Jeep Compass 4xe : le PHEV en mode 4×4

Jeep décline sur son SUV compact Compass 4xe (4,40 m de longueur) sa chaîne hybride rechargeable partagée par le plus petit Renegade et qui équipera aussi la gamme Fiat. On retrouve donc le 2.0 turbo-essence de 130 ch/270 Nm ou 180 ch/270 Nm sur le train avant, aidé par un moteur électrique de 60 ch/250 Nm sur le train arrière. Au total, la puissance maximale ressort à 190 ch dans le premier cas (47-49 g de CO2) et à 240 ch dans le second (48-50 g). Dans les deux cas, l’autonomie en mode électrique pointe à tout juste 50 km en ville et 44 à 46 km en WLTP mixte. Les prix débutent à 43 000 euros TTC en 190 ch et en Brooklin Edition, et atteignent jusqu’à 47 500 euros en 240 ch et en finition S. Quoiqu’il en soit, jusqu’à 50 g de CO2, l’exonération définitive de TVS est acquise.

Lors de nos essais au volant de la version 190 ch, nous avons épuisé la batterie en mode électrique sans parvenir à décrocher les 40 km. Et en mode hybride classique, notre consommation s’est établie à 8,0 l/100 km hors autoroute, c’est déjà beaucoup. On doit cet appétit au poids à vide élevé du Compass (1 935 kg) et à son aérodynamique peu favorable ‒ il reste un SUV à la garde au sol élevée (201 mm).

Moyennant quoi, ce Compass 4xe peut s’aventurer hors du bitume. Et il reste le seul sur son segment à proposer une transmission 4×4 avec un blocage électronique des différentiels avant et arrière (jusqu’à 15 km/h), mais aussi le choix entre plusieurs modes de traction (Select Terrain). Dont le « 4WD Low » qui permet d’évoluer à basse vitesse sur de mauvais terrains (neige, sable, boue).

À bord, on retrouve l’ambiance très typée Jeep avec des boutons et commandes disposés un peu partout sur la planche de bord et la console centrale avec une ergonomie globale pas très logique. En outre, de nombreux réglages sont obligatoirement accessibles par la tablette centrale ou au volant. Cet ajout de « couches » successives de fonctions nuit à la sérénité au volant.