« Il convient d’étudier les trajets professionnels au sens large, en incluant les politiques de voyage, de remboursement des indemnités kilométriques et le développement de la visioconférence. Souvent, les entreprises disposent d’une flotte mais continuent à pratiquer les IK. La réflexion doit porter sur la recherche du bon équilibre », expose Adeline Gogé-Lefaivre pour Bemobi. En soulignant que certains collaborateurs viennent au travail avec une voiture de l’entreprise qui ne sert quasiment que pour des déplacements domicile-travail : « Il faut alors mutualiser, offrir à d’autres salariés de l’utiliser, notamment pour la pause de midi. »
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« Il convient d’étudier les trajets professionnels au sens large, en incluant les politiques de voyage, de remboursement des indemnités kilométriques et le développement de la visioconférence. Souvent, les entreprises disposent d’une flotte mais continuent à pratiquer les IK. La réflexion doit porter sur la recherche du bon équilibre », expose Adeline Gogé-Lefaivre pour Bemobi. En soulignant que certains collaborateurs viennent au travail avec une voiture de l’entreprise qui ne sert quasiment que pour des déplacements domicile-travail : « Il faut alors mutualiser, offrir à d’autres salariés de l’utiliser, notamment pour la pause de midi. »
Selon Barbara Gay d’Arval, ce travail sur la flotte représente un gisement d’économies : « C’est probant sur le taux d’utilisation des véhicules, surtout quand ils sont sous-employés. Des entreprises s’aperçoivent, à l’occasion du plan de mobilité, que les véhicules de service ne sont plus vraiment mutualisés, que des collaborateurs se les approprient et s’en servent pour les trajets domicile-travail. La solution peut alors passer par l’autopartage. »
De multiples actions possibles
Les actions peuvent aussi toucher à la car policy avec des modèles plus verts, électriques, hybrides ou GNV, une mutualisation plus large entre services ou une réduction du nombre de véhicules. « L’entreprise peut proposer des stages d’éco-conduite pour restreindre la consommation de carburant, installer des bornes pour inciter les salariés à passer à l’électrique, offrir des véhicules en autopartage », énumère pour Iter Céline Billard qui cite la flotte de véhicules électriques adoptée par Paris Habitat.
Le plan de mobilité peut aussi amener à réfléchir à des alternatives comme les crédits mobilité, souligne Barbara Gay qui préconise de se pencher sur la télématique embarquée pour mieux mesurer et évaluer les retombées sur la flotte.
La baisse des coûts peut enfin passer par une révision des couples durée/kilométrage dans les contrats de location, ou de la politique d’attribution des véhicules. « De même, agir sur l’accidentologie, en responsabilisant les conducteurs au travers de formations, en établissant des entretiens post-accident ou en faisant signer une charte de bonnes pratiques, amène à diminuer les primes d’assurance et les coûts directs et indirects liés aux accidents », conclut Barbara Gay.