Jean-Michel Barzan, Raoux : « Aucun problème technique avec les boîtiers E85 »
Spécialiste du transport basé à Bagnols-sur-Cèze (30), la société Raoux a fait le choix de convertir ses 40 véhicules au Superéthanol E85. Avec un bilan très positif.
« En 2013, j’ai décidé d’équiper l’ensemble de ma flotte de taxis et VSL, soit 40 Toyota Prius, de boîtiers de conversion chez Biomotors. Car je voulais sortir du diesel. À l’époque, le matériel n’était pas homologué et je savais que je perdrais la garantie constructeur, mais j’avais le soutien du Contrôle Technique et de mon assurance. Je me suis alors laissé convaincre par Biomotors. C’était l’occasion de faire un test à grande échelle pour valider la pertinence du kit sur le long terme. Je me suis lancé sans précaution particulière et sans le souci de la revente, car nous faisons rouler les voitures...
Jean-Michel Barzan est gérant de Raoux.
« En 2013, j’ai décidé d’équiper l’ensemble de ma flotte de taxis et VSL, soit 40 Toyota Prius, de boîtiers de conversion chez Biomotors. Car je voulais sortir du diesel. À l’époque, le matériel n’était pas homologué et je savais que je perdrais la garantie constructeur, mais j’avais le soutien du Contrôle Technique et de mon assurance. Je me suis alors laissé convaincre par Biomotors. C’était l’occasion de faire un test à grande échelle pour valider la pertinence du kit sur le long terme. Je me suis lancé sans précaution particulière et sans le souci de la revente, car nous faisons rouler les voitures jusqu’au bout, entre cinq à dix ans avec plus de 500 000 km au compteur.
Le résultat est plus que satisfaisant : je n’ai rencontré aucun problème technique avec les boîtiers sur mes véhicules. Si le matériel est bien installé et réglé, il n’y a pas de crainte à avoir. Nos Prius consomment autant que des modèles diesel équivalents, entre 5,5 l et 6 l/100 km de bioéthanol, alors que le constructeur annonce 3,9 l en SP95. Mais à 0,60 euro le litre d’E85, je réalise 60 % d’économie sur le poste carburant. Lissé sur la durée de vie du véhicule, je gagne environ 600 euros par mois et par véhicule. Et comme j’ai investi dans une pompe privative de Superéthanol, mes chauffeurs n’ont pas à chercher de stations. Nous n’allons donc pas changer de formule : tous les renouvellements de VP se feront avec des modèles Toyota hybrides revisités par Biomotors. Je regrette toutefois que les constructeurs ne proposent pas de modèles flexfuel d’origine. Ni d’utilitaires essence sans malus, que l’on puisse équiper de boîtiers de conversion. »
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