Segments A et B (citadines et polyvalentes) : choix limité

Tout en remettant l’Ignis au goût du jour, Suzuki l’a dotée, dans l’une de ses configurations, d’un alterno-démarreur et d’une batterie lithium-ion de faible capacité. « Légère », cette hybridation soulage dès les premiers tours de roues le 4-cylindres essence 1.2 Dualjet de 90 ch et en minimise la consommation. Résultat : pas plus de 97 g pour cette citadine de 3,70 m aux allures de mini SUV. Mieux ! L’opération n’impacte que peu le tarif (supplément de 800 euros) et contient les prix dans la limite du raisonnable (à partir de 16 190 euros).

Suzuki décline sa gamme

Notons que l’émancipation du bitume s’inscrit aussi dans le domaine des possibles avec une version AllGrip à transmission intégrale de cette Ignis Hybrid SHVS Pack pour le moins futée (106 g ; à partir de 17 690 euros). Suzuki n’en est pas à son coup d’essai. Il y a tout juste deux ans, la résurrection de la Baleno inaugurait l’astucieux dispositif en faisant appel aux mêmes éléments, moteur compris. Malgré la différence de gabarit (tout juste 4,00 m), l’effet se révèle aussi convaincant à 93 g.

Outre un sens de l’hospitalité bien plus développé que chez ses concurrentes, cette japonaise produite en Inde trouve, par ce procédé d’hybridation, l’occasion de se faire remarquer au cœur d’un segment B très encombré. Là encore, le tarif de cette Baleno en 1.2 Hybrid SHVS Pack fort bien doté n’a rien d’excessif (à partir de 17 250 euros). Un système d’hybridation à moindre frais que Suzuki s’est empressé d’appliquer cette année lors du renouvellement de la Swift. Physiquement toujours aussi attractive, la quatrième génération de ce best-seller exploite au mieux le procédé, avec à la clé 90 g en 1.2 Dualjet Hybrid SHVS à 90 ch (à partir de 16 690 euros) et 101 g en version Allgrip (à partir de 18 190 euros).

Sans oublier la déclinaison sur un 3-cylindres 1.0 de 111 ch répondant au nom de Boosterjet associé au qualificatif d’Hybrid SHVS. Il en résulte une Swift survoltée à 97 g (à partir de 17 890 euros). Cette dynamique convient bien à ce modèle au caractère plutôt enjoué qui, dans un encombrement limité (3,84 m), parvient à se montrer accueillant.

La Yaris encore et toujours

Mais la star incontestée de la catégorie reste sans aucun doute la Toyota Yaris Hybrid. Six ans au compteur et un succès qui perdure, voire s’amplifie avec le temps ; un succès, il est vrai, entretenu par de multiples évolutions. Toujours aussi vertueuse, avec seulement 75 g sur la carte grise, la Yaris s’apprécie davantage en ville en raison de sa transmission à variation continue (CVT). Mais les efforts conjugués de son 1.5 VVT-I et de son moteur électrique (100 ch tout rond) l’autorisent largement à s’aventurer hors de nos cités. Rappelons qu’en 3,95 m, la Yaris 100h ne se conjugue qu’en 5 portes (à partir de 19 450 euros ; 20 700 en Dynamic Business). Et ses origines valenciennoises ne sont pas étrangères à l’affection que lui portent les entreprises.

Lors du renouvellement de la Jazz, Honda n’a pas reconduit en France la diffusion d’une version hybride. L’inventaire des modèles destinés aux zones urbanisées s’arrête donc là.