Jean-Paul Portron, directeur des services partagés RH chez Orange.
« Nous avions construit les PDE à l’échelon local pour une réflexion au plus proche des salariés. Cela s’est fait au travers d’accords avec les organisations professionnelles et représentatives des salariés, qui ont un rôle important d’accompagnement et d’incitation au changement. Ces accords se ressemblent mais il y a quelques différences. Les aides financières varient d’un plan à un autre, par exemple pour l’achat d’un scooter ou d’un vélo, pour un abonnement à un service de type Autolib’ ou pour l’utilisation d’un parking relais près des transports en commun », explique...
Jean-Paul Portron, directeur des services partagés RH chez Orange.
« Nous avions construit les PDE à l’échelon local pour une réflexion au plus proche des salariés. Cela s’est fait au travers d’accords avec les organisations professionnelles et représentatives des salariés, qui ont un rôle important d’accompagnement et d’incitation au changement. Ces accords se ressemblent mais il y a quelques différences. Les aides financières varient d’un plan à un autre, par exemple pour l’achat d’un scooter ou d’un vélo, pour un abonnement à un service de type Autolib’ ou pour l’utilisation d’un parking relais près des transports en commun », explique Jean-Paul Portron.
L’objectif du plan national sera donc d’harmoniser les actions mais aussi d’élargir à tous des actions locales comme le covoiturage, présent dans certains plans mais pas dans tous. « Nous regardons du côté de start-ups comme Karos, Blablacar ou WayzUp afin que le covoiturage ne soit pas restreint à nos collaborateurs mais ouvert à l’ensemble des salariés sur une zone donnée », précise ce directeur.
Parmi les bonnes idées adaptables à d’autres sites : l’établissement d’une navette électrique pour les salariés entre le métro et le site d’Orange Gardens à Châtillon (92). « Il est nécessaire de multiplier les bénéficiaires des différentes solutions proposées comme le covoiturage, l’aménagement de locaux pour les cyclistes, les aides financières, etc. ». Sans compter les 20 000 salariés indemnisés pour leurs transports collectifs, environ 2 000 salariés du groupe profitent actuellement d’une ou plusieurs de ces solutions alternatives à la voiture en solo, destinées à les aider dans leur choix de moyens de déplacement si possible plus doux. « Un des axes de réflexion consiste à regarder comment le plan de mobilité vient en soutien de notre politique RSE, et comment il va faciliter la vie et les trajets des salariés », expose Jean-Paul Portron.
Parmi les actions réussies : l’autopartage dont peuvent profiter les salariés le soir et le week-end moyennant une faible contribution. Prévu dans le cadre de la refonte de la politique d’attribution des véhicules et de la rationalisation du parc interne, la flotte de 1 200 véhicules partagés s’intègre parfaitement dans les actions du plan de mobilité.