Segment H (grandes routières et luxe) : le haut de gamme de l’hybride
Les grandes routières hybrides, tout comme les berlines et limousines de luxe, demeurent l’apanage des constructeurs allemands, japonais et suédois qui se partagent un marché étroit mais très rémunérateur. Les puissances sont plus que confortables et les niveaux d’émissions de CO2 ne sont pas un problème tant qu’ils demeurent raisonnables pour la TVS.
Tous les tarifs s’entendent TTC. Le CO2 indiqué est obligatoirement WLTP.
Par rapport à Lexus et à son « full hybrid », BMW, Porsche ou Volvo alignent tous des motorisations hybrides rechargeables, un avantage dont on s’étonne que la marque japonaise ne l’ait toujours pas adopté. Mais Lexus n’en reste pas moins un acteur historique du segment avec sa GS commercialisée dès 2006 en hybride.
Cette GS va d’ailleurs tirer sa révérence dès la fin de cette année pour laisser place à la nouvelle ES, mieux calibrée pour l’Europe (ES 300h de 218 ch et 4,98 m de longueur). La génération de GS actuelle (longueur : 4,88 m) est née en 2012 et Lexus la...
Tous les tarifs s’entendent TTC. Le CO2 indiqué est obligatoirement WLTP.
Par rapport à Lexus et à son « full hybrid », BMW, Porsche ou Volvo alignent tous des motorisations hybrides rechargeables, un avantage dont on s’étonne que la marque japonaise ne l’ait toujours pas adopté. Mais Lexus n’en reste pas moins un acteur historique du segment avec sa GS commercialisée dès 2006 en hybride.
Cette GS va d’ailleurs tirer sa révérence dès la fin de cette année pour laisser place à la nouvelle ES, mieux calibrée pour l’Europe (ES 300h de 218 ch et 4,98 m de longueur). La génération de GS actuelle (longueur : 4,88 m) est née en 2012 et Lexus la commercialise toujours sur stock : GS 300h de 181 ch pour 104 g/km seulement à 54 300 euros en Pack Business, et GS 450h (292 ch et 137 g) à 64 300 euros en Pack Business.
En tout état de cause, la Lexus ES 300h trouvera sur sa route sa concurrente la plus sérieuse : la BMW 530e lancée début 2017 sur la plate-forme de la Série 7. Cette 530e aligne 252 ch tirés des 184 ch du 2.0 l essence et des 113 ch du moteur électrique logé dans la boîte de vitesses automatique.
La Série 5 se met à l’hybride
Cette Série 5 hybride met en avant les atouts de sa batterie rechargeable qui fait baisser les émissions de CO2 à 44 g seulement, avec donc l’exonération de TVS à vie dans la boîte à gants (à partir de 57 400 euros). On regrettera que cette hybridation n’existe pas sur la version break Touring.
Autre concurrente sérieuse mais temporairement retirée du catalogue de Mercedes : la Classe E 350e hybride (longueur : 4,92 m). La marque à l’étoile ayant tardé à la présenter, sa ré-homologation traîne un peu. Mais elle ne devrait pas être « recalée », sa technologie étant récente et bien calibrée, reprise de celle de la Classe C (absente temporairement du catalogue elle aussi) et du GLC (voir plus loin). Avec cette Classe E 350e, il s’agit donc d’une hybridation rechargeable à partir d’un 2.0 l essence de 211 ch, aidé par un moteur électrique de 88 ch, le tout développant 286 ch et pointant à 49 g NEDC, donc probablement un peu plus de 50 g en WLTP.
La Mercedes Classe E 350e se dote d’une hybridation rechargeable à partir d’un 2.0 l essence de 211 ch, aidé par un moteur électrique de 88 ch, le tout développant 286 ch et pointant à 49 g NEDC, donc probablement un peu plus de 50 g en WLTP.
Volvo mise sur ses S90 et V90
Ces absences remarquées ne peuvent que bénéficier à Volvo qui a homologué en Euro 6d-Temp ses hybrides rechargeables dès leur sortie en 2017. Judicieux ! La grande berline S90 T8 Twin Engine (longueur : 4,96 m) est donc emmenée par le 4-cylindres 2.0 l de 303 ch, secondé par un moteur électrique de 87 ch sur le train arrière. Le tout développe au maximum 390 ch pour 46 g par la grâce de l’hybridation rechargeable et d’une batterie conséquente de 10,4 kWh de capacité (70 010 euros en Business Executive).
On pourra préférer le plus élégant et pratique break V90 (longueur : 4,94 m) équipé de la même mécanique et émettant tout aussi peu, soit 46 g (73 160 euros en Business Executive).
Au-delà de ce segment, les limousines luxueuses sont les reines. Et l’image véhiculée par une motorisation hybride vertueuse est souvent perçue bien plus positivement qu’un diesel.
Honneur à la Lexus LS 500h (longueur : 5,24 m), la vétéran qui a fêté sa cinquième génération cette année (la deuxième pour l’hybridation), avec un style renouvelé et une optimisation de sa chaîne hybride. Deux moteurs électriques viennent seconder le 3.5 V6 de 295 ch pour une puissance cumulée de 359 ch, qui se contente de 6,2 l/100 km en usage mixte, soit 141 g pour la version propulsion (à partir de 97 000 euros) et 161 g pour la version transmission intégrale (+ 4 000 euros). C’est excellent.
L’habituel trio germanique…
Mais cette LS doit se bagarrer avec une Mercedes Classe S (longueur : 5,12 m) dont le constructeur a revisité de fond en comble les motorisations essence et hybrides. En effet, l’abandon des V6 et le retour aux 6-cylindres en ligne 3.0 l favorisent une meilleure dépollution, pour des puissances plus généreuses. Et ces nouveaux moteurs s’équipent d’une hybridation légère de 48 V avec alterno-démarreur, comme chez Audi sur les A6, A7 et A8. Mais pas d’hybridation rechargeable, c’est dommage pour le CO2. La S 450e développe donc au total 367 ch pour… 166 g de CO2 (à partir de 98 000 euros). La version 4Matic à transmission intégrale passe à 181 g, ce n’est pas un record. Notez que toutes les Mercedes C, E et S hybrides et hybrides rechargeables des millésimes précédents sont retirées du catalogue.
Du côté d’Audi, la nouvelle A8 hybride sera commercialisée dans un an lors du salon de Francfort à l’automne 2019, dans une déclinaison hybride dont nous ne connaissons pas encore les caractéristiques.
En revanche, BMW a décliné sa Série 7 en version hybride rechargeable 740e (longueur : 5,10 m). Celle-ci aligne 326 ch à partir du 4-cylindres 2.0 l et d’un moteur électrique logé dans la boîte de vitesses automatique, pour des émissions limitées à 45 g (à partir de 96 050 euros). Une version xDrive à transmission intégrale est aussi proposée avec des émissions à 49 g et obligatoirement en version rallongée Limousine (longueur : 5,24 m).
BMW a décliné sa Série 7 en version hybride rechargeable 740Le. Celle-ci aligne 326 ch à partir du 4-cylindres 2.0 l et d’un moteur électrique logé dans la boîte de vitesses automatique, pour des émissions limitées à 45 g (à partir de 96 050 euros).
… sans oublier Porsche
Terminons avec une voiture un peu à part, la Porsche Panamera Hybrid rechargeable (longueur : 5,05 m) en 2.9 Hybrid SE qui assure la majorité des ventes de la marque en France. Nous n’évoquerons pas la version V8 Turbo hybride de 680 ch qui n’a pas sa place dans les parcs d’entreprise, tout comme les Lexus RC et LC, coupés sportifs hybrides.
L’architecture de cette Panamera Hybrid combine les 340 ch tirés du 3.0 V6 essence, complétés par les 136 ch du moteur électrique alimenté par une batterie rechargeable de 14,1 kWh, assurant une autonomie en mode électrique d’une quarantaine de kilomètres. La puissance totale ressort à 462 ch pour… 56 g, beau record ! Les prix débutent à 111 902 euros, sans malus et avec exonération de TVS à vie, c’est aussi un record…
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