« Pour dépasser les oppositions, je préconise une résolution en trois temps. Tout d’abord, il est indispensable de repérer les causes du différend. Calmement après s’être détendu, il faut s’expliquer. Pour cela, il faut avancer des faits. S’exprimer mais sans faire de reproches ni dévaloriser. Nous avons tous tendance à faire de l’autre le responsable de nos maux. Sans se rendre compte que c’est aussi la position de notre contradicteur…
« Une résolution du conflit en trois temps »
Ensuite, il faut décrire son propre problème avec l’autre. La communication non violente conseille d’utiliser le “Je“ pour s’exprimer : “Je n’arrive pas à clore ce...
« Pour dépasser les oppositions, je préconise une résolution en trois temps. Tout d’abord, il est indispensable de repérer les causes du différend. Calmement après s’être détendu, il faut s’expliquer. Pour cela, il faut avancer des faits. S’exprimer mais sans faire de reproches ni dévaloriser. Nous avons tous tendance à faire de l’autre le responsable de nos maux. Sans se rendre compte que c’est aussi la position de notre contradicteur…
« Une résolution du conflit en trois temps »
Ensuite, il faut décrire son propre problème avec l’autre. La communication non violente conseille d’utiliser le “Je“ pour s’exprimer : “Je n’arrive pas à clore ce dossier du fait de…“ Et non “Tu ne m’as pas transmis ce dossier. Tu es négligent. Donc il est impossible de le clore.“ Enfin, il faut interroger l’autre de façon amicale pour résoudre le problème avec le maximum de solutions imaginées par chacun. Ces trois phases suivies, le conflit peut être résolu.
Cette technique évolue peu, que le problème concerne deux salariés du même niveau hiérarchique ou un subordonné et un manager. Mais entre un employé et son dirigeant, le premier peut ne pas oser s’exprimer. Pour contourner cela, le subordonné doit décrire ses problèmes avec fermeté, précision et respect. Il doit éveiller l’attention de son n + 1 sur le fait que ce dernier est, par exemple, le seul à pouvoir débloquer une situation. Et il ne faut pas le lâcher : ce n’est pas de l’irrespect mais une preuve que le subordonné est un salarié responsable, rigoureux, désirant la bonne marche de son entreprise. »