Comme tant d’autres constructeurs, le britannique Jaguar, propriété de l’indien Tata, n’aura pas attendu l’ouverture du salon de Genève la semaine prochaine pour dévoiler son nouvel I-Pace, basé sur le grand SUV F-Pace (voir l’essai). Y compris en révélant ses prix pour une commercialisation immédiate : 78 380 euros en S, 86 350 euros en SE, 92 360 euros en HSE et 102 570 euros en First Edition. Tant d’empressement afin de couper l’herbe sous les pieds de Mercedes, BMW, Audi, Porsche et Volkswagen qui vont aussi dévoiler leurs SUV électriques et joindre leurs voix au concert « anti Tesla » qui préfère les watts depuis longtemps…
Des performances quasi sportives
Sa longueur du Jaguar I-Pace ressort à 4,68 m pour une largeur de 2 m, des dimensions proches de celles du F-Pace. Mais l’I-Pace adopte un empattement allongé à 3 m afin d’y loger la batterie qui affiche une capacité importante de 90 kW. Il n’en faudra pas moins pour entraîner les deux moteurs électriques de 200 ch chacun, l’un sur l’essieu arrière, l’autre sur le train avant, fournissant en tout 600 Nm de couple. Les performances se font quasi sportives avec un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et une vitesse maximale de 200 km/h limitée électroniquement.
480 km d’autonomie : à vérifier
Jaguar affirme que l’autonomie de son I-Pace atteint 480 km selon la nouvelle norme WLTP. Ce qui impliquerait une consommation moyenne de 18,75 kWh avec cette batterie de 90 kW. C’est peu pour un grand gabarit comme ce SUV, même si son poids a été « limité » à 2,2 t. À vérifier donc lors des essais en conditions réelles de circulation. Pour la recharge, cet I-Pace embarque un chargeur de 7 kW (10 h pour 80 % sur une box). Mais il peut se brancher sur une borne rapide jusqu’à 100 kW pour 80 % de charge en 40 minutes (bornes inexistantes en France hors du réseau Tesla).
