
Mercedes a ouvert le bal l’an passé avec la Classe E, une référence pour le confort, dont la récente mouture s’apprécie en hybride rechargeable. Comme la Classe C, cette 350e s’appuie sur un 4-cylindres 2.0 essence de 211 ch et un moteur électrique de 82 ch. Pour un très honorable 49 g, résultat de sa capacité à se mouvoir en électrique sur une trentaine de kilomètres.
La dernière Classe E s’inspirant de la Classe S dans ses prestations, l’agrément se fait impressionnant dans cette configuration très silencieuse (à partir de 66 450 euros, hors bonus).Chez BMW, la nouvelle Série 5 n’envisage pas les choses différemment. Pour mettre en valeur...
Mercedes a ouvert le bal l’an passé avec la Classe E, une référence pour le confort, dont la récente mouture s’apprécie en hybride rechargeable. Comme la Classe C, cette 350e s’appuie sur un 4-cylindres 2.0 essence de 211 ch et un moteur électrique de 82 ch. Pour un très honorable 49 g, résultat de sa capacité à se mouvoir en électrique sur une trentaine de kilomètres.
La dernière Classe E s’inspirant de la Classe S dans ses prestations, l’agrément se fait impressionnant dans cette configuration très silencieuse (à partir de 66 450 euros, hors bonus).Chez BMW, la nouvelle Série 5 n’envisage pas les choses différemment. Pour mettre en valeur la qualité de l’accueil qu’elle réserve à ses occupants, la 530e iPerformance compte sur la discrétion de son 4-cylindres essence 2.0 de 184 ch associé à un moteur électrique de 95 ch, pour un total de 252 ch et pas plus de 44 g. Ainsi appareillée, la Série 5 se montre d’une grande douceur mais aussi suffisamment alerte si besoin. Là encore, la promesse des 50 km d’autonomie en électrique se traduit plutôt par la garantie d’en parcourir une bonne trentaine. Avec 410 l, le coffre souffre de cette faculté (à partir de 56 800 euros, hors bonus, voir aussi l’essai de la BMW 530e).

Grande routière apparue en 2011, l’Audi A6 devrait être relevée prochainement. Le lancement de l’A8 faisant actuellement l’objet de toutes les attentions, la prochaine A6 doit encore patienter quelques semaines avant d’entrer en scène. Le salon de Détroit, en janvier 2018, pourrait fort bien convenir à ce calendrier. À n’en pas douter, une version hybride rechargeable figurera très vite au catalogue.
La recharge est aussi de rigueur chez Volvo qui aligne ses superbes S90 et V90 dans une version T8 Twin Engine couplant les 320 ch d’un 4-cylindres 2.0 essence aux 87 ch d’un moteur électrique. Ce qui dote ces grands vaisseaux (4,96 et 4,94 m) d’une transmission intégrale. La recharge autorise 46 g et nourrit une autonomie en électrique proche des 50 km. Le dispositif est admirable et le rendement incroyable, mais les tarifs, ambiance scandinave comprise, se montrent à la hauteur du défi technologique, en berline comme en break (à partir de 69 800 et 72 450 euros ; 71 150 et 73 550 en Business).
À côté, la Lexus GS ferait presque figure d’enfant sage Mais à y regarder de plus près, on découvre que cette japonaise mène une double vie. D’abord, depuis 2013, il y a la paisible 300h, celle que l’on retient souvent en entreprise en raison de l’expérience de Toyota dans l’hybride, mais aussi pour l’attention qu’elle porte à la présentation et à l’équipement. L’hybridation s’articule autour d’un 4-cylindres essence 2.5 de 181 ch, soutenu par les 143 ch de l’électrique, pour un total de 223 ch, soit au final 104 g (à partir de 51 600 euros ; 54 300 en Pack Business).
La double vie de la Lexus GS
Et puis il y a la 450h des origines, celle qui accompagne la GS depuis son apparition en 2012. Avec un V6 3.5 pour principale partition, ses 345 ch en puissance cumulée plombent le tarif et écopent d’un malus pour leur référencement à 137 g. Ce qui, sans aucun doute, chagrinera les comptables (à partir de 61 600 euros ; 64 300 en Pack Business).
Le segment H héberge aussi de luxueuses berlines. La plus emblématique est produite par Mercedes. Il s’agit de la Classe S. Cette perfection automobile vient justement de franchir le cap du milieu de carrière, l’occasion pour elle de renouer, à la fin de l’année, avec une version hybride rechargeable. Sous l’appellation 560e, cette évolution de la S 500 Plug-in-Hybrid se montre plus performante, tout aussi frugale et plus pragmatique dans son utilisation, grâce à l’optimisation des temps de charge. Cette 560e combine un V6 essence 3.0 de 367 ch à un moteur électrique de 120 ch, avec à la clé une autonomie d’une cinquantaine de kilomètres en électrique, pour 49 g. Reste à connaître son tarif…
Pour sa part, BMW a pourvu y a un an sa dernière génération de Série 7 d’une 740e iPerformance très frugale sur le papier, avec pas plus de 45 g sur la carte grise. Affinant l’hybridation du plus prestigieux modèle de la gamme, les ingénieurs ont délaissé le 6-cylindres de l’ancienne ActiveHybrid7 au profit d’un 4-cylindres essence 2.0 qui ne manque surtout pas de ressources (258 ch), avant de recevoir le soutien d’un moteur électrique (113 ch) pour obtenir au cumul 326 ch. Là encore, la recharge se fait providentielle pour l’homologation de cette Série 7, via une autonomie d’une quarantaine de kilomètres. Cette grande et belle embarcation se conjugue en berline de 5,09 m, voire en limousine de 5,23 m (à partir de 96 050 et 104 300 euros). Limousine qui, moyennant finance, peut se doter d’une transmission intégrale (à partir de 107 750 euros) ; les émissions se hissent alors à 49 g.
Si, pour la conduite autonome, la nouvelle Audi A8 dévoilée à Francfort prend l’ascendant, elle innove aussi sur l’hybridation en choisissant de l’appliquer à l’ensemble de ses motorisations sous une forme dite « légère », à l’aide d’un alterno-démarreur et d’un réseau en 48 V.
L’Audi A8 joue le renouveau
Les V6 3.0 TDI de 286 ch et 3.0 TFSI de 340 ch, mais aussi les V8 4.0 TDI de 435 ch et 4.0 TFSI de 460 ch prévus au lancement sont tous concernés par cet équipement. De quoi économiser quelques grammes de CO2 ; les valeurs retenues ne sont pas encore connues. Par ailleurs, le vaisseau amiral d’Audi alignera ultérieurement en Limousine une version e-tron faisant appel à un 3.0 TFSI pour une puissance combinée de 449 ch et une autonomie de 50 km en électrique. Un chargement de la batterie par induction, via une installation spécifique, confortera son engagement technologique. Aucun tarif n’est communiqué.

Mais ces trois ambassadrices ne sont plus seules à prétendre dispenser le savoir-faire d’outre-Rhin. Depuis 2009, elles doivent composer avec une Porsche Panamera qui, tout en redéfinissant les contours d’une grande berline de luxe, a rebattu les cartes sur le marché. Une première génération a imposé sa vision jusque dans la proposition d’une version hybride rechargeable.
Depuis le début de l’année, sa remplaçante enfonce le clou, en se montrant encore plus vertueuse. Mieux ! La Panamera 4 E-Hybrid monte en puissance mais abaisse ses émissions : V6 3.0 essence biturbo de 330 ch et moteur électrique de 136 ch portent le score à 462 ch pour 56 g, avec une autonomie avoisinant la cinquantaine de kilomètres. C’est royal jusque dans le prix (à partir de 111 902 euros). Sans oublier une sculpturale et très accueillante déclinaison Sport Turismo (à partir de 114 782 euros), mais également une incroyable Panamera Turbo S E-Hybrid totalisant 680 ch pour seulement 66 g à un tarif particulièrement stratosphérique (à partir de 189 062 euros).
Chez Lexus, la LS 500h n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère question design. Révélée à Genève en mars dernier, cette impressionnante limousine met en scène un V6 3.5 essence et deux moteurs électriques pour une puissance combinée de 354 ch, tout en inaugurant une nouvelle technologie dans la mise en œuvre des énergies. En revanche, il va falloir patienter avant de profiter de ses multiples attentions : la LS 500h ne sera pas commercialisée avant la fin de l’année.
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