
BMW Série 2 Active Tourer : Audi A4
Avec l’Active Tourer, BMW redéfinit un genre automobile au sein duquel le plaisir de conduire ne s’inscrivait pas au rang des priorités. Mercedes avait déjà démontré que monospace compact et approche premium n’étaient pas inconciliables, mais le constructeur bavarois y ajoute des qualités dynamiques, voire un zeste de sportivité, jusqu’alors absents de ce segment. BMW réfute d’ailleurs l’appellation de monospace, préférant parler de polyvalence. Il est vrai que l’omniprésence d’un tunnel central (nécessaire aux versions xDrive) malmène quelque peu l’esprit familial à la hauteur de la banquette arrière...
BMW Série 2 Active Tourer : Audi A4
Avec l’Active Tourer, BMW redéfinit un genre automobile au sein duquel le plaisir de conduire ne s’inscrivait pas au rang des priorités. Mercedes avait déjà démontré que monospace compact et approche premium n’étaient pas inconciliables, mais le constructeur bavarois y ajoute des qualités dynamiques, voire un zeste de sportivité, jusqu’alors absents de ce segment. BMW réfute d’ailleurs l’appellation de monospace, préférant parler de polyvalence. Il est vrai que l’omniprésence d’un tunnel central (nécessaire aux versions xDrive) malmène quelque peu l’esprit familial à la hauteur de la banquette arrière. L’Active Tourer est volontiers pardonné tant la formulation de l’ensemble s’avère séduisante. Cette première traction avant chez BMW s’apprécie au volant et particulièrement dans une version 218d, aussi frugale que vivante.
Audi A4 : chic et sobre
En 2012, un léger restylage a gommé ce qui aurait pu être considéré comme l’apparition de la première ride, permettant à l’A4 de poursuivre sa route jusqu’à fin 2015, date à laquelle elle cédera sa place à une cinquième génération. En attendant, cette familiale séduit toujours par sa qualité de fabrication et son degré d’exigence en termes de finition. Ainsi, sa présentation intérieure tient encore lieu de référence. Convaincante, l’A4 l’est aussi par ses rejets de CO2, avec l’adoption récente d’une version Ultra qui limite à 104 g les rejets du 2.0 TDI 136 ch, et à 109 g pour la variante de 163 ch. La performance prend valeur de symbole : l’Audi A4 égale de fait en sobriété et à puissance équivalente la nouvelle BMW 320d dans son édition EfficientDynamics. Quant au break (Avant chez Audi), il affiche les mêmes chiffres.
Mercedes Classe C Estate : bonne élève
Après le renouvellement de la Classe C au printemps, Mercedes n’aura guère attendu pour mêler l’utile à l’agréable avec une élégante version break. Cette déclinaison Estate reprend l’intégralité des ingrédients de la berline, en y ajoutant une commodité d’usage appréciable. Dans les faits, l’Estate montre une modularité exemplaire, avec dossiers rabattables en trois parties. Pour le reste, ce break affiche les nombreuses qualités de cette nouvelle génération de familiales à l’Étoile très empreintes de modernité. À commencer par un degré élevé de technicité axée sur la sécurité. La qualité de l’accueil est également primordiale, tout comme le confort. Les motorisations sont à l’avenant et progressent significativement dans la baisse des émissions, avec pas plus de 108 g/km de CO2 pour les 170 ch de la version C 220 BlueTEC.
Volkswagen Passat : montée en gamme
La Passat ne cache plus ses ambitions de réduire l’écart avec le premium allemand, Audi en tête ! En berline et en break, cette nouvelle génération gagne donc en élégance et en statut. Sans modifier son encombrement, elle accroît son empattement et diminue ses porte-à-faux, à l’avant comme à l’arrière. En plus d’augmenter l’espace à bord, cette opération modifie notre perception de ce modèle. La Passat monte en gamme. Confirmation de cette impression en s’installant à l’intérieur. Voyager dans le plus grand confort, telle pourrait être la principale mission de cette Passat. Qui ne perd pas non plus de vue que, dorénavant, la réussite s’obtient aussi par le contenu technologique et la capacité à rester connectée. L’efficience constitue enfin l’une de ses priorités, avec une palette de motorisations culminant en diesel à 240 ch.
Citroën DS5 : nouvelle vie
La DS5 symbolise l’audace dans la plus pure tradition de la marque aux chevrons. Après avoir imposé son style futuriste, ce modèle s’est principalement fait connaître en s’engageant sur la voie de l’hybridation sous la dénomination HYbrid4. Pour des préoccupations autant fiscales qu’environnementales, cette option technologique a capté l’attention des entreprises. Mais en entamant une conversion Euro 6, ses versions diesels se rendent toutes aussi fréquentables. Cette arrivée des motorisations BlueHDi s’accompagne d’une correction de l’amortissement, jugé jusque-là beaucoup trop ferme pour une Citroën. La DS5 se montre désormais presque confortable et dotée d’un joli tempérament dans la mouture 181 ch de son 2.0 BlueHDi, associé pour l’agrément à une boîte automatique EAT6. De quoi offrir un regain d’intérêt à ce modèle.
Opel Insignia : la discrète
Dans les limites de l’Hexagone, l’Insignia mène une carrière plutôt discrète. Elle ne cesse pourtant d’étonner. En effet, cette grande familiale est revenue l’an dernier sur le devant de la scène, en raison d’un recul spectaculaire de ses émissions de CO2. Pas plus de 98 g/km dans ses versions 2.0 CDTI ecoFLEX 120 et 140 ch, voilà qui relève de l’exploit et interpelle à juste titre les gestionnaires de flotte et les comptables. Ainsi appareillée, l’Insignia offre des chronos qui n’ont rien d’époustouflant mais conviennent à l’esprit de ce modèle privilégiant la vie à bord, avec de l’espace à profusion et du confort. Le comportement se révèle au-dessus de tout soupçon.
Le break, dénommé Sports Tourer, s’inscrit dans la même veine et se donne une allure « gentleman farmer » dans sa version Country, avec ou sans transmission intégrale.
Peugeot 508 SW : navire amiral
Bien placée parmi les familiales, la 508 vient d’améliorer sa copie tout en affirmant son caractère statutaire. Au rang des changements, on recense notamment une nouvelle face avant, une console centrale remaniée avec écran tactile, mais aussi de nouveaux équipements et, en diesel, des motorisations Euro 6 grâce à l’apport de la technologie BlueHDi. De quoi renforcer l’attractivité d’un produit qui n’en était déjà pas dénué. Dès son apparition en 2011, la 508 a su gagner la confiance des entreprises, par son approche mêlant une certaine tradition française de l’automobile à une modernité assumée. Parmi les arguments mis en avant par ce modèle, la très accueillante version SW valorise auprès des professionnels une soute remarquable en volume. Un break également capable de musarder en chemin dans sa configuration RXH.
Skoda Superb : grand volume
Si le besoin d’espace se fait crucial, il devient tentant, à budget équivalent, de changer de segment. Au fil du temps, Skoda est un peu devenu le spécialiste de ce type de transaction. Dans le cas présent, la Superb propose d’accéder à l’hospitalité d’une grande routière, avec des tarifs de familiale. Il suffit d’entrouvrir les portes pour constater la différence : les cotes intérieures laissent pantois. L’adoption d’un coffre à double ouverture, malle ou hayon, accentue cette impression. Et si la berline ne suffit pas à combler les attentes en matière de chargement, le break y parviendra. Reposant sur une plate-forme de Passat légèrement étirée en longueur, la Superb offre un comportement homogène doublé d’un confort appréciable. Avec ses motorisations signées Volkswagen, elle peut bénéficier d’une transmission intégrale.
Lexus IS : le choix de l’hybride
Avec l’hybridation, les inconditionnels de l’essence affichent leurs convictions écologiques sans plomber le budget de leur société. Et des avantages fiscaux, comme un bonus conséquent et une exonération de TVS pendant deux ans, encouragent le passage à l’acte. Avec ses 99 g de CO2, la nouvelle Lexus IS 300h remplit les conditions d’éligibilité à ces mesures gouvernementales ; l’occasion de découvrir les bienfaits de l’hybride appliqués à une berline familiale aussi luxueuse que confortable. En présentation comme en dotation, cette Lexus ne ménage pas ses efforts pour soutenir la comparaison avec les best-sellers germaniques. Agrément de conduite aussi, pour peu que l’on se soumette aux lois d’une transmission à variation continue impliquant l’usage de la douceur. Enfin, en ville, on peut parcourir 3 km en mode électrique !
Porsche Macan : un rêve d’évasion
Il ne lui aura pas fallu bien longtemps pour devenir la coqueluche des chefs d’entreprise. Il faut avouer que le Macan a bien des talents, y compris celui de se faire désirer. La première dotation pour la France vite épuisée (tout de même 1 500 unités), voilà qu’il faut patienter de six à huit mois, selon les versions, pour être livré. Un engouement justifié, ce proche cousin de l’Audi Q5 – il en reprend la plate-forme mais aussi de nombreux éléments – redistribue les cartes sur le marché des SUV compacts premium, notamment par une optionnelle suspension pneumatique qu’il est le seul à proposer. Comportement incisif, voire sportif, son registre s’avère à la hauteur de la réputation des produits de la marque. Bien sûr, pour le tarif, le Macan ne boxe pas dans la même catégorie que les autres membres de notre sélection.