Haut de gamme et luxe : l’offre s’etoffe, le marche reprend

Le haut de gamme hexagonal semble sorti de sa descente vertigineuse dans les immatriculations et, passé le double couperet de la crise financière de 2008 et de l’instauration du malus, ce marché repart à la hausse. Depuis deux ans, les constructeurs ont su « policer » leurs offres avec des véhicules de plus en plus sobres et de nouvelles générations de voitures au style moins agressif, moins ostentatoire et plus acceptable aux yeux des citoyens.
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Toujours plus sévères, les normes d’émissions de CO2, longtemps contestées par les constructeurs, sont dorénavant admises et servent même de référence à atteindre : passer sous le seuil des 155 g/km de CO2, c’est se voir attribuer le label « propre » pour une berline luxueuse et pouvoir ainsi justifier, sur des versions plus puissantes, des émissions qui dépassent allègrement les 200 g.

Avec une offre réorientée cette année, il redevient donc possible de choisir un haut de gamme sans susciter la désapprobation des collaborateurs de l’entreprise. Et, cerise sur le gâteau, la baisse des rejets de CO2, directement liée à une plus grande sobriété, permet d’abaisser encore les coûts d’usage et de détention.

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