Région Hauts-de-France : fleet management et flotte verte
Région Hauts-de-France : fleet management et flotte verte
Pour ses 540 véhicules en acquisition, la région Hauts-de-France s’est tournée vers l’Ugap et s’est offert les services d’un fleeteur avec pour objectif d’optimiser la gestion de sa flotte. En parallèle, la région cherche à verdir ses véhicules en optant pour des modèles carburant à l’électricité, au GNV et au bioéthanol, avec des gains à la clé.
En 2019, la région Hauts-de-France a commandé dix Kangoo Z.E. et vingt Yaris hybrides, et s’apprête à commander vingt Zoé. La région installe aussi trente bornes de recharge électrique par an, soit un objectif d’une centaine de bornes en trois ans.
Pour le financement de ses véhicules, la région Hauts-de-France a choisi l’acquisition plutôt que la location. « Grâce à l’Ugap, nous obtenons des réductions de 25 à 35 % sur les prix catalogue des constructeurs. Dans ces conditions, il est financièrement plus intéressant d’acheter des véhicules neufs et de les revendre quand ils ont un peu moins de dix ans », explique Gilles Ruysschaert, le directeur général adjoint en charge du pôle support technique de la région.
Pour sa flotte, l’équipe technique de la région effectue les contrôles de niveaux, les changements d’essuie-glace ou d’autres interventions de base. « Pour le reste, nous travaillons...
Pour le financement de ses véhicules, la région Hauts-de-France a choisi l’acquisition plutôt que la location. « Grâce à l’Ugap, nous obtenons des réductions de 25 à 35 % sur les prix catalogue des constructeurs. Dans ces conditions, il est financièrement plus intéressant d’acheter des véhicules neufs et de les revendre quand ils ont un peu moins de dix ans », explique Gilles Ruysschaert, le directeur général adjoint en charge du pôle support technique de la région.
Pour sa flotte, l’équipe technique de la région effectue les contrôles de niveaux, les changements d’essuie-glace ou d’autres interventions de base. « Pour le reste, nous travaillons avec le fleeteur Fatec, la solution de gestion de l’Ugap. Nous pouvons ainsi harmoniser la gestion des interventions sur les véhicules : pour les entretiens courants mais aussi en cas d’accidents ou de bris de glace par exemple », reprend le responsable.
Un outil de gestion
Pour Gilles Ruysschaert, l’apport du fleeteur tient aussi à son outil de gestion : « Il nous permettra de mieux connaître l’utilisation des véhicules et de gérer l’autopartage. Nous faisions jusqu’ici appel à des outils internes pour cette gestion : quand les agents avaient besoin d’un véhicule, ils envoyaient une demande par e-mail ou passaient par une application sur l’intranet. »
Gilles Ruysschaert, directeur général adjoint en charge du pôle support technique de la région Hauts-de-France
L’amélioration de l’impact écologique de la flotte entre aussi dans la politique générale de la région. « Nous suivons un programme pluriannuel d’investissements de l’ordre de 2 millions d’euros par an d’achat de véhicules sur trois ans pour rénover le parc avec des modèles propres », expose Gilles Ruysschaert. En 2019, la région a commandé dix Kangoo Z.E. électriques produits à Maubeuge, vingt Yaris hybrides produites à Onnaing, et elle s’apprête à commander vingt Zoé. Avec des résultats : « Selon nos calculs, au vu du kilométrage moyen effectué par nos agents, le remplacement d’un diesel par un véhicule électrique, location de la batterie comprise, nous amène à dégager une économie de 460 euros par an. Pour un hybride, ce montant s’élève à environ 110 euros par an. »
L’augmentation du nombre de véhicules électriques implique aussi l’équipement en bornes de recharge. « Nous sommes sur un rythme d’installation de trente bornes électriques par an pour nos sites. En trois ans, nous allons nous doter d’une centaine de bornes. Les véhicules propres seront principalement basés à Lille et Amiens. Mais nous allons aussi mettre à disposition des 280 lycées du territoire des utilitaires électriques notamment. Ils seront employés par les équipes techniques. » Gilles Ruysschaert veut aussi essayer quelques véhicules GNV, des Volkswagen Up! qui pourront s’alimenter dans les stations de la région : « Nous souhaitons à terme les faire rouler au biogaz grâce à plusieurs projets prévus dans la région. »
Électrique, GNV et bioéthanol
La région a aussi passé un marché pour des boîtiers bioéthanol qui vont être installés sur l’ensemble des véhicules anciens du parc, soit 80 véhicules sans-plomb 95. Les modèles plus récents ne sont pas concernés pour préserver la garantie constructeur. « Nous estimons que nous aurons amorti l’investissement des boîtiers, environ 750 euros, au bout d’un an environ. En effet, la surconsommation d’environ 20 % de bioéthanol E85 est largement compensée par son prix environ 60 % moins élevé que celui du sans-plomb 95 », conclut Gilles Ruysschaert.
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