Groupe Essia : autopartage, premier bilan

Acteur du logement social en Île-de-France, le Groupe Essia a mis en place un parc de douze véhicules en autopartage parmi les 85 véhicules de sa flotte. Pour les utilisateurs de ce service d’autopartage, tout comme pour le gestionnaire de ce parc, le choix de l’outil de gestion a fait l’objet d’un soin particulier. Premier bilan après quelques années.
2401
Essia autopartage

Au sein du groupe Essia, l’activation de la solution d’autopartage d’OpenFleet s’est faite en deux temps. Au premier semestre 2018, ce groupe a équipé de cet outil douze véhicules désormais employés par huit personnes. Parmi ces véhicules, quatre Zoé électriques et cinq Toyota Yaris hybrides ont été choisies pour verdir la flotte, aux côtés de trois modèles thermiques. Lors d’une seconde étape, Essia a équipé 26 véhicules affectés aux régies avec le boîtier d’OpenFleet, afin de les rendre géolocalisables pour plus de réactivité et non pour les autopartager.

« Les véhicules attribués du parc, employés par les régies dans le cadre de notre activité de bailleur social, sont très majoritairement à l’achat, sauf pour les voitures des commerciaux et de la direction. Mais pour la flotte partagée, nous avons choisi un mix entre achat et location longue durée. La LLD permet de fait de renouveler plus rapidement les véhicules qui sont alors plus récents et en parfait état », expose Christophe Nicolau, responsable des services généraux et achats, notamment à la tête du parc de 85 véhicules dont quatre électriques et un PHEV.

Un outil souple…

Pour les douze véhicules partagés, Christophe Nicolau souhaitait une solution qui offre beaucoup de souplesse, pour éviter que les collaborateurs aillent chercher une clé et que le secrétariat attende le retour d’un véhicule. « La solution OpenFleet est aussi très simple pour moi car je pilote le parc depuis mon bureau. Sur le site, je peux ouvrir ou fermer un véhicule, lancer ou arrêter une réservation, bloquer ou débloquer un démarrage. Je sais à quelle heure le véhicule est parti, quand il est arrivé à destination et quand il est revenu au parking. Tout est transparent sur l’outil et sur mon téléphone si je ne suis pas au bureau », décrit Christophe Nicolau.

Par exemple, si un conducteur est en retard, Christophe Nicolau peut identifier le collaborateur et connaître l’emplacement du véhicule. Car l’horaire de retour est indiqué lors de la réservation et un quart d’heure de battement a été mis entre chaque réservation. « L’outil identifie donc le retardataire, alloue un nouveau véhicule pour la prochaine réservation, et informe par SMS les deux collaborateurs concernés. Nous obtenons en conséquence un excellent taux d’utilisation. Les véhicules sortent souvent quatre ou cinq fois dans la journée, y compris les modèles électriques qui rechargent toutes les nuits car les trajets sont plutôt de l’ordre de 50 à 100 km », explique Christophe Nicolau.

… simple et sécurisé

Le fonctionnement de l’autopartage se veut aussi très simple et sécurisé pour les collaborateurs d’Essia : ils peuvent réserver à la dernière minute mais aussi très longtemps à l’avance. Ils ouvrent le véhicule avec leur smartphone ou une carte OpenFleet et récupèrent les clés sur un aimant relié au boîtier, dans la boîte à gants. Ainsi, s’il n’y a pas de réservation enregistrée, comme en cas de vol, le boîtier refusera le démarrage. Au retour, ils doivent remettre le véhicule à la même place car les électriques ou hybrides ont accès à une borne de recharge. « Pour les thermiques, ils ont une carte carburant dans le véhicule et nous vérifions, lors de notre passage hebdomadaire, l’état du réservoir », complète Christophe Nicolau.

Les bénéfices

Avant chaque démarrage et au retour, les collaborateurs doivent aussi cocher plusieurs cases sur l’application, avec des questions liées à l’état des lieux. « Les précédentes remarques concernant des dommages qui n’ont pas encore été réparés apparaissent alors comme déjà notées », souligne Christophe Nicolau.

« Enfin, reprend ce responsable, avec l’autopartage, nous avons arrêté les indemnités kilométriques, sauf rares exceptions. Ce qui nous fait réaliser des économies malgré le coût des douze véhicules partagés, en supplément des véhicules attribués, et celui de la solution d’OpenFleet », conclut Christophe Nicolau.