Holding Bouygues Construction : crédit mobilité, mode d’emploi
La Holding Bouygues Construction, dont le siège est basé à Saint-Quentin-en-Yvelines (78), a mis en place le principe du crédit mobilité pour ses salariés. Ce fonctionnement concerne à l’heure actuelle une quarantaine de conducteurs qui ont renoncé au véhicule de fonction et bénéficient en contrepartie d’une large palette de services de mobilité.
Au sein de la Holding Bouygues Construction, les salariés qui optent pour le crédit mobilité ont deux possibilités : un renoncement total au véhicule ou un renoncement partiel en combinant le crédit mobilité avec un véhicule électrique, la Zoé, ou un petit véhicule thermique, la Clio. Le montant du crédit mobilité est calculé en fonction du budget véhicule annuel. Ce budget est attribué selon le statut du salarié et se base sur le TCO du véhicule, d’une valeur de 4 000 à 8 600 euros par an.
Si le renoncement au véhicule de fonction est total, l’équivalent d’un loyer annuel est proposé en ligne de crédit. Avec un renoncement partiel en...
Au sein de la Holding Bouygues Construction, les salariés qui optent pour le crédit mobilité ont deux possibilités : un renoncement total au véhicule ou un renoncement partiel en combinant le crédit mobilité avec un véhicule électrique, la Zoé, ou un petit véhicule thermique, la Clio. Le montant du crédit mobilité est calculé en fonction du budget véhicule annuel. Ce budget est attribué selon le statut du salarié et se base sur le TCO du véhicule, d’une valeur de 4 000 à 8 600 euros par an.
Si le renoncement au véhicule de fonction est total, l’équivalent d’un loyer annuel est proposé en ligne de crédit. Avec un renoncement partiel en revanche, le coût de la Zoé ou de la Clio est déduit de la ligne de crédit mobilité mise à disposition du collaborateur.
Un renoncement total ou partiel
« Ce crédit est géré par la start-up Ubeeqo. Avec l’appli, le collaborateur utilise le montant auquel il a droit en location de voitures, achat de billets de train, d’avion en métropole. Il peut aussi recourir à des services de voitures ou vélos partagés, régler des notes de taxi, péage et parking, etc. Il fait appel à ces services de mobilité aussi bien pour ses besoins personnels que professionnels. Son avantage en nature, déclaré sur le bulletin de salaire pour la voiture, est maintenu avec le service de crédit mobilité », expose Vincent Nicot, le DRH de la Holding Bouygues Construction.
En 2017, le crédit mobilité a été expérimenté par les salariés les plus jeunes de la Holding Bouygues Construction. Ceux-ci exerçaient principalement en Île-de-France, entre autres lors de la rénovation de grands hôtels parisiens. Le succès de ce test a poussé à étendre ce dispositif à l’ensemble du personnel. Car si les jeunes urbains ont saisi l’opportunité d’un crédit mobilité qui se substituait à une voiture trop encombrante, le crédit mobilité a séduit, à l’autre bout de l’échelle hiérarchique, un certain nombre de directeurs. « Eux y sont passés en remplacement de gros véhicules de type Espace ou 5008 qu’ils employaient dans Paris et pour venir au siège de Saint-Quentin-en-Yvelines tous les jours », explique Vincent Nicot.
Le plus souvent, cette dernière catégorie de personnel a opté pour la solution du renoncement partiel, avec une petite voiture et une ligne de crédit de compensation qui autorise notamment à louer une voiture pour le week-end ou les vacances. « Et cela permet de choisir, le week-end, la voiture dont on a envie et qui n’entre pas forcément dans la car policy », note Vincent Nicot. Ainsi, les utilisateurs du crédit mobilité peuvent désormais sélectionner leurs véhicules parmi les marques allemandes qui ne sont plus comprises dans la car policy. Depuis 2016, celle-ci ne répertorie en effet que des modèles français.
40 conducteurs sur 9 000 véhicules
Ce système du crédit mobilité, qui conquiert toutes les strates du personnel, se développe progressivement. « Aujourd’hui, nous avons une quarantaine de collaborateurs qui ont remplacé les véhicules de fonction par du crédit mobilité », pointe le DRH. Un bilan modeste pour une flotte d’environ 9 000 véhicules. Mais la transition est aussi ralentie par l’inertie liée à la durée des contrats de location. « Le système est proposé soit aux nouveaux entrants dans la société, soit lors du renouvellement des véhicules », souligne Vincent Nicot. À noter que les durées moyennes des contrats s’élèvent à 36 mois. Selon Vincent Nicot, cette solution séduit notamment les jeunes recrues. « Alors qu’auparavant la voiture constituait un élément d’attractivité, un argument pour le recrutement, aujourd’hui, pour ceux de nos collaborateurs qui habitent Paris, elle peut être un problème », conclut ce responsable.
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