
Des allemandes, des suédoises et des anglaises
À ce niveau, les breaks se doivent d’être élégants, luxueux et pratiques. Autrement dit bons sous tous les rapports pour offrir le meilleur compromis entre standing et fonctionnalités.
Sans doute l’un des modèles les plus compétitifs du segment, la Skoda Suberb Combi offre le meilleur rapport prix/volume avec son coffre géant de 603 l (jusqu’à 1 835 l) et son habitabilité aux places arrière équivalente à celle d’une limousine. Le tout pour des tarifs nettement plus abordables que ses concurrentes allemandes premium (à partir de 27 565 euros). Si la Superb Combi arbore une silhouette...
Des allemandes, des suédoises et des anglaises
À ce niveau, les breaks se doivent d’être élégants, luxueux et pratiques. Autrement dit bons sous tous les rapports pour offrir le meilleur compromis entre standing et fonctionnalités.
Sans doute l’un des modèles les plus compétitifs du segment, la Skoda Suberb Combi offre le meilleur rapport prix/volume avec son coffre géant de 603 l (jusqu’à 1 835 l) et son habitabilité aux places arrière équivalente à celle d’une limousine. Le tout pour des tarifs nettement plus abordables que ses concurrentes allemandes premium (à partir de 27 565 euros). Si la Superb Combi arbore une silhouette un peu massive, elle renvoie une image statutaire digne des modèles plus haut de gamme.
L’offre mécanique de Skoda débute pourtant avec un très modeste 1.6 TDi de 105 ch, très sobre (114 g) mais trop juste en performances. Dommage que les versions supérieures équipées du 2.0 TDI dépassent les 150 g de CO2 et soient ainsi frappées du malus écologique.
Mercedes décline sa Classe E en hybride
Seul modèle à surclasser la Suberb Combi pour l’espace utile, la Mercedes Classe E se pose en reine de la catégorie. Longue de 4,90 m, elle peut compter sur une soute immense de 695 l (jusqu’à 1 950 l) et un accès au coffre des plus aisés grâce à la découpe carré du hayon. Imbattable donc dans le rôle de déménageur de luxe. Avec cette Classe E, le standing et la qualité perçue font un bon en avant, tout comme les tarifs à partir de 42 500 euros. On arrive ici de plain-pied dans l’univers du luxe, où raffinement et sophistication n’ont d’égal que l’espace intérieur et les aspects pratiques.
La palette des motorisations diesel CDi est aussi bien garnie avec des blocs 4 et 6 cylindres diesel (de 136 à 265 ch) et surtout une version 300 BlueTEC Hybrid (54 300 euros), unique sur le segment ; cette dernière revendique le meilleur bilan énergétique de la catégorie avec 204 ch pour 116 g de CO2, grâce à l’électrification et la technologie de batterie lithium-ion.
La BMW Série 5 Touring affiche une taille (4,90 m de long) et un standing similaires, mais le volume de chargement repasse à la normale (de 560 à 1 670 l). Elle n’en demeure pas moins pratique avec une banquette fractionnable en trois parties et une lunette arrière ouvrante, bien commode pour poser des objets dans le coffre sans ouvrir le hayon.
La Série 5 Touring et l’A6 Avant jouent la sportivité
La Série 5 Touring se distingue également du lot par sa ligne puissante et dynamique qui lui confère un caractère plus sportif. En témoignent ses diesels musclés équipant les 535d et 550d (313 et 381 ch), de quoi s’imposer comme le break le plus puissant de la catégorie. Mais aussi l’un des plus efficaces sous l’angle énergétique avec 130 et 138 g de CO2 pour les 520d et 525d (de 184 et 218 ch), à partir de 44 250 et 48 300 euros.
De son côté, l’A6 Avant suit les traces de BMW avec peu ou prou les mêmes dimensions (4,93 m de long) et capacités de chargement, le coffre affichant 565 l (jusqu’à 1 680 l). Si le style se montre plus sage que sur ses rivales, les prétentions sportives sont bien là, avec de puissants V6 diesel – jusqu’à 313 ch pour la version BiTDi. Le 3.0 TDi de 204 ch (à partir de 47 290 euros) s’avère très intéressant pour les flottes : il ne rejette que 139 g de CO2, ce qui est remarquable pour un V6. Presque aussi bien que l’entrée de gamme 4 cylindres TDI de 177 ch (132 g) de cylindrée pourtant inférieure.
Dans l’ombre des allemands, qui maîtrisent mieux que quiconque l’art du « break king-size », on croise un autre grand spécialiste du genre : Volvo avec sa V70. Si l’on se souvient encore des modèles 240 et 740 des années 80-90, véritables déménageurs, la V70 actuelle a délaissé l’esprit fonctionnaliste de ses ancêtres pour soigner son image.
Volvo et Jaguar se posent en challengers
Résultat, les capacités de chargement de cette V70 n’ont rien de stupéfiant, le coffre variant de 550 à 1 580 l. Volvo se situe même en queue de peloton pour l’espace utile avec ses breaks. La V70 se rattrape avec son confort douillet et son design intérieur scandinave. Mais aussi avec ses moteurs originaux 5 cylindres D3 et D4 de 136 et 163 ch (119 g pour les deux), à partir de 36 900 euros.
Contre toute attente, un nouveau challenger est apparu l’an dernier : Jaguar. Bien décidé à élargir sa clientèle, la marque britannique a décliné une version Sportbrake de sa XF, qui vient de démarrer sa commercialisation. Une première pour Jaguar qui n’a jamais proposé de telle carrosserie dans sa gamme. La transformation s’avère en tout cas réussie, avec une ligne harmonieuse et des capacités de chargement dans la bonne moyenne de la catégorie : de 540 à 1 675 l.
Sous le capot, la surprise vient du nouveau 4 cylindres diesel 2.2 de 190 ch d’origine PSA (149 g de CO2), une mécanique plutôt modeste qui a le mérite de démocratiser l’accès à la marque. Dès le premier prix à partir de 48 800 euros, la XF Sportbrake offre une véritable ambiance luxueuse à base de cuir et de bois précieux, avec une boîte automatique à 8 rapports de série.
Guide breaks : l’embarras du choix
- Guide breaks : segment H (haut de gamme)
- Guide breaks : segments B (citadines)