Infrapole SNCF de Vendôme : une installation exemplaire
Principalement motivé par des raisons de sécurité, un dispositif de géolocalisation équipe désormais les 125 véhicules de la flotte de l’Infrapole SNCF de Vendôme. Avec des résultats en termes de sécurité mais aussi une gestion facilitée des interventions. Une innovation dont la réussite pourrait déboucher sur l’équipement de la SNCF à l’échelon national.
« Notre établissement est en charge de la maintenance et des travaux d’une partie de la LGV Atlantique. Notre flotte compte 125 véhicules destinés aux agents de maintenance et de travaux, susceptibles d’être utilisés 24 heures sur 24 », décrit Philippe Rannou, directeur de l’Infrapole SNCF de Vendôme.
Caractéristique de ces interventions : les accès des lignes à grande vitesse se font souvent à travers champs : « Nous prenons des chemins de terre, des petites routes, dans des endroits peu fréquentés et plus ou moins carrossables où l’on peut aussi rencontrer du gibier », détaille le responsable.
En dehors de cet usage spécifique, les véhicules...
« Notre établissement est en charge de la maintenance et des travaux d’une partie de la LGV Atlantique. Notre flotte compte 125 véhicules destinés aux agents de maintenance et de travaux, susceptibles d’être utilisés 24 heures sur 24 », décrit Philippe Rannou, directeur de l’Infrapole SNCF de Vendôme.
Caractéristique de ces interventions : les accès des lignes à grande vitesse se font souvent à travers champs : « Nous prenons des chemins de terre, des petites routes, dans des endroits peu fréquentés et plus ou moins carrossables où l’on peut aussi rencontrer du gibier », détaille le responsable.
En dehors de cet usage spécifique, les véhicules de service sont employés pour des trajets domicile-travail, entre autres par les agents d’astreinte. « Après des déplacements, il arrive que les agents rentrent directement chez eux avec les véhicules quand cela est plus pratique, ou qu’ils partent avec à l’autre bout de la ligne pour une semaine entière », complète Philippe Rannou.
Pourquoi la géolocalisation ?
La réflexion de Philippe Rannou sur la géolocalisation a été déclenchée à la suite d’un événement particulier. « Un agent s’est renversé avec son véhicule dans un fossé, avec de gros dommages sur le véhicule, rapporte-t-il. Quand il a appelé le centre pour des secours, nous ne savions pas où il était. Nous avons ensuite perdu la communication. J’en ai été prévenu en pleine nuit. » L’histoire se finit bien : l’agent a marché jusqu’à un village où il a pu obtenir du secours.
« À cette occasion, j’ai pris conscience que je ne savais pas où était l’agent. Mais lors de l’enquête sur cet accident qui aurait pu être très grave, je n’avais pas d’éléments pour établir les responsabilités : je ne savais pas à quelle vitesse le conducteur roulait ou encore s’il avait freiné en urgence », note le responsable.
De fait, il n’existait alors aucune solution pour apporter des réponses : les véhicules de l’Infrapole n’étaient pas équipés en télématique. Philippe Rannou a donc fait appel à un prestataire, suivideflotte.net, pour combler ce manque. « Ils ont compris ce que je voulais et m’ont informé des répercussions, notamment sociales, de l’installation de l’outil et de la manière de l’accompagner. »
Le but de cette solution n’est pas seulement de localiser les véhicules pour une urgence, l’objectif est aussi opérationnel. « Lors d’un incident sur la ligne, nous savons où sont les voitures. Cela permet donc de ne pas appeler les agents en créant un risque supplémentaire », indique Philippe Rannou. Car ce dispositif vise aussi à faire reculer le risque routier grâce à une amélioration de la conduite. « Une personne géolocalisée s’autorégule sur la route, estime le responsable. Même si elle n’est pas suivie en permanence, elle sait que s’il arrive un pépin nous pourrons retracer sa conduite en cas d’enquête. »
Un aspect pratique
Mais pour les conducteurs, la finalité de l’outil n’est pas uniquement contraignante. Elle revêt un aspect pratique : en s’adressant à suivideflotte.net, Philippe Rannou voulait aussi automatiser le carnet de bord, une fonctionnalité appréciée par les agents et un apport qui a participé à la réussite de l’installation de la télématique. Et cette démarche vaut à l’établissement dirigé par Philippe Rannou d’être cité en exemple : « Je fais maintenant partie du groupe de réflexions nationales SNCF sur la question de la géolocalisation du parc. Notre expérience contribue à éclairer le groupe sur les risques, sur ce qu’il faut faire ou éviter. » Et cette réflexion pourrait aboutir courant 2020 au lancement d’un marché national sur la télématique pour les véhicules de la SNCF.
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