
Tous les tarifs s’entendent TTC, hors bonus et « à partir de ». Le CO2 indiqué est la valeur la plus basse obtenue selon le cycle WLTP – attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde donc plus émettrice en CO2. Nous signalons parfois le CO2 en NEDC corrélé pour les véhicules neufs homologués avant le 1er septembre 2019, c’est-à-dire le grammage « fiscal » retenu par l’administration et basé sur le CO2 le plus bas, mais qui ne sera plus valable dès le 1er janvier 2020 – WLTP oblige.
Bref, voici le retour des allemands du premium, BMW et Mercedes en tête, mais aussi Volkswagen avec sa Passat GTE (4,77 m de long)...
Tous les tarifs s’entendent TTC, hors bonus et « à partir de ». Le CO2 indiqué est la valeur la plus basse obtenue selon le cycle WLTP – attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde donc plus émettrice en CO2. Nous signalons parfois le CO2 en NEDC corrélé pour les véhicules neufs homologués avant le 1er septembre 2019, c’est-à-dire le grammage « fiscal » retenu par l’administration et basé sur le CO2 le plus bas, mais qui ne sera plus valable dès le 1er janvier 2020 – WLTP oblige.
Bref, voici le retour des allemands du premium, BMW et Mercedes en tête, mais aussi Volkswagen avec sa Passat GTE (4,77 m de long). Remise aux normes, cette dernière s’offre une hybridation rechargeable plus puissante – sa batterie affiche 13 kWh contre 9,9 kWh auparavant. Avec à la clé une consommation moyenne moindre pour 49 g (non définitif) et une autonomie de 55 km en tout-électrique sur le cycle WLTP.
Passat GTE ou 508 HYbrid 225e ?
Avec cette Passat GTE, le moteur électrique de 115 ch, combiné au 1.4 TSI de 156 ch, développe au maximum 218 ch. Et sa disponibilité en carrosserie berline 5 portes ou break SW constitue un atout non négligeable. Son prix est fixé à 50 200 euros en berline et 51 350 euros en break.

Cette Passat affrontera Peugeot et sa récente 508 en hybride rechargeable HYbrid 225e. Qui développe 225 ch grâce à la chaîne hybride simple (aux roues avant seulement) du 3008 : 1.6 Puretech de 180 ch plus les 110 ch du moteur électrique logé dans la nouvelle boîte e-EAT8, pour tout juste 29 g et jusqu’à 34 g (WLTP), et 54 km d’autonomie en électrique. Les prix débutent à 44 550 euros et il faut ajouter 300 euros pour le chargeur embarqué à 7,4 kW contre 3,7 kW de série.

La 508 SW a aussi droit à cette hybridation rechargeable pour 45 850 euros et un CO2 à 30 g (jusqu’à 36 g en fonction des options, 52 km d’autonomie). Annoncée pour l’été 2020, une version Peugeot Sport Enginereed, plus puissante avec 350 ch, reprendra l’hybridation rechargeable du 3008 avec un second moteur électrique de 200 ch sur l’essieu arrière. L’objectif : demeurer sous les 50 g.
Toujours chez les généralistes, Ford s’applique depuis trois ans à proposer avec succès sa grande berline Mondeo (4,87 m de long) en hybride simple dont l’ensemble de la chaîne de traction est fourni par Toyota. Les 187 ch au total sont délivrés par le 2.0 de 140 ch, aidé par un moteur électrique de 120 ch et une petite batterie non rechargeable de 1,4 kWh, pour 96 g en berline 4 portes (39 200 euros en Business). Plus intéressante, la version break SW est en vente depuis le printemps dernier mais passe à 101 g. Son prix débute à 38 300 euros en Titanium, sans finition Business.
Mondeo ou Kia Optima Hybrid ?
Autre référence du segment généraliste, la Kia Optima Hybrid (4,86 m de long) est emmenée par un 2.0 de 156 ch, secondé par un moteur électrique de 67 ch, soit au total 205 ch et 37 g. Son prix en Business est de 41 290 euros et le break SW nécessite 1 500 euros de plus mais avec un CO2 à 33 g.
Passons dans le premium avec BMW pour qui 2019 est bien l’année de la transition. En effet, à la faveur de l’arrivée de la dernière génération de Série 3 fin 2018, sa version hybride 330e (4,71 m de long) a été complètement repensée. Seule la berline est au catalogue mais elle sera rejointe à l’été 2020 par le break Touring hybride rechargeable. Pour la berline donc, le 4-cylindres 2.0 de 184 ch et son moteur électrique de 113 ch développent au total 292 ch, soit entre 37 et 43 g. Les prix débutent à 51 800 euros en Lounge ou 54 150 euros en Business Design.
Sur la même base technique, le récent X3 (4,71 m de long) existe en xDrive 30e avec l’intégralité de la chaîne hybride rechargeable de 252 ch. Bien entendu, son SCx bien moins favorable et son poids nettement supérieur font grimper son CO2 à 56 g, avec donc l’exonération définitive de la TVS. Sa commercialisation est prévue d’ici la fin 2019.

Mercedes est de retour
Si Audi est toujours absent dans ce segment, Mercedes y signe son retour depuis le printemps dernier avec sa Classe C 300de (4,70 m de long) qui fait l’originale : son hybridation rechargeable est diesel, donc soumise à la TVS malgré ses 38 « petits grammes » de CO2, mais sans malus ! Dommage donc car la solution technique de cette Classe C 300de se veut très pertinente avec son 2.0 turbodiesel de 194 ch, aidé par un moteur électrique de 122 ch logé dans la boîte auto, le tout délivrant 306 ch. Son prix en Business : 57 100 euros en berline et 58 300 euros en break.
Restons dans le premium avec Volvo qui offre depuis plusieurs années une solution hybride rechargeable qui a fait ses preuves sur la base du 4-cylindres 2.0 essence T8 de 303 ch (320 ch avant le WLTP…) plus 87 ch du moteur électrique sur le train arrière, soit au maximum 390 ch. Cet ensemble équipe le break V60 (4,76 m de long) pour des émissions limitées à 39 g et 61 890 euros en Business Executive.
Avec sa malle arrière, la berline traditionnelle 4 portes S60 (4,76 m de long) partage cet équipement avec un CO2 équivalent pour 60 900 euros en Inscription. Pas de finition Business pour ce modèle destiné principalement aux taxis ou aux VTC. On retrouve cette hybridation sous la carrosserie SUV, le XC60 (4,69 m de long), avec 390 ch et 42 g – c’est très bien. Comptez 70 880 euros en Business Executive (voir l’essai flash).
L’IS 300h toujours au rendez-vous
Dans le premium, Lexus veut toujours croire dans son IS 300h (4,68 m de long), née en 2013 et restylée en 2017. Cette berline classique doit contrer les modèles premium concurrents que nous venons d’évoquer et qui ont tous été renouvelés. Une lourde tâche, mais cette IS 300h peut valoir le détour tant l’homogénéité des performances par rapport à la consommation offre un rapport prestations/prix bien mesuré : 133 g pour 223 ch bien réels, obtenus par la combinaison du 4-cylindres 2.5 de 181 ch plus les 143 ch du moteur électrique. Le tout sur le train arrière pour ne pas déplaire aux amateurs de propulsions allemandes. Son prix de 44 740 euros en Pack Business est donc raisonnable.
Sa déclinaison SUV avec le NX 300h (4,63 m de long) présente plus d’atouts pour séduire, dont sa ligne valorisante et sa consommation également maîtrisée. Ce NX 300h reprend l’hybridation de l’IS 300h de 223 ch, soit 155 ch plus 143 ch électriques à partir de 159 g. Pour la transmission intégrale, un second moteur électrique de 68 ch rejoint le train arrière. Le prix débute à 43 290 euros ou 46 490 euros en Pack Business pour le 4×2 à 168 g, contre 171 g en transmission 4×4 à 47 990 euros.
Le « petit frère » Toyota RAV4 n’est pas en reste dans sa génération du printemps dernier (4,60 m de long). Il reprend cet ensemble hybride très efficient de 218 ch, obtenus avec le 2.5 l essence de 155 ch, aidés par les 143 ch du moteur électrique pour la version 4×2. Celle-ci émet curieusement plus de CO2, soit 105 g, que la version 4×4 à 101 g qui y ajoute un moteur électrique de 67 ch sur le train arrière. Gageons qu’au 1er janvier 2020, Toyota aura supprimé quelques équipements pesants pour revenir à 100 g et décrocher l’exonération sur trois ans de la TVS. Les prix débutent à 35 550 euros pour le premier ou 38 400 euros en Business, et pour le second à 39 750 euros ou 40 450 euros en Business.
L’Outlander PHEV garde la tête
Cette catégorie des SUV routiers est assez riche en hybrides et hybrides rechargeables, en majorité venus d’Asie, avec le premier d’entre eux pour ses ventes en Europe : le Mitsubishi Outlander PHEV (4,70 m de long). Son 2.4 essence de 135 ch est secondé par deux moteurs électriques de 82 ch à l’avant et de 95 ch sur les roues arrière, avec au cumul 200 ch et 40 g – c’est bien. Les prix débutent à 36 990 euros ou 37 490 euros en Business.
Tout aussi japonais mais avec moins de succès en France, Honda est pourtant le leader mondial des SUV hybrides avec son CR-V (4,60 m de long) revu l’hiver dernier. Tout comme Toyota avec son RAV4, Honda mise tout sur le « full hybrid » non rechargeable mais avec un ensemble moteur essence 2.0 de 145 ch et deux moteurs électriques, le tout développant 184 ch pour 120 g en 4×2 et 126 g en 4×4 (+ 2 000 euros). Les prix commencent à 34 600 euros en Comfort 2WD.

Dossier - Hybrides et hybrides rechargeables : le vent en poupe
- Hybrides et hybrides rechargeables : le vent en poupe
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