« Tous les coûts ne sont pas exploités »
Comment les entreprises envisagent-elles les réductions des coûts aujourd’hui ?
Nous sommes face à des acteurs qui renégocient les loyers. Ils voient dans la tendance actuelle une opportunité de jouer sur ce levier. Mais attention, le marché n’a pas rattrapé les valeurs résiduelles d’avant la crise et la marge de manœuvre est donc étroite. Il est important de comprendre que, si la baisse des coûts redevient d’actualité, elle doit s’opérer par autre chose que le seul levier du loyer.
Quelles pistes de travail leur suggérez-vous ?
Tous les coûts n’ont pas été exploités pendant la crise. Nous les incitons...
« Tous les coûts ne sont pas exploités »
Comment les entreprises envisagent-elles les réductions des coûts aujourd’hui ?
Nous sommes face à des acteurs qui renégocient les loyers. Ils voient dans la tendance actuelle une opportunité de jouer sur ce levier. Mais attention, le marché n’a pas rattrapé les valeurs résiduelles d’avant la crise et la marge de manœuvre est donc étroite. Il est important de comprendre que, si la baisse des coûts redevient d’actualité, elle doit s’opérer par autre chose que le seul levier du loyer.
Quelles pistes de travail leur suggérez-vous ?
Tous les coûts n’ont pas été exploités pendant la crise. Nous les incitons à réfléchir sur la carte carburant, qu’elles soient grandes entreprises ou PME. Mais avec la carte carburant, les entreprises ont aussi la possibilité de récupérer la TVA, ce qui n’est pas une économie négligeable. Et avec toutes les tailles de parcs, la carte est largement financée par les gains réalisés et la récupération de TVA. C’est aussi le meilleur moyen de contrôler ses kilomètres et les émissions de CO2. L’éco-conduite peut aussi faire gagner jusqu’à 15 % de consommation de carburant. Autre piste, la gestion des sinistres et l’assurance. Là encore, l’éco-conduite à un rôle tout à fait significatif en diminuant de 30 % la sinistralité. Nous essayons donc de vendre directement à nos clients la prestation assurance ou gestion des sinistres.
Quels sont les retours de vos initiatives ?
Pour les cartes carburant, nous sommes à un taux de souscription de 50 % sur les grands comptes et de 30 % sur le « middle market ». Quant à l’assurance, nous tournons autour de 20 % sur la production actuelle et 14 % sur les encours.