
L’évasion quatre étoiles
Avec les SUV, le haut de gamme s’est trouvé un terrain d’expression à la hauteur de ses ambitions. Grand pourvoyeur du genre, Mercedes a procédé l’an dernier à un bouleversement des appellations dans sa gamme. Et ce, afin d’obtenir plus de rationalité dans la classification des modèles, mais aussi afin de préparer l’avenir et l’intégration de nouveaux produits, accroissant encore le nombre des propositions.
En attendant, le bien connu et très apprécié Classe M (4,80 m) est devenu le GLE. Rappelons que le renouvellement de ce best-seller remonte à 2011. À l’époque, la crise était passée par là et il était déjà question...
L’évasion quatre étoiles
Avec les SUV, le haut de gamme s’est trouvé un terrain d’expression à la hauteur de ses ambitions. Grand pourvoyeur du genre, Mercedes a procédé l’an dernier à un bouleversement des appellations dans sa gamme. Et ce, afin d’obtenir plus de rationalité dans la classification des modèles, mais aussi afin de préparer l’avenir et l’intégration de nouveaux produits, accroissant encore le nombre des propositions.
En attendant, le bien connu et très apprécié Classe M (4,80 m) est devenu le GLE. Rappelons que le renouvellement de ce best-seller remonte à 2011. À l’époque, la crise était passée par là et il était déjà question de réduire de façon drastique ses émissions. L’adoption, l’an passé, d’une nouvelle transmission automatique à 9 rapports a encore amélioré le score de ce GLE, tout comme l’intégration d’une version à deux roues motrices. Au final, l’offre débute par un 250 d animé par un 4-cylindres 2.2 de 204 ch à 140 g (à partir de 57 550 euros).
Le GLE aligne ses déclinaisons
La variante 4Matic lui emboîte le pas à 149 g (à partir de 60 550 euros), avant que n’entre en action le V6 3.0 de 258 ch du 350 d 4Matic, à hauteur de 169 g (à partir de 65 050 euros). Au sommet de la pyramide et en hybride rechargeable, le GLE 500 e associe les 333 ch d’un V6 3.0 essence, aux 116 ch d’un moteur électrique, pour une homologation n’excédant pas les 78 g (à partir de 87 050 euros).
Depuis son changement de patronyme, le nouveau GLE a donné naissance au GLE Coupé qui, en diesel, n’est édité qu’en 350 d 4Matic, donc dans une version 258 ch, pour un référencement cette fois à 180 g (à partir de 70 550 euros).
Nettement plus imposant (5,12 m), mais aussi beaucoup plus cher, le monumental GLS (ex-GL) adopte, lui aussi, le principe d’une seule motorisation diesel et c’est une nouvelle fois le V6 3.0 et ses 258 ch qui sont mis à contribution pour des émissions mesurées à 180 g (à partir de 88 000 euros). Un tel gabarit garantit un espace exceptionnel où jusqu’à sept personnes sont assurées de séjourner dans le plus grand confort.
Autre géant, l’imperturbable G poursuit une incroyable carrière débutée à des fins militaires au début des années 70. De cette vie sous les drapeaux, il a conservé un châssis à toute épreuve et un penchant pour l’aventure. Sa reconversion dans le civil l’a toutefois rendu familier des beaux quartiers.
Au fil des décennies, ce G n’a cessé de monter en gamme, au point d’atteindre des sommets tarifaires (à partir de 91 800 euros), jusque dans son unique version diesel : un 350 d à base de V6 3.0 de 245 ch homologué à 261 g – profil et tonnage obligent.
CO2 en baisse pour le BMW X5
Principal rival du GLE, le BMW X5 représente également un incontournable du secteur. Pour lui aussi, le recours au 4-cylindres s’est avéré indispensable au recul de la consommation.
Là encore, le résultat se montre spectaculaire, avec un enregistrement à 139 g dans une version sDrive25d (« s » pour deux roues motrices) forte de 231 ch et accouplée d’emblée à une boîte automatique à 8 rapports (à partir de 54 650 euros). Avec 146 g, le xDrive25d (variante à transmission intégrale) se veut à peine moins frugal (à partir de 57 650 euros). En motoriste avisé, BMW poursuit la démonstration en 6-cylindres avec les xDrive30d (258 ch) et xDrive40d (313 ch), à 156 et 157 g (à partir de 68 000 et 73 000 euros).
La similitude avec Mercedes se poursuit avec une configuration hybride rechargeable, xDrive40e, de puissance certes plus modeste (313 ch), mais plus abordable (à partir de 73 000 euros), car faisant appel à un 4-cylindres essence, pour des émissions comparables, avec 77 g. Le X5 se démarque cependant du GLE en étant le seul à aligner une version 7 places.
Le BMW X6 joue la carte de la puissance
Autre initiative qui demeure toujours profitable pour le constructeur bavarois, le X6 et son profil atypique confirment l’existence d’une clientèle en quête de différence ; d’où la reconduction de l’expérience avec une deuxième génération ne fréquentant, tempérament oblige, que les plus puissantes des motorisations. Ce qui se traduit en diesel par des versions xDrive30d et xDrive40d, de respectivement 258 et 313 ch, pour 157 et 163 g (à partir de 72 800 et 77 800 euros).
L’Audi Q7 joue la carte de la sobriété
Audi est bien évidemment de la partie mais fait un peu cavalier seul. En effet, avec ses 5,05 m en longueur, son Q7 ne fait pas dans la demi-mesure. Avantage de la formule : être certain de combler les attentes en matière de contenance. Le représentant des anneaux argumente sur l’espace disponible (5 ou 7 places) mais aussi, depuis son changement de génération, sur son bagage technologique.
Ce renouvellement a aussi été pour le Q7 l’occasion de s’offrir une cure d’amaigrissement au bénéfice de la consommation : 144 g en V6 3.0 TDI ultra de 218 ch (à partir de 60 540 euros) et 149 g pour la mouture à 272 ch de ce moteur (à partir de 64 840 euros). Pour lui aussi, l’hybride rechargeable constituait un passage obligé, avec seulement 48 g pour une version V6 3.0 TDI e-tron quattro fournissant 373 ch en puissance cumulée.
De par le niveau et la qualité de ses prestations, le Volkswagen Touareg décroche sans problème sa place dans notre sélection. Il suffit de se glisser à bord pour s’en convaincre, l’accueil est digne des meilleures productions. Le confort est à l’avenant, tout comme le comportement. Son restylage en 2014 s’est accompagné d’une optimisation de l’offre.
Au menu de ce Touareg, V6 3.0 TDI en 204 ou 262 ch selon les besoins, pour des émissions identiques au gramme près, à savoir 173 ou 174 g ; mais la marche est grande au tarif en raison d’une différence de dotation (à partir de 54 970 et 67 910 euros).
Proche parent du Touareg, le Porsche Cayenne apparaît plus affûté. Ce qui se vérifie dans les faits. En entrée de gamme, nous retrouvons pourtant le même V6 3.0 TDI de 262 ch débouchant sur les mêmes émissions, soit 173 g (à partir de 72 890 euros). Mais le Cayenne y ajoute un V8 4.2 et biturbo qui porte le Diesel S à 385 ch, mais aussi à 209 g (à partir de 90 530 euros).
Porsche Cayenne ou Volvo XC90 ?
Pour plus d’efficience, il convient de se tourner vers une version S-E-Hybrid incluant désormais la recharge pour seulement 79 g, et ce, sans perdre de vue l’obtention de 416 ch en puissance cumulée, grâce à un V6 3.0 essence déjà musclé (à partir de 88 760 euros). Notons que le Cayenne a été restylé en 2015.
Depuis l’an dernier, avec le Volvo XC90, les SUV d’outre-Rhin se sont trouvé un sérieux concurrent. Voici le constructeur suédois de retour au plus haut niveau, avec un modèle particulièrement pertinent dans ses choix. Ambiance chaleureuse et confort remarquable, l’agrément se veut total. À cela s’ajoutent une prestance indéniable (4,95 m), mais aussi suffisamment d’espace vital pour une configuration 7 places.
L’usage unique du 4-cylindres autorise ce XC90 à se montrer très vertueux sur les émissions : pas plus de 136 g en D4 de 190 ch (à partir de 50 600 euros) et 149 g en D5 AWD de 235 ch (à partir de 54 400 euros). L’hybride rechargeable figure aussi parmi les propositions, avec un très performant XC90 T8 Twin Engine combinant 320 ch en thermique (essence) et 87 ch en électrique, pour un référencement à 49 g (à partir de 81 000 euros).
Le Range Rover se dédouble en version Sport
Le haut de gamme reste aussi une tradition chez Land Rover, avec un Range Rover Sport qui s’inspire largement du Ranger Rover, sans en pratiquer les tarifs. Troublante ressemblance jusque dans les prestations.
Les motorisations sont d’ailleurs identiques : TDV6 3.0 de 258 ch à 182 g (à partir de 64 000 euros), TDV6 3.0 de 306 ch à 185 g (à partir de 80 900 euros), et SDV8 4.4 de 339 ch à 219 g (à partir de 90 900 euros). Enfin, ce Range Rover Sport pratique lui aussi l’hybridation avec un SDV6 3.0 Hybride diesel de 354 ch enregistré à 164 g (à partir de 90 600 euros). Reste au Range Rover de coiffer son émule par ses dimensions plus imposantes (5,00 m, voire 5,20 m en empattement long, contre 4,85 m pour le Range Rover Sport), mais aussi par l’aura qui enveloppe ce fleuron de l’industrie automobile britannique.
Les tarifs témoignent du caractère inclassable de ce véhicule de tous les superlatifs, mais aussi de son extrême raffinement : TDV6 3.0 de 258 ch à 182 g (à partir de 97 300 euros), SDV8 4.4 de 339 ch à 219 g (à partir de 116 100 euros), et SDV6 3.0 Hybride de 354 ch à 164 g (à partir de 135 500 euros).
Jeep résonne également comme une légende. Son Grand Cherokee compose aujourd’hui entre ses origines américaines et l’influence italienne du groupe auquel il appartient. Et son diesel est transalpin, un V6 3.0 CRD MultiJet de 250 ch affiché à 184 g (à partir de 56 900 euros).
Plus méconnue, mais pas moins pertinente, sa version Flexfuel mérite qu’on l’examine de près : elle met en œuvre un V6 3.6 de 286 ch abreuvé au bioéthanol (E85), et bénéficie d’avantages fiscaux malgré ses 225 g de CO2 (à partir de 63 900 euros).
Hybride et design pour le Lexus RX
Avec plus de 2 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde, le Lexus RX n’a apparemment, quant à lui, plus besoin de convaincre sur le bien-fondé du procédé d’hybridation qui l’accompagne depuis quatre générations. La dernière en date vient tout juste de débuter sa carrière, tout en mettant un terme à la discrétion qui était généralement de mise pour ce modèle.
Comme le NX, le nouvel RX a décidé de marquer les esprits en optant pour un design futuriste, validant ainsi son fort contenu technologique. Cette silhouette empreinte de modernité a aussi gagné en longueur (4,89 m) pour améliorer le séjour à bord. Ce monde du silence s’apprécie pour l’heure dans une unique configuration 450h à base de V6 3.5 essence qui, après le renfort de deux moteurs électriques, totalise 313 ch, pour des émissions mesurées à 122 g (à partir de 64 900 euros).
Autre événement du moment, Maserati s’invite à la fête avec le spectaculaire Levante. L’objectif est clairement d’aller titiller le gratin des SUV d’outre-Rhin. Le style se veut flamboyant, sans nuire pour autant à l’habitabilité de ce grand SUV aux allures de coupé (5,03 m). L’aménagement intérieur est luxueux, mais classique. En diesel, le Levante confie sa progression à un V6 3.0 de 275 ch fourni par VM Motori (à partir de 72 800 euros). Premières livraisons en septembre.
Enfin, rappelons l’existence de l’Infiniti QX70, autre SUV à forte personnalité, plutôt habile avec ses quatre roues directrices, mais désormais pénalisé par des émissions un peu trop élevées dans sa version diesel : 3.0d de 238 ch à 225 g (à partir de 54 670 euros).