Implanté à Morhange en Moselle, avec deux autres sites en France et 1 200 personnes, le plasturgiste allemand Rehau s’intéresse à différents services pour ses 120 véhicules.
Rehau a confié la gestion de son parc à trois loueurs : la société locale Billiar, Athlon Car Lease et Arval, actif auprès de l’entreprise depuis 2007 et en fin de contrat. « Nous souhaitons privilégier un loueur local car il offre un service de proximité qu’aucun autre prestataire ne pourra donner », explique Sonja Fersing.
Le plasturgiste a élargi depuis 2011 son choix à l’ensemble des marques pour lesquelles il travaille (et plus simplement les françaises), à l’exception...
Implanté à Morhange en Moselle, avec deux autres sites en France et 1 200 personnes, le plasturgiste allemand Rehau s’intéresse à différents services pour ses 120 véhicules.
Rehau a confié la gestion de son parc à trois loueurs : la société locale Billiar, Athlon Car Lease et Arval, actif auprès de l’entreprise depuis 2007 et en fin de contrat. « Nous souhaitons privilégier un loueur local car il offre un service de proximité qu’aucun autre prestataire ne pourra donner », explique Sonja Fersing.
Le plasturgiste a élargi depuis 2011 son choix à l’ensemble des marques pour lesquelles il travaille (et plus simplement les françaises), à l’exception de Fiat. Quatre catégories de collaborateurs bénéficient de véhicules, avec un barème de loyer, un seuil d’émissions de CO2 et un couple durée/kilométrage. Les 80 commerciaux roulent dans des modèles à 135 g de CO2, 36 mois et 150 000 km. Les responsables régionaux de ventes sont sur 140 g, 36 mois et 150 000 km. Les cadres supérieurs sont à 140 g, 48 mois et 150 000 km. Les membres de la direction générale sont à 160 g.
Pour chaque catégorie, les prestations incluent l’entretien et les pneus. Pas de véhicule de remplacement en revanche : « Billiar avance en cas de besoin un véhicule pour deux jours », précise Sonja Fersing.
Avec Athlon, Rehau passe en revue un certain nombre de sujets liés aux services comme la carte carburant. « Nous étudierons peut-être l’intérêt d’avoir un jour une carte par l’intermédiaire du loueur. Aujourd’hui, les collaborateurs sont remboursés sur notes de frais. Nous effectuons des contrôles au hasard pour nous assurer qu’il n’y a pas de dérive. Pour la comptabilité, nous estimons ce système plus facile à gérer », souligne la responsable.
L’éco-conduite constitue un autre chantier. Sonja Fersing a rencontré les équipes « mobility » d’Athlon qui propose des sessions en e-learning. Mais elle a aussi des contacts avec Mobigreen qui dispense des séances sur site. « Je pèse le pour et le contre de chaque prestation », souligne-t-elle. Une question sur laquelle elle doit avancer pour sensibiliser les collaborateurs au coût des sinistres, en allant au-delà de la simple campagne de communication par SMS.
Pour l’instant, Rehau ne trouve pas d’intérêt particulier à opter pour des solutions télématiques ou pour une prestation de LMD. « Les boîtiers embarqués ne sont pas dans notre philosophie d’entreprise », affirme Sonja Fersing. Quant à la LMD, elle n’en voit pas l’utilité, bénéficiant d’une solution courte durée chez un prestataire qui met à disposition sept ou huit véhicules en permanence.
Dans la conjoncture économique actuelle, Sonja Fersing émet un souhait : « Bénéficier de plus de souplesse et de tolérance pour les restitutions anticipées. Les tarifs sont tellement dissuasifs qu’il vaut mieux parfois garder le véhicule jusqu’au terme du contrat, même si nous n’en avons plus l’usage ».
La flotte de Rehau en chiffres
• 120 véhicules