Jean-Charles Houyvet est directeur général adjoint du Groupe MyMobility
« Écologiquement, le GNV reste la meilleure énergie avec des émissions de CO2 quasi nulles (en BioGNV) et des rejets de particules diminués par dix, par rapport à l’essence ou au diesel. Problème, les prix du GNV ont flambé depuis la guerre en Ukraine et les fluctuations ne sont pas du tout maîtrisées. De 0,80 euro/kg il y a trois ans, le tarif atteint aujourd’hui jusqu’à 3,4 euros/kg TTC. Le GNV nous coûte donc plus du double de l’essence ou du diesel en coûts d’usage.
Pour sa part, le BioGNV...
Jean-Charles Houyvet est directeur général adjoint du Groupe MyMobility
« Écologiquement, le GNV reste la meilleure énergie avec des émissions de CO2 quasi nulles (en BioGNV) et des rejets de particules diminués par dix, par rapport à l’essence ou au diesel. Problème, les prix du GNV ont flambé depuis la guerre en Ukraine et les fluctuations ne sont pas du tout maîtrisées. De 0,80 euro/kg il y a trois ans, le tarif atteint aujourd’hui jusqu’à 3,4 euros/kg TTC. Le GNV nous coûte donc plus du double de l’essence ou du diesel en coûts d’usage.
Pour sa part, le BioGNV est moins touché par la crise et moins cher à produire que le GNV. Son prix de vente pourrait être décorrélé du prix du GNV et devenir plus avantageux, selon le syndicat professionnel OTRE qui en a fait la demande auprès du ministère des Finances et du Budget. Reste le réseau de distribution, encore sous-dimensionné, bien que le nombre de stations tende à augmenter. Nous en sommes très dépendants et ne pouvons rouler au gaz que là où il est distribué, par exemple en Île-de-France (40 stations), à Lyon (6) ou à Rouen (2).
« Des émissions de CO2 réduites de 20 % » (Jean-Charles Houyvet, Groupe MyMobility)
La situation est plus favorable avec le GPL. Si le réseau de distribution ne progresse pas, le nombre de stations atteint les 1 500 à l’échelle nationale, dont 428 chez Total, notre principal fournisseur. Le prix du GPL est resté plus stable malgré la crise ukrainienne, autour de 0,90 euro/l, soit une hausse de 10 %, bien moindre que celle du gazole et de l’essence. Le GPL reste donc attractif pour nous. En dépit de sa surconsommation (+ 15-20 %), il nous coûte 30 % moins cher qu’un carburant classique. Surtout, il est plus écologique, avec des émissions de CO2 réduites de 20 % et dix fois moins de rejets de particules. Un atout écologique important que nous ne manquons pas de faire valoir dans nos candidatures aux appels d’offres. »