François Lhoutellier, président de ce groupe francilien. Cette politique de prévention a débuté par les risques au travail, que ce soit dans les bureaux ou sur les chantiers. Ce travail effectué, le groupe s’est attaqué à la prévention des risques routiers car ses collaborateurs sont nombreux à passer beaucoup de temps sur la route.
Prévention et performance
« Cette volonté tient tout d’abord à une conviction personnelle. C’est ensuite une opportunité. J’estime ainsi que...
«Notre entreprise travaille depuis longtemps sur la prévention des risques au travail au sens large. C’est, pour le groupe ERI, un sujet central », souligne d’emblée François Lhoutellier, président de ce groupe francilien. Cette politique de prévention a débuté par les risques au travail, que ce soit dans les bureaux ou sur les chantiers. Ce travail effectué, le groupe s’est attaqué à la prévention des risques routiers car ses collaborateurs sont nombreux à passer beaucoup de temps sur la route.
Prévention et performance
« Cette volonté tient tout d’abord à une conviction personnelle. C’est ensuite une opportunité. J’estime ainsi que nos 250 managers sont de bons encadrants s’ils se préoccupent de la santé de leurs collaborateurs. En résumé, les meilleurs managers en prévention sont les meilleurs managers tout court, reprend François Lhoutellier. Et quand on gagne cette bataille de la prévention des risques au travail, on gagne le combat de la performance pour l’entreprise, en matière de développement des affaires, de stratégie ou de satisfaction client. L’un va avec les autres. Cela s’appuie sur une expérience de 25 ans comme dirigeant », poursuit ce responsable
Avec le risque routier, le groupe ERI a commencé par traiter « la partie facile », avec la lutte contre les petits accidents. Une démarche qui a pris pas loin de 18 mois, soit autant que la lutte contre les accidents sur les postes de travail. « Puis nous nous sommes intéressés au reste. Les accidents récurrents viennent des mêmes individus, des mêmes business units gérées par les mêmes managers. Il faut donc s’occuper à la fois des accidentés multirécidivistes mais aussi de leurs managers. C’est en traitant les deux que l’on obtient des résultats probants », recommande François Lhoutellier.
Courage et patience
Cette politique de prévention routière pour diminuer le nombre de multi-accidentés est, in fine, mise en avant lors des procédures d’embauche. « Cela montre à nos candidats que nous faisons attention à eux et que la qualité de vie au travail est un concept des plus concrets. Et cela veut aussi dire que lorsqu’un accident arrive, c’est quelque chose de grave. Nous suspendons alors nos travaux et nous nous posons pour comprendre ce qui est arrivé. Nos salariés savent alors que la prévention des risques au travail est authentique et digne de confiance. Mais cette démarche doit aussi s’accompagner de beaucoup d’humilité et de résilience. Il faut parfois des mois et des années pour y arriver. Il faut être courageux et patient, miser sur le management et accepter de se faire aider », expose François Lhoutellier.
Pour ce faire, le groupe ERI s’est donc attaché les services d’un préventeur professionnel. « Ce tiers, non hiérarchique, indépendant de la direction, fait comprendre aux salariés que l’entreprise réalise tout ce travail pour les aider, pour les protéger. Nous leur faisons confiance a priori et cela commence par le droit à la rédemption. Mais le fait que je m’investisse personnellement dans ce sujet, avec une équipe de prévention placée directement sous mes ordres, au plus haut dans la hiérarchie de l’entreprise, montre aussi que le sujet est important et que s’il faut taper sur les doigts, on le fera », prévient François Lhoutellier.
Des gains au rendez-vous
« Enfin, je conseille de ne pas mêler politique de prévention et aspect financier, reprend ce dirigeant. Ceci précisé, avec le service concerné, j’évoque les gains réalisés du fait de notre politique de prévention routière. Car les accidents de la route ont aussi un coût important pour l’entreprise. Cela se compte en journées d’arrêt de travail. Ce sont les effets directs. Mais il existe aussi des coûts induits dont le montant est de plus en plus important. Nous ne parlons donc jamais argent quand nous évoquons la sécurité chez ERI, mais notre politique pour baisser la fréquence des accidents se traduit par une baisse de nos primes d’assurance ou encore du coût de la flotte », conclut François Lhoutellier.
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