Les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus et aides fiscales. Le CO2 indiqué est la fourchette mini-maxi selon le cycle WLTP. L’autonomie des modèles s’entend en tout-électrique.
La commercialisation des Peugeot 508 et 508 SW hybrides rechargeables est ainsi effective depuis mi-2020. La berline 508 PHEV 225e est emmenée par la version « simple traction » du module hybride de PSA : soit 225 ch avec sa batterie de 11,8 kWh qui favorise un CO2 à 28-30 g pour 46 500 euros en Allure Business. En break SW, cette 508 PHEV 225e pointe à 30-32 g pour 47 800 euros, toujours en Allure Business. L’autonomie varie de 48 à 54 km.

Les tarifs s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus et aides fiscales. Le CO2 indiqué est la fourchette mini-maxi selon le cycle WLTP. L’autonomie des modèles s’entend en tout-électrique.
La commercialisation des Peugeot 508 et 508 SW hybrides rechargeables est ainsi effective depuis mi-2020. La berline 508 PHEV 225e est emmenée par la version « simple traction » du module hybride de PSA : soit 225 ch avec sa batterie de 11,8 kWh qui favorise un CO2 à 28-30 g pour 46 500 euros en Allure Business. En break SW, cette 508 PHEV 225e pointe à 30-32 g pour 47 800 euros, toujours en Allure Business. L’autonomie varie de 48 à 54 km.

De son côté, DS Automobiles vient opportunément de décliner son DS 7 Crossback E-Tense dans une nouvelle puissance hybride rechargeable, la 225e de 225 ch venue de la 508. L’intérêt est évidemment de passer sous les 50 000 euros (49 950 euros très exactement en Business). Tout en préservant un CO2 entre 31 et 36 g et une autonomie en WLTP urbain de 72 km grâce à la batterie de 13,2 kWh des SUV de PSA, et non celle de 11,8 kWh des berlines. La motorisation 300e demeure au catalogue avec son moteur électrique arrière supplémentaire et son positionnement premium, à 55 150 euros (32 g).

Tous nos articles sur les véhicules hybrides
Une Mondeo full hybrid
Chez Ford on retrouve la berline Mondeo dans une version full hybrid réussie et très sobre. Avec au total 187 ch délivrés par un 2.0 essence à cycle Atkinson de 140 ch, aidé par un moteur électrique de 120 ch et une petite batterie non rechargeable de 1,4 kWh, pour 127 g en berline 4 portes (37 800 euros en Titanium Business). Le break SW nécessite 1 000 euros supplémentaires pour 130 g.
Ford, fort de son expérience du full hybrid, vient fort à propos de développer une version hybride rechargeable pour la glisser sous la carrosserie du récent Kuga PHEV. De par ses dimensions (4,61 m de long !), ce SUV appartient bien à ce segment D, tout comme le DS 7 Crossback évoqué ci-dessus (4,57 m de long). Ici, un plus gros 2.5 essence à cycle Atkinson de 163 ch, aidé par un moteur électrique de 61 ch, développe au maximum 225 ch pour seulement 32 g et 42 200 euros en ST-Line Business. Peu avare en hybridation, Ford équipe aussi son Kuga d’une hybridation légère MHEV sur le 2.0 Ecoblue turbo-diesel de 150 ch à 136 g (36 000 euros en ST-Line Business).
À ne pas oublier
Pour la TVS, l’exonération permanente concerne les véhicules émettant jusqu’à 50 g/km de CO2 en WLTP. L’exemption sur douze trimestres de la TVS cible pour sa part les modèles émettant jusqu’à 120 g, à l’exclusion des hybrides diesel. Pour mémoire, le malus commence à 138 g.
En outre, dans le cadre du plan de soutien à l’automobile, le gouvernement a mis en place, du 1er juin au 31 décembre 2020, un bonus de 2 000 euros pour les véhicules émettant entre 21 et 50 g, donc hybrides rechargeables. Avec deux autres conditions : leur autonomie équivalente en mode tout électrique en ville doit être supérieure à 50 km et leur coût d’acquisition ne doit dépasser pas 50 000 euros TTC. Attention donc à bien choisir sa version, surtout en Business souvent plus lourde donc plus génératrice de CO2. De même, nous avons indiqué si l’homologation des PHEV en cycle urbain en tout électrique est bien égale ou supérieure à 50 km. Enfin, pour le critère des 50 000 euros, tout se négocie avec les constructeurs…
Passat et Superb chez VW
Autre généraliste aux ambitions premium, Volkswagen voit enfin sa Passat GTE prête pour une commercialisation dans l’Hexagone. Soit une hybridation rechargeable de 218 ch (1.4 TSI de 156 ch et un moteur électrique de 115 ch) pour 27 à 42 g et 47-60 km d’autonomie en tout-électrique. Et fort opportunément, son prix est retombé à 47 360 euros en berline 5 portes GTE Business et à 48 630 euros en break SW, pour 31-42 g et une autonomie électrique de 47-57 km.

Dans le groupe allemand, soulignons l’arrivée récente de sa cousine tchèque, la grande berline Skoda Superb iV hybride rechargeable, en tous points comparable. L’ensemble PHEV est repris avec une puissance totale inchangée de 218 ch à 25-42 g, une autonomie électrique en ville de 60 km et de 46 km en mixte, pour un très compétitif 40 600 euros en Business. Le break Combi nécessite 1 100 euros de plus.

Chez les coréens, Kia n’a toujours pas ajouté à son catalogue les versions hybrides de 48 V et hybrides rechargeables de son nouveau grand SUV Sorento. Pourtant, les annonces sont officielles. Hyundai lui grille donc la politesse avec son dernier Santa Fe qui s’équipe en série de l’hybridation légère de 48 V sur son 1.6 CRDi de 115 et 136 ch. Le premier émet 138-149 g pour 31 600 euros en Business (boîte manuelle uniquement) et le second passe à 141-155 g pour 34 400 euros, toujours en Business (uniquement en boîte double embrayage DCT7). Une version 4×4 est déclinée sur ce 136 ch mais le CO2 grimpe à 154-162 g et le prix à 42 200 euros, uniquement en N Line Executive.

Le Mitsubishi Outlander PHEV remporte toujours autant de succès. Son 2.4 essence de 135 ch est secondé par deux moteurs électriques de 82 ch à l’avant et de 95 ch sur les roues arrière, pour un cumul de 200 ch à 46 g. L’autonomie en cycle urbain WLTP affiche 57 km et 45 km en mixte. Les prix débutent à 39 490 euros en Business.

Pour sa part, Honda mise sur son CR-V full hybrid. Le moteur essence 2.0 de 145 ch et les deux moteurs électriques développent en tout 184 ch à 156 g en 4×2 et 166 g en 4×4. Les prix sont très compétitifs à 35 750 euros en Comfort 2WD et 39 500 euros en Elegance 4WD.
Le RAV4 se décline
Même offre double, voire triple pour Toyota avec son RAV4 full hybrid, en 2 ou 4 roues motrices et depuis peu en hybride rechargeable (4×4 uniquement). L’accès à la gamme repose sur la version 2WD de 218 ch (2.5 essence de 155 ch et 143 ch électriques) à 127 g et 39 250 euros en Dynamic Business. La version AWD y ajoute un moteur électrique de 67 ch sur le train arrière pour un CO2 qui passe à 128-129 g et un prix de 41 300 euros, toujours en Dynamic Business.
Le RAV4 Hybride Rechargeable aligne 306 ch avec son 2.5 essence de 176 ch et les 143 ch électriques à l’avant plus 67 ch électriques à l’arrière. Ce qui fait tomber le CO2 à 29-30 g grâce à sa grosse batterie supplémentaire (autonomie de 65 km en ville). Mais son prix s’envole à 55 500 euros en Design Business.
Pour sa part, le Lexus NX 300h est en fin de vie : né en 2014, il repose sur une ancienne plate-forme et non sur la TNGA-K inaugurée par le RAV4. Il sera remplacé en 2021 et reprendra de cette dernière le full hybrid et la version hybride rechargeable qui lui manquent. L’actuel NX 300h existe en 4×2 de 197 ch (155 ch essence et 143 ch électriques) à 159-168 g et 46 590 euros en Pack Business ; en transmission intégrale AWD, un second moteur électrique sur le train arrière de 68 ch pousse le CO2 à 163-171 g pour 47 990 euros en Pack Business.
La berline classique IS 300h née en 2013 sera aussi remplacée en 2021. Mais elle ne sera plus importée en Europe, sa diffusion étant trop confidentielle. Elle demeure au catalogue jusqu’à épuisement des stocks à 44 740 euros en Pack Business. Cette motorisation full hybrid développe 223 ch tirés du 4-cyl. 2.5 de 181 ch plus les 143 ch électriques pour 133 g.
Le retour d’Audi
Restons dans le premium avec le grand retour d’Audi. Qui mise sur l’hybridation MHEV de 48 V en essence et en diesel, et en rechargeable PHEV sur les routières A4-A5 et SUV Q5. Les récentes berlines et breaks A4 ont donc droit au récent 2.0 TFSI essence à hybridation légère de 48 V en 150 ch (146-170 g), 190 ch (150-170 g) et 245 ch (Quattro 172-183 g). Les prix débutent à 37 550 euros en 35 TFSI boîte manuelle Business Line et à 43 300 euros en 40 TFSI Business Line. La 45 TFSI Quattro n’est commercialisée qu’à partir de la S-Line à 55 025 euros. Les breaks Avant sont respectivement à 38 900 euros en 150 ch, 44 650 euros en 190 ch et 56 725 euros en 245 ch Quattro.
En diesel, le 2.0 TDI existe aussi en mild hybrid de 48 V en 136 ch à 130-151 g (42 650 euros en Business Line) et en 163 ch à 131-151 g (44 250 euros), tous deux avec une boîte auto S-Tronic 7. Les breaks Avant pointent à 135-156 g en 136 et en 163 ch, respectivement à 44 350 et 45 950 euros en Business Line. Mentionnons aussi la très élégante et exclusive A4 Allroad au style baroudeur qui a droit à une version 45 TFSI essence MHEV de 245 ch, forcément Quattro et S-Tronic 7 à 52 600 euros en Design (177-183 g).
La version coupé 5 portes A5 Sportback faite du même métal partage cette gamme de motorisations mais plus restreinte. Avec aussi une hybridation de 48 V sur le 2.0 TFSI essence en 190 ch à 152-170 g (51 360 euros en Business Line) et en 245 ch Quattro à 173-183 g (62 830 euros en S Line), mais aussi en 2.0 TDI diesel de 163 ch à 136-150 g (49 890 euros en Business Line).
A4, A5 et Q5
Des motorisations à hybridation de 48 V que l’on retrouve sur le SUV Q5 en 45 TFSI Quattro de 245 ch à 192-212 g (56 570 euros en Business Executive) ; et en diesel 35 TDI traction de 163 ch à 149-162 g (50 420 euros en Business Executive) ou en 40 TDI Quattro de 204 ch à 169-186 g (54 480 euros en Business Executive). Ce Q5 y ajoute une motorisation hybride rechargeable basée sur le 2.0 TFSI de 252 ch, secondé par un moteur électrique de 143 ch. Avec deux puissances maximales différentes (par limitation de la première) en Quattro : 50 TFSIe de 299 ch à 51-60 g (60 200 euros en Business Executive) et 55 TFSIe de 367 ch à 53-61 g (67 080 euros en S-Line uniquement). La batterie de 14,1 kWh assure une autonomie en électrique de 51 km pour le premier et 53 km pour le second.
Chez BMW, la Série 3 se décline en hybride rechargeable 330e avec le 2.0 essence de 184 ch et un moteur électrique de 113 ch, soit au total 292 ch pour 30-36 g et une autonomie de 60 km en cycle urbain WLTP. Le prix minimum est de 54 800 euros en Business Design (30 g) et de 51 450 euros en Lounge. Mais BMW nous assure qu’après négociation, la finition Business retombe sous la barre des 50 000 euros, le prix facturé servant de base pour la fiscalité. Une nouvelle version est proposée en transmission intégrale xDrive de puissance identique qui fait passer le CO2 à 31-38 g et le prix à 57 250 euros en Business Line (32 g) et à 53 900 euros en Lounge.
BMW en mode hybride
Le break Touring a aussi droit à cette hybridation rechargeable à 31-37 g pour 61 km d’autonomie en sDrive deux roues motrices. Son prix débute à 53 250 euros en Lounge et 56 650 euros en Business Design (31 g). La transmission intégrale xDrive de cette 330e Touring à 35-42 g s’affiche à 57 700 euros en Lounge et à 59 100 euros en Business Drive (36 g).
Enfin, BMW a revu sa gamme de turbo-diesel, dorénavant tous équipés de l’hybridation légère de 48 V MHEV (excepté le 330d xDrive 265 ch). Le 316d aligne 122 ch à 117-132 g (43 200 euros en Business Design et 119 g). Le 318d de 150 ch émet aussi 117-132 g pour 45 530 euros en Business Design (119 g). De son côté, le 320d de 190 ch affiche 121-133 g (49 200 euros en Business Design, 123 g), et sa version xDrive monte à 128-140 g (51 700 euros en Business Design, 129 g). Notez que la M340d xDrive de 340 ch tirés du 3.0 turbo-diesel est en hybridation de 48 V et émet 155 g (68 150 euros). Le break Touring reprend cette palette de turbo-diesel MHEV de 48 V pour 1 950 euros et quelques grammes de CO2 en plus.
Partageant sa plate-forme avec la Série 3, le grand SUV X3 se décline depuis peu avec cette hybridation rechargeable de 292 ch et uniquement en xDrive 30e. Avec un CO2 raisonnable à 44-59 g et une autonomie de 42-52 km. Son prix en Business Design pointe à 61 350 euros et 44 g. Pour les diesel, l’hybridation légère se fait aussi en 48 V. Le X3 sDrive 18d de 150 ch n’est qu’à 142-166 g (49 800 euros en Business Design et 143 g), le xDrive 20d de 190 ch à 154-175 g (54 750 euros en Business Design et 154 g) et le xDrive 30d de 286 ch à 161-183 g (61 550 euros en Business Design et 161 g), d’excellents résultats et une réelle sobriété.
Une Classe C 300e
Mercedes continue à surfer sur le succès de la Classe C en berline et en break qui s’équipent d’une motorisation hybride rechargeable. Cette C 300e est emmenée par le 2.0 turbo-essence de 211 ch, aidé par un moteur électrique de 122 ch logé dans la boîte automatique à 9 rapports. Le tout développe 320 ch et près de 700 Nm de couple pour 31 g et une autonomie de 50 km (54 300 euros en Business Line) ou 34 g avec la transmission intégrale 4Matic (56 800 euros en Business Line). Seule la première peut aussi équiper le break, au grammage inchangé et pour un supplément de 1 200 euros en Business Line. Mercedes joue aussi l’originalité avec une hybridation rechargeable diesel C 300de sur la base du 2.0 de 19 ch complété par le moteur électrique de 122 ch. Le tout aligne 306 ch et 700 Nm, pour 30 g et une autonomie de 54 km (57 800 euros en Business Line, 59 000 euros en break).
On retrouve cette hybridation rechargeable essence sur le récent GLC mais sa masse et son profil de SUV le pénalise : il passe à 51 g. Ce GLC 300e 4Matic est facturé 63 650 euros en Business Line. Sa carrosserie Coupé 5 portes affiche aussi 51 g mais le prix s’envole à 68 950 euros, toujours en Business Line. Mercedes s’est en outre équipé d’une hybridation légère EQ Boost de 48 V. Celle-ci apporte ponctuellement 14 ch supplémentaires sur le 2.0 turbo-essence de 258 ch à 185 g. Ce GLC 300 4Matic est à 56 650 euros en Avantgarde Line Launch Edition et à 61 950 euros en GLC Coupé AMG Line Launch Edition.
V60 ou XC60 ?
Toujours dans le premium, Volvo introduit progressivement son hybridation de 48 V sur ses motorisations essence avec son break V60 B3 de 163 ch à 154 g et 40 400 euros en Business. Ce 2.0 turbo-essence passe à 340 ch pour le T6 Recharge AWD hybride rechargeable avec son moteur électrique supplémentaire de 87 ch ; comptez 59 600 euros pour 39-55 g et une autonomie de 50-59 km. Encore plus puissant, le T8 AWD aligne 405 ch (318 ch essence plus 85 ch électriques) pour 61 g seulement, mais à 71 190 euros en Polestar Engineered et avec une autonomie mixte réduite à 43 km.
Sa version SUV qui fait le succès de Volvo, le XC60, adopte cette hybridation en 48 V pour le B4 de 197 ch à 171 g et 50 680 euros en Business Executive. En transmission intégrale B5 AWD, la puissance passe à 250 ch pour 180-205 g et 59 080 euros en R-Design. Le constructeur y ajoute deux diesel hybridés en 48 V et forcément AWD : le B4 de 197 ch à 160-187 g et 54 980 euros en Business Design, et le B5 de 235 ch au grammage identique mais à 62 630 euros en R-Design. Notez que Volvo baptise du sigle « B » les moteurs essence et diesel à hybridation de 48 V. En hybridation rechargeable XC60 Recharge, on retrouve le T6 AWD de 340 ch à 54-66 g pour 65 980 euros en Business Executive et le T8 de 405 ch à 69-73 g à 81 880 euros en Polestar Engineered.
Dossier - Hybrides et hybrides rechargeables : la grande vague
- Segments A et B (citadines, polyvalentes et SUV « B ») : l’offre s’élargit
- Segment C (compactes et SUV) : hybridation en masse
- Segment D (berlines, breaks et SUV routiers) : hybridation généralisée
- Segment E/H (berlines, breaks et SUV) : luxe et hybridation