En France, l’affaire remonte au printemps 2014. Précocement retouché l’année suivante afin de gagner en attractivité, ce précurseur table sur ses 41 g pour sortir de son relatif anonymat. Une trentaine de kilomètres en pur électrique, voire un peu plus en zone urbaine, devrait l’y aider.
Au chapitre motorisations, 200 ch sont obtenus en combinant un 4-cylindres essence 2.0 de 121 ch à deux moteurs électriques de 82 ch. Pour une transmission intégrale, comptez à partir de 39 900 euros hors bonus pour cet Outlander PHEV.
Beaucoup plus populaire, le Toyota RAV4 s’est converti l’an passé à l’hybride. Ce best-seller aura pris son temps avant d’imiter la plupart des modèles de la gamme. À sa décharge, pendant des années, les motorisations essence n’étaient guère prisées des conducteurs de SUV.
Le Toyota RAV4 passe à l’hybride
Aujourd’hui, les utilisateurs découvrent les bienfaits de l’alliance d’un 4-cylindres essence 2.5 de 152 ch et d’un ou deux blocs électriques de 143 et 68 ch, avec toujours au final 197 ch, mais avec le choix entre deux ou quatre roues motrices pour 115 ou 118 g (à partir de 34 100 et 37 950 euros ; 35 900 et 38 450 euros en Edition Business). Le nickel-métal hydrure de la batterie limite l’autonomie en électrique à 2 km.
Constat identique pour le flamboyant C-HR qui considère l’avenir du design chez Toyota sous un nouvel angle. Format contenu (4,36 m) mais grandes ambitions pour ce crossover adepte, lui aussi, de l’hybridation par l’intervention d’un binôme à base d’un 4-cylindres essence 1.8 emprunté à la Prius – tout comme la plate-forme. Ce qui lui procure au cumul 122 ch pour seulement 86 g.
Avec ce C-HR, il n’est pas question de mettre en avant une transmission intégrale mais plutôt d’afficher sa différence, tout en s’inscrivant dans l’évolution du marché (à partir de 29 000 euros ; 29 450 en Dynamic business).
Le Lexus NX300h se restyle
Le Lexus NX300h ne fait pas non plus dans la dentelle question discrétion, et ce n’est pas son récent restylage qui va l’assagir. Mais les apparences sont trompeuses et cette impressionnante calandre dissimule une douceur d’ange. Cet accro aux équipements technologiques partage de nombreux éléments avec son cousin de chez Toyota, le RAV4 Hybrid – compte tenu de son antériorité sur le marché, c’est plutôt l’inverse. D’où des caractéristiques techniques identiques dont les 197 ch en puissance cumulée. Ce Lexus NX300h se décline aussi en deux ou quatre roues motrices ; seules les émissions diffèrent à 116 et 121 g (à partir de 41 690 et 45 890 euros ; 44 190 et 48 490 euros en Pack Business, voir notre brève).
Sous la forme d’un prototype proche de la série, le CR-V de Honda se décline aussi en hybride. Afin de marquer les esprits, l’opération coïncide avec un changement de génération. Pour l’heure, pas question de recharge mais une organisation aussi singulière que prometteuse avec deux moteurs électriques, dont l’un endosse le rôle de générateur, en appui d’un 2.0 i-VTEC essence. Les caractéristiques seront révélées début 2018.
Retour dans le premium avec BMW dont le nouvel X3 vient de vivre son premier bain de foule au salon de Francfort. Certainement dérivée de celle du X5 xDrive 40e, l’hybridation rechargeable devrait rapidement se retrouver au programme courant 2018. Le nouvel Audi Q5, apparu au printemps dernier, ne devrait pas non plus déroger à cette pratique. Mais pour l’instant, rien de visible à l’horizon.
Le GLC 350e 4Matic à 59 g
Autant dire qu’actuellement, seul SUV hybride rechargeable germanique, le Mercedes GLC affiche une belle longueur d’avance : nous pouvons la situer aux alentours d’une trentaine de kilomètres d’autonomie en électrique pour 59 g. Pour y parvenir, le 350e 4Matic unit les efforts d’un 4-cylindres essence 2.0 de 211 ch aux 116 ch d’un moteur électrique. Le résultat n’a rien de lymphatique et brille autant par l’agrément que par le confort d’utilisation (à partir de 56 550 euros ; 58 800 en Business Executive, hors bonus de 1 000 euros). Notons enfin que cette hybridation plutôt musclée anime aussi sa variante en Coupé (à partir de 60 400 euros ; 63 600 en Business Executive).
Mais la surprise provient de Volvo dont le nouvel XC60 n’aura pas lambiné pour étrenner le groupe motopropulseur animant déjà les S90, V90 et autre XC90. Au vu de son gabarit, la greffe s’annonce prometteuse. Les 320 ch du bloc essence, additionnés aux 87 ch du moteur électrique, vont lui insuffler du tempérament, fort heureusement canalisé par sa transmission intégrale.
Le tarif de ce XC60 T8 Twin Engine valide le caractère exclusif des chronos : à partir de 68 300 euros et 70 220 en Business, hors bonus. La recharge autorise une quarantaine de kilomètres d’autonomie en électrique, pour 49 g.