
Un très large choix de modèles
Dans la catégorie des familiales, les modèles se bousculent. Cette fois, on a affaire à des breaks de charme dont la plupart misent davantage sur le design que les fonctionnalités. Si les gabarits progressent, les volumes de chargement n’évoluent pas fortement par rapport aux modèles du segment B. Au contraire, certains modèles premium s’avèrent passablement moins logeables.
C’est le cas de la Volvo V60, très élégante mais peu généreuse : le volume du coffre oscille entre 430 et 1 241 l seulement. Un avantage pratique, le dossier du siège avant est repliable à plat. Reste...
Un très large choix de modèles
Dans la catégorie des familiales, les modèles se bousculent. Cette fois, on a affaire à des breaks de charme dont la plupart misent davantage sur le design que les fonctionnalités. Si les gabarits progressent, les volumes de chargement n’évoluent pas fortement par rapport aux modèles du segment B. Au contraire, certains modèles premium s’avèrent passablement moins logeables.
C’est le cas de la Volvo V60, très élégante mais peu généreuse : le volume du coffre oscille entre 430 et 1 241 l seulement. Un avantage pratique, le dossier du siège avant est repliable à plat. Reste que la V60 se vend mieux que la berline S60 avec près des deux tiers du mix. La preuve qu’on l’achète avant tout pour sa ligne, ses qualités routières et son ambiance intérieure scandinave. Côté moteur, la V60 s’avère intéressante pour les entreprises dans sa version diesel D2 (119 g de CO2), à partir de 29 200 euros.
Les allemands omniprésents sur le premium
Dans le même registre, on retrouve les marques allemandes premium. Aussi longue que la berline (4,70 m), l’Audi A4 Avant n’en mène pas large non plus pour le volume de chargement (de 430 à 1 430 l), mais joue sur son aspect statutaire, chic mais pas trop ostentatoire. Le 2.0 TDI de 136 ch, à 116 g de CO2 (à partir de 32 550 euros), semble le meilleur choix pour les flottes.
En face, la Mercedes Classe C réussit à être tout aussi habitable et logeable (de 485 à 1 500 l) dans un gabarit plus restreint de 4,60 m, soit une dizaine de cm de moins que ses rivales. L’habitabilité reste toutefois entravée à l’arrière à cause de l’imposant tunnel de transmission, la Classe C ayant en effet les roues arrière motrices. Mais pour supporter les lourdes charges, elle peut se doter d’un correcteur d’assiette sur le train arrière en option (850 euros). En termes mécaniques, la 220 CDi (à partir de 36 900 euros) affiche le meilleur compromis énergétique, avec 170 ch de puissance pour 124 g de CO2.
Autre break en propulsion, la nouvelle Série 3 Touring de BMW, tout juste commercialisée, séduit avant tout par son design chic et sportif (voir l’essai page 63). Son volume de chargement s’accroît par rapport à l’ancienne génération avec un coffre de 495 l (jusqu’à 1 500 l) dans la bonne moyenne de la catégorie. Grâce aux technologies EfficientDynamics, la 320d (à partir de 37 100 euros) remporte la palme du meilleur bilan énergétique avec 109 g de CO2 pour 163 ch. Un plus noble 6 cylindres en ligne 3.0 est aussi proposé, affichant un rapport puissance/CO2 encore plus efficient : 129 g pour 258 ch. Imbattable.
Peugeot mise sur sa 508 et sur l’hybridation
Une fois sorti du cercle des marques premium, les modèles du segment M se montrent plus longs et volumineux. Autre design, autres prestations : la notion de break familial prend ici tout son sens. Ainsi, la Peugeot 508 SW atteint 4,81 m de long, de quoi dépasser la barre des 500 l pour le coffre (de 560 à 1 598 l) : l’ouverture est plus large pour faciliter le chargement des bagages, tandis que l’habitabilité aux places arrière évolue sensiblement, surtout pour les jambes.
Pour les moteurs, on retrouve un très sobre diesel e-HDi (110 g de CO2) avec Stop&Start et boîte pilotée. Dommage que l’excellente motorisation hybride diesel HY4 soit réservée à la version RXH, au prix de 45 800 euros ; elle contribue pourtant à baisser la consommation en ville grâce au mode tout électrique ZEV, et donc les émissions de CO2 (95 g sur la berline, 107 g sur le break RXH).
Toujours dans le groupe PSA, la technologie HY4 n’existe hélas pas sur la Citroën C5 Tourer qui se contente de motorisations diesel classiques dont le 1.6 eHDi (à partir de 27 350 euros) avec 117 g de CO2. Encore plus long (4,83 m) que la 508 SW, l’unique break des chevrons ne manque pas de charme mais s’avère un peu moins logeable que sa cousine du lion, son coffre variant de 505 à 1 462 l. La C5 Tourer peut en revanche s’équiper de la fameuse suspension hydractive III, avec un confort sans pareil, tout en maintenant une assiette constante quelle que soit la charge. Un bel atout.
Citroën joue la C5 Tourer, Renault la Laguna
Plus ancienne, la Renault Laguna, lancée en 2007, a toujours eu plus d’allure en Estate qu’en berline. Le volume de coffre, entre 508 à 1 593 l, fait plutôt bonne figure. Et ses moteurs diesel dCi s’avèrent particulièrement sobres, notamment la version dCi 1.5 110 ch (112 g de CO2) vendue à partir de 27 400 euros. Pour se distinguer du lot, cette Renault mise sur son système 4Control, à savoir quatre roues directrices pour une tenue de route et un agrément de conduite améliorés. Un système pas vraiment utile au quotidien mais bluffant d’efficacité dans les courbes.
Pas d’hybride ou d’innovations techniques chez Volkswagen sur la très sage Passat SW, juste un correcteur d’assiette en option (831 euros). On retrouve une modularité classique avec une banquette fractionnable 2/3 – 1/3 avec trappe à skis. C’est au chapitre du volume utile que cette allemande enfonce le clou avec une soute de 603 l (jusqu’à 1 731 l), soit les meilleures
valeurs du segment.
Cette Passat SW bénéficie également d’une qualité de finition de premier ordre et d’une habitabilité arrière des plus généreuses pour les passagers, surtout pour les jambes. Autre point fort : tous les diesels TDI (de 105 à 170 ch) émettent moins de 140 g (116 g pour le 1.6 TDI à partir de 27 430 euros) et sont commercialisés avec l’excellente boîte automatique DSG à double embrayage.
Toujours chez les allemands, l’Opel Insignia Sports Tourer culmine à 4,91 m de long, soit 10 cm de plus que ses rivales. Son volume de chargement n’en est pas plus généreux (de 500 à 1 530 l), au contraire. Mais sa ligne et le traitement de la partie arrière en font l’un des modèles les plus élégants du moment. Opel a clairement privilégié le design à l’espace utile, mais avec quelques détails pratiques comme le hayon électrique en option (300 euros). Pour les entreprises, le CTDI EcoFlex de 160 ch (119 g) à 32 850 euros constitue le meilleur choix.
L’Octavia Combi bientôt remplacée
Le reste des troupes regroupe la Toyota Avensis, la Hyundai i40, la Seat Exeo ou la Honda Accord Tourer, avec pour chacune des qualités à faire valoir. Un modèle à mettre en avant : la Skoda Octavia Combi, l’un des plus anciens breaks du marché, lancé en 2005, et dont le remplacement est prévu l’année prochaine. En attendant, ce break continue à bien se vendre (+ 2 % sur le premier semestre). Il faut dire qu’il offre l’un des meilleurs rapports prix/volume avec son coffre gigantesque de 580 l (jusqu’à 1 620 l). Avec en prime une version TDi 1.6 Greenline à 107 g de CO2, pour seulement 23 635 euros.
Guide breaks : segment M (familiales)
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