
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Actuellement, c’est plus précisément le renouvellement du BMW X5 qui capte l’attention, avec la diffusion officielle de clichés illustrant d’ultimes tests avant commercialisation. Un dernier galop d’essai, plutôt musclé et en version camouflée dans les sables d’Afrique Australe, et qui en dit long sur la personnalité de cette quatrième génération. Le constructeur bavarois n’entend pas commercialiser un SUV d’opérette mais bel et bien un solide gaillard capable d’affronter toutes les situations.
Le BMW X5 se fait attendre
C’est d’ailleurs la tendance parmi les grands formats du marché, contrairement aux SUV...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Actuellement, c’est plus précisément le renouvellement du BMW X5 qui capte l’attention, avec la diffusion officielle de clichés illustrant d’ultimes tests avant commercialisation. Un dernier galop d’essai, plutôt musclé et en version camouflée dans les sables d’Afrique Australe, et qui en dit long sur la personnalité de cette quatrième génération. Le constructeur bavarois n’entend pas commercialiser un SUV d’opérette mais bel et bien un solide gaillard capable d’affronter toutes les situations.
Le BMW X5 se fait attendre
C’est d’ailleurs la tendance parmi les grands formats du marché, contrairement aux SUV compacts : ici, le plus souvent, on préserve ses facultés à parcourir le vaste monde. Toujours est-il que le prochain X5 sera fidèle à cette tradition. Présenté cet été et commercialisé au Mondial de Paris, il devrait rester aussi imposant (4,89 m actuellement), avec de nombreux emprunts aux Série 5 et 7, notamment dans l’équipement. Il en découlera forcément un nouvel X6, mais pas avant l’an prochain.
Pour ceux qui ne pourraient attendre, le X5 figure toujours en concession. Et il s’appuie sur la sobriété d’une configuration sDrive25d de 231 ch à 139 g pour postuler dans les sociétés (à partir de 57 350 euros, 59 800 en 7 places). Pour le reste, l’xDrive reprend ses droits, toujours en 25d de 231 ch à 146 g (à partir de 60 400 euros), mais aussi en 30d et 40d de 258 et 313 ch, tous deux à 183 g (à partir de 70 550 et 75 550 euros). Sans oublier l’xDrive40e hybride rechargeable de 313 ch à 77 g (à partir de 75 750 euros).
Quant au X6 en diesel, il ne retient que les propositions les plus performantes : xDrive30d de 258 ch et xDrive40d de 313 ch, toujours à 183 g (à partir de 74 300 et 79 500 euros). Avant de refermer le chapitre BMW, signalons que la famille ne tardera pas à s’élargir avec l’arrivée d’un X7 et probablement d’un X8.
Pour le Mercedes GLE aussi, la relève est en approche. La dénomination remonte à 2015 et accompagne le ML depuis son restylage ; Mercedes procédait alors à une réorganisation de sa gamme dans ses intitulés. Le GLE est donc une Classe M de 2011 rebadgée et qui ne va pas tarder à passer le relais.
Bientôt la relève pour le GLE
La prochaine génération du GLE imprimera son style sur celui du GLC, tout en profitant des bienfaits d’une nouvelle plate-forme qui lui fera perdre du poids. L’hybride rechargeable sera au programme, ainsi que la reconduction du 4-cylindres 2.0 en diesel.
Signe qui ne trompe pas sur le caractère imminent de la succession du GLE, Mercedes a procédé fin mai à une épuration du catalogue de la génération actuelle où seul subsiste le 350 d 4Matic de 258 ch à 199 g (à partir de 65 800 euros). Sursis du côté du GLE Coupé, et là aussi le 350 d 4Matic est le seul diesel référencé (à partir de 72 700 euros).
Pour davantage d’espace, il convient de se tourner vers le GLS qui ne craint pas grand monde en ce domaine. Particulièrement imposant (5,12 m), il est en mesure d’accueillir confortablement sept personnes et leurs nombreux bagages. Contrepartie de cette faculté, un référencement à 210 g qu’il convient d’assumer en 350 d 4Matic de 258 ch (à partir de 90 150 euros). Encore plus élitiste, sous le signe de l’étoile, le G change de vie tout en renonçant au diesel. Du moins pour l’instant. La disponibilité en 350 d n’est pas attendue avant 2019.
Le Q7 garde la tête
Son renouvellement en 2015 aura conduit l’Audi Q7 à prendre l’ascendant sur ses principaux concurrents. Il a été le premier à manifester un intérêt pour la conduite autonome, une émancipation qui trouve son origine dans la multiplication des aides à la conduite.
Physiquement, le Q7 compte aussi parmi les premiers adeptes de la cure d’amaigrissement. Plusieurs quintaux perdus, cela vous revigore le comportement. Et il se montre dynamique et très agile avec ses quatre roues directrices (voir notre essai flash). Autre atout, ses 5,05 m donnent le choix entre 5 ou 7 places. Et puis, présentation et finition se montrent à la hauteur de la réputation d’Audi.
Enfin, le Q7 ne carbure qu’au diesel : V6 3.0 TDI ultra de 218 ch à 144 g (à partir de 62 000 euros, 66 490 en 7 places) ou sa variante à 272 ch à 154 g (à partir de 66 380 euros, 70 870 en 7 places). Une offre à laquelle s’ajoute une version e-tron quattro en hybride rechargeable établie sur la base de ce V6 3.0 TDI dont la puissance cumulée atteint 373 ch pour 48 g (à partir de 83 260 euros).
Enfin, la révélation du Q8 n’était plus qu’une question de semaines lors de notre bouclage. Il est probable que cet imposant coupé, annoncé comme extrêmement raffiné, fasse au salon de Shanghai sa première apparition publique. Si l’idée d’un diesel ne l’effraie pas, il accordera peut-être sa confiance au V8 bi-turbo de 435 ch qui œuvre déjà sous le capot du SQ7 TDI.
Le Touareg fait peau neuve
Par son approche et ses tarifs, le dernier Touareg de Volkswagen vient de s’immiscer dans le débat. Son indéniable montée en gamme passe entre autres par le volet numérique : une immense dalle en guise d’instrumentation réunit deux grands écrans (12 et 15 ’’) que ses concurrents lui envient.

Tout en portant sa longueur à 4,88 m, ce Touareg reprend les soubassements des Q7 et Cayenne à quelques détails près. Plus svelte qu’avant, il conserve une capacité d’emport record. Aussi confortable qu’agréable à mener, il conserve l’estime de ceux qui l’ont choisi pour tracter depuis des années. Malgré ses origines sahariennes, il confirme que luxe et capacités de franchissement ne sont pas incompatibles.
Lors de la rédaction de ce guide, les tarifs du Touareg n’étaient pas encore connus mais seulement estimés pour ses versions V6 3.0 TDI de 231 et 286 ch (à partir de 56 000 et 71 000 euros). Le V8 TDI étagé à 420 ch suivra en 2019.
Chez Porsche, pas de diesel pour le nouveau Cayenne lancé l’an passé, mais une version hybride rechargeable établie sur la base d’un V6 essence. Soit la bagatelle de 462 ch en puissance cumulée et officiellement 44 km d’autonomie en électrique, le tout couronné d’une homologation à 72 g (à partir de 92 304 euros).

Cet E-Hybrid exploite toutes les qualités intrinsèques du Cayenne, mais embarquer des batteries majore la pesée et altère l’agilité. Toutefois, les performances restent exceptionnelles et le procédé favorise l’insertion en entreprise. Notons que si l’esprit se veut sportif, le Cayenne prend grand soin de ses occupants, y compris à l’arrière. Enfin, là encore, le numérique a la main mise sur l’instrumentation.
Souvent considéré comme la principale alternative aux productions d’outre-Rhin, le Volvo XC90 déborde aussi d’attention dans son aménagement intérieur. Ses 4,95 m procurent l’espace nécessaire à la réalisation d’un salon roulant au parfum scandinave. Ambiance chaleureuse et confort indéniable caractérisent ce géant auquel il est bien difficile de résister dès qu’il est question de voyager. La sécurité s’est toujours voulue la priorité affichée par le constructeur suédois, ce dont le XC90 tire une expérience et de nombreux dispositifs.

Volvo toujours en embuscade
La feuille de route du XC90 s’articule autour d’un 4-cylindres 2.0 décliné sur l’ensemble de la gamme. Mais signe des temps, l’offre se cantonne en 2018 au seul D5 AWD AdBlue de 235 ch à 158 g (à partir de 63 000 euros, 64 500 en 7 places), épaulé par le T8 Twin Engine, un tandem hybride essence rechargeable alliant 320 ch en thermique à 87 ch en électrique, pour une homologation à 59 g (à partir de 79 700 euros).
Au début de ce chapitre consacré aux SUV, nous évoquions avec le BMW X5 la volonté de préserver une image d’aventurier. Avec Land Rover, on est dispensé de s’interroger sur les capacités des modèles à concilier positionnement haut de gamme et émancipation du goudron. Le nouveau Discovery y ajoute, en 4,97 m, des vertus familiales et de transport incomparables.
En libre circulation depuis l’an dernier, ce baroudeur patenté a tout pour plaire. Le Discovery s’étant débarrassé d’une bonne part de ses kilos en trop, l’agrément a progressé avec ce changement de génération. Au menu des motorisations nous trouvons un 2.0 SD4 de 240 ch à 192 g (à partir 58 600 euros) et un 3.0 SDV6 de 306 ch à 199 g (à partir de 68 000 euros).
Autre nouveauté, le Velar ou l’élégance incarnée préfère séduire plutôt que miser sur le volume de chargement, malgré ses 4,80 m. Sa mission : contrer les émanations en coupé des grands SUV. Si l’on s’en tient au style, la victoire lui est déjà acquise par K.O. Sous son capot résident au choix : un 4-cylindres 2.0 en D180 de 180 ch à 151 g (à partir de 56 600 euros) ou en D240 pour 240 ch à 169 g (à partir de 60 800 euros) ; et un V6 3.0 bi-turbo en D275 de 275 ch à 175 g (à partir de 63 335 euros) ou en D300 de 300 ch aussi à 175 g (à partir de 65 100 euros).
Dans la famille Range Rover, le Velar s’intercale entre l’Evoque et le Sport qui n’est autre que le reflet du Range Rover originel dans un encombrement à peine plus réduit (4,85 m). Son point fort : ne pas pratiquer les tarifs du modèle qui l’a inspiré. La diminution du format s’avère aussi profitable à la dynamique. Quant à son succès commercial, il est à l’image de la pertinence de ses choix.

Land Rover décline ses gammes
Récemment, la conversion du Sport à l’hybride rechargeable, sous l’appellation P400e, aligne 404 ch obtenus par l’intermédiaire d’un 4-cylindres essence 2.0 de 300 ch, pour 64 g (à partir de 88 500 euros). Cette configuration a tout lieu de faire tendre l’oreille aux gestionnaires de flotte. Mais elle ne doit pas faire oublier que le Range Rover pratique le diesel en S4D 2.0 de 240 ch à 164 g (à partir de 65 100 euros), en TDV6 3.0 de 258 ch à 182 g (à partir de 69 700 euros) ou en SDV6 3.0 de 306 ch à 185 g (à partir de 78 900 euros), voire en SDV8 4.4 de 339 ch à 209 g (à partir de 78 900 euros).
Le Range Rover symbolise depuis des lustres le prestige automobile et se conjugue désormais selon deux empattements (5,00 et 5,20 m). Lui aussi s’est engouffré dans la voie de l’hybridation selon un schéma partagé avec le Range Rover Sport, pour des émissions identiques. Le P400e annonce donc 404 ch à 64 g (à partir de 120 400 euros). À comparer aux 182 g des 258 ch du TDV6 3.0 (à partir de 100 800 euros) ou aux 219 g des 339 ch du SDV8 4.4 (à partir de 118 800 euros).
Le robuste Grand Cherokee
Autre acteur historique du monde du tout-terrain, Jeep peut toujours tabler sur son Grand Cherokee au parfum d’Amérique. Sur les rangs depuis 2010, cet indien ne devrait plus tarder à passer la main. De constitution robuste et associé à un V6 3.0 MultiJet de 250 ch à 184 g, il patiente (à partir de 57 400 euros). Ce moteur est déjà d’origine transalpine, tout comme son avenir qui passera par une plate-forme fournie par Alfa Romeo.
Le groupe FCA est détendeur, entre autres, d’Alfa Romeo et Jeep, mais aussi de Maserati qui, avec le Levante, propose sa vision du SUV haut de gamme. En atteignant la barre des 5,00 m de long, l’objet qui en résulte ne passe pas inaperçu. Derrière l’impressionnante calandre ornée du légendaire trident, le V-6 3.0 de 275 ch certifié à 189 g apparaît presque sage. En 5,00 m de long, le rendre logeable n’était pas insurmontable et le comportement se veut à la hauteur des espérances (à partir de 75 200 euros).

Physique impressionnant également chez Lexus avec le RX dont l’actualité repose sur l’arrivée d’une version L à 7 places. Ce best-seller a pour l’occasion été étiré en longueur (5,00 m, contre 4,89 m) afin d’implanter la troisième rangée d’assises. L’intervention majore les émissions de quelques grammes, à 136 g exactement, et bien sûr le prix (à partir de 72 100 euros).
Ce RX 450h L vient épauler le 450h commercialisé depuis 2015. Un pionnier de l’hybridation dont la dernière génération a gagné en intérêt par un comportement plus avenant. L’ensemble, soit un V6 3.5 essence et deux moteurs électriques, contribue dans son fonctionnement à cette amélioration. En l’absence de recharge possible, l’homologation s’élève à 122 g pour 313 ch en puissance cumulée. En revanche, sans coûteuse batterie pour stocker l’énergie, le tarif reste contenu (à partir de 65 200 euros).

Tesla mise sur le Model X
Chez Tesla, la question ne se pose pas en ces termes puisque l’américain ne jure que par l’électrique. Son Model X aux proportions monumentales (5,03 m) offre une habitabilité inhabituelle, avec la reconduction, comme sur la Model S, du principe d’un double coffre (avant et arrière) en complément d’un espace configurable jusqu’à sept occupants.
L’originalité ne réside pas seulement dans les ouvrants en ailes de mouette, mais aussi dans les performances hors du commun. Parmi les nombreuses similitudes avec la Model S, l’autonomie de ce Model X se veut à la carte : 75D (333 ch) pour 75 kWh et 417 km (à partir de 86 050 euros) ; 100D (422 ch) pour 100 kWh et 565 km (à partir de 105 650 euros) ; et un très exclusif P100D (611 ch) pour 540 km et surtout un 0 à 100 km/h en 3,1 s (à partir de 151 300 euros). Tous ses tarifs s’entendent bonus déduit.