Isabelle Perrin est coach en communication en langue anglaise chez www.humankey.fr, et auteure de Négocier en anglais et Mener une présentation en anglais, parus chez Studyrama.
« Une présentation en anglais n’est possible que si l’intervenant a atteint un degré linguistique de niveau B2 au minimum. En B1, A2 ou A1, les difficultés de compréhension seront trop importantes et il sera aussi très ardu de faire des recherches pour disposer du vocabulaire technique. Au niveau B2, on aura donc l’aisance nécessaire pour réussir cet exercice.
Cela consiste ensuite à acquérir le vocabulaire spécialisé de la présentation, le monde automobile, la...
Isabelle Perrin est coach en communication en langue anglaise chez www.humankey.fr, et auteure de Négocier en anglais et Mener une présentation en anglais, parus chez Studyrama.
« Une présentation en anglais n’est possible que si l’intervenant a atteint un degré linguistique de niveau B2 au minimum. En B1, A2 ou A1, les difficultés de compréhension seront trop importantes et il sera aussi très ardu de faire des recherches pour disposer du vocabulaire technique. Au niveau B2, on aura donc l’aisance nécessaire pour réussir cet exercice.
Cela consiste ensuite à acquérir le vocabulaire spécialisé de la présentation, le monde automobile, la mobilité, les flottes. Il faut donc faire des recherches pour connaître les mots anglais de l’environnement à décrire. Ensuite, se pose la question de l’auditoire. Il faut savoir s’il s’agit d’anglophones de naissance ou de non-anglophones de naissance. On devra alors adopter son discours et connaître la culture de provenance des invités. Attention, si le parterre se compose principalement de francophones, il sera possible que chacun essaie de se comparer. Il ne faut pas jouer ce jeu mais se concentrer sur ses faiblesses de vocabulaire en adoptant un accent sur lequel on ne se focalisera pas. Un minimum d’intonation est nécessaire mais il ne faudra pas “se la jouer à l’anglaise ou à l’américaine”. De plus, si on bloque sur un mot, on l’expliquera par une périphrase en anglais.
« Il faut répertorier les questions susceptibles d’être posées » (Isabelle Perrin, coach en communication en langue anglaise)
Enfin, il faut savoir dédramatiser et prendre du recul en soignant sa respiration. Une bonne préparation sur le fond rassure, car parler en anglais ne doit pas dédouaner de connaître son sujet sur le bout des doigts. Il faudra aussi répéter son discours, se préparer face à une caméra et s’enregistrer pour corriger ses défauts. Si l’on doit s’appuyer sur un outil de type PowerPoint, il faudra s’assurer de maîtriser la technique de ce logiciel et le vidéo projecteur. Sur une présentation de dix minutes, il sera alors nécessaire de poser sa voix, se détendre, prendre son temps et compter une préparation de recherche de vocabulaire, de relecture, de préparation d’au moins deux bonnes heures si le fond, en français, est déjà maîtrisé.
La présentation se terminera par une demande de questions : “Have you any questions”. C’est obligatoire, il faut s’y préparer et s’attendre à des questions pertinentes, désagréables, pointilleuses ou négatives. C’est normal. L’auditoire est là pour être informé, comprendre. Pas assister à un cours d’anglais… Il suffira alors de ne pas perdre ses moyens car vous êtes un expert du sujet en français comme en anglais. Il faut donc répertorier les questions susceptibles d’être posées en apportant des réponses préparées en anglais. Et si un interlocuteur pose une question que vous ne comprenez pas, faites reformuler. Ce n’est pas un souci mais juste une demande de précision, comme en français… »