Cette économie d’énergie est valable aussi bien sur les hybrides essence que sur les hybrides diesel. Elle se traduit logiquement par un recul proportionnel des émissions de CO2, de quoi afficher d’excellentes valeurs : 79 g/km pour la Toyota Yaris Hybride, 95 g/km pour la 508 HYbrid4. Des bilans exemplaires qui se fondent sur le cycle normalisé Euro actuel. À noter que celui-ci sera réformé en 2014, avec une incidence sur le classement que nous connaissons.
Quant aux rejets de NOX et de particules fines sur les hybrides, ils s’avèrent nettement inférieurs à ceux des modèles thermiques, a fortiori des diesels. Chez Toyota, des dispositifs spécifiques (vanne EGR, cycle Atkinson) permettent en effet une combustion plus propre du moteur essence.
Reste que le bénéfice environnemental de l’hybride se fait surtout sentir en cycle urbain, grâce à la fonction électrique qui réduit à néant les rejets polluants et de CO2. Dans le cadre d’un usage normal en ville, les émissions peuvent diminuer de moitié par rapport à des véhicules thermiques, voire être annulées sur les hybrides « plug-in », capables de réaliser la plupart des trajets quotidiens en mode 100 % électrique.
Pas de doute à ce sujet, si tous les véhicules utilisés en milieu urbain étaient propulsés par des motorisations hybrides, l’air des villes deviendrait bien plus respirable.
CAHIER PRATIQUE : L'HYBRIDE
- CAHIER PRATIQUE L’HYBRIDE
- Hybride : des rejets polluants revus à la baisse
- Hybride : des technologies à géométrie variable
- Hybride : des économies avant tout en cycle urbain
- Hybride : deux motorisations, plus d’efficacité
- Hybride : un coût complet favorable à l’hybride
- Hybride : une conduite apaisée et plus sécurisée
- Hybride : une fiscalité verte et avantageuse
- Hybride : une offre de modèles large et crédible
- « Les véhicules hybrides ont été très bien accueillis » : Marie-Laure Tamas-Danfa, Cisco