Charles Poutiers, Groupe La Poste : « Le GNV en attendant des solutions 100 % électriques »
Au sein de la flotte de La Poste, les 287 véhicules GNV alignent un bilan écologique et fiscal avantageux. Mais pour répondre aux usages de l’opérateur postal, l’électrique prédomine.
Charles Poutiers est directeur technique au sein du Groupe La Poste.
« Le GNV représente pour nous un petit volume : nous comptons ainsi 275 VUL et 12 poids lourds, à comparer avec nos 39 000 véhicules électriques au total. Nous avons commencé à intégrer le GNV en 2014 afin de décarboner notre parc, avec une augmentation constante des volumes de modèles GNV jusqu’à l’an dernier. Pour rappel, nous avons réduit nos émissions de CO2 de 20 % en huit ans et prévoyons encore 30 % de baisse d’ici à 2025.
Avec l’expérience, je relève de nombreux points forts en faveur du GNV : un recul des émissions de CO2 de 25 % par rapport au thermique, l’élimination...
Charles Poutiers est directeur technique au sein du Groupe La Poste.
« Le GNV représente pour nous un petit volume : nous comptons ainsi 275 VUL et 12 poids lourds, à comparer avec nos 39 000 véhicules électriques au total. Nous avons commencé à intégrer le GNV en 2014 afin de décarboner notre parc, avec une augmentation constante des volumes de modèles GNV jusqu’à l’an dernier. Pour rappel, nous avons réduit nos émissions de CO2 de 20 % en huit ans et prévoyons encore 30 % de baisse d’ici à 2025.
Avec l’expérience, je relève de nombreux points forts en faveur du GNV : un recul des émissions de CO2 de 25 % par rapport au thermique, l’élimination quasi totale des NOx et particules fines, peu de bruit et d’odeur… Et la possibilité d’accéder aux ZFE. Ces véhicules bénéficient aussi d’une fiscalité avantageuse et leurs tarifs restent plus attractifs que ceux des modèles électriques à gros cubage au-dessus de 9 m3. En dessous de 7 m3, l’électrique redevient plus compétitif en TCO.
En revanche, nous rencontrons des difficultés à adapter les véhicules GNV à nos métiers. Le réseau de stations est limité et les pompes souvent surchargées. L’autonomie des véhicules est aussi décevante (entre 100 et 150 km en moyenne) compte tenu de nos usages, les arrêts fréquents entraînant en effet une surconsommation des moteurs. Le GNV convient aux véhicules lourds effectuant de longues distances quotidiennes avec de lourdes charges. Or, La Poste transporte principalement des charges légères sur de courtes distances. Pour nous, le GNV se justifie lorsque l’offre électrique n’est pas assez compétitive. C’est une alternative complémentaire au diesel en attendant que des solutions 100 % électriques existent pour tous nos usages. La part des véhicules GNV est donc appelée à décroître dans notre flotte. »
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