« Chez Johnson & Johnson, la prévention des risques routiers est placée sous l’étendard de la “Mission Zéro“ : zéro accident, zéro blessure, zéro incident. » Emmanuel Bonhomme, président de la division Medical Devices du groupe en France, résume ainsi les objectifs de sécurité routière.
Dans l’Hexagone, 1 260 conducteurs, sur 3 150 salariés au total, prennent la route chaque matin pour exercer leurs fonctions. Certains passent la moitié de leur temps de travail au volant. En 2016, Johnson & Johnson a enregistré 179 accidents dont 91 survenus dans la circulation.
Pour mesurer ses progrès, le groupe utilise un indice baptisé CPMM qui signifie...
« Chez Johnson & Johnson, la prévention des risques routiers est placée sous l’étendard de la “Mission Zéro“ : zéro accident, zéro blessure, zéro incident. » Emmanuel Bonhomme, président de la division Medical Devices du groupe en France, résume ainsi les objectifs de sécurité routière.
Dans l’Hexagone, 1 260 conducteurs, sur 3 150 salariés au total, prennent la route chaque matin pour exercer leurs fonctions. Certains passent la moitié de leur temps de travail au volant. En 2016, Johnson & Johnson a enregistré 179 accidents dont 91 survenus dans la circulation.
Pour mesurer ses progrès, le groupe utilise un indice baptisé CPMM qui signifie Crash Per Million Miles, soit le nombre d’accidents par million de kilomètres parcourus. En 2016, le CPMM de Johnson & Johnson France a atteint 7,33, soit un résultat légèrement au-dessus des objectifs très ambitieux du groupe fixés à 6. Au début du plan, en 1994, ce CPMM atteignait 11 à 12. Première de la classe, la filiale allemande affiche un CPMM en dessous de 2.
CPMM et IPMM
En France, Johnson & Johnson n’a eu aucun blessé à déplorer en 2016. Cette absence de sinistre corporel constitue une bonne performance pour une flotte de 1 300 véhicules, et place la filiale française à 0 en termes d’IPMM (Injuries Per Million Miles ou blessés par million de kilomètres parcourus) quand l’objectif du groupe est fixé à 0,1.
Depuis 1994, Johnson & Johnson travaille à la prévention des risques routiers à travers un programme baptisé Safe Fleet. Outre leurs tâches quotidiennes, huit personnes dirigées par le président de la filiale française fixent la stratégie et pilotent les actions. Dans le cadre de ce plan et depuis dix ans, la filiale française de Johnson & Johnson forme tous les nouveaux conducteurs dans les six mois qui suivent leur intégration et ces sessions se répètent tous les trois ans.
Sur de nombreux sujets de prévention, Johnson & Johnson fait figure de pionnier. Le groupe n’a par exemple pas attendu la loi française pour interdire le téléphone au volant et ce, avec ou sans kit mains-libres, ou pour transmettre l’identité des responsables d’infraction aux autorités.
Des actions de sensibilisation sont organisées régulièrement autour de la prévention routière. Le Safe Fleet Day s’est tenu pour la dixième année consécutive en octobre dernier. Parallèlement, des messages sont envoyés aux collaborateurs tout au long de l’année et à l’occasion d’événements saisonniers comme les départs en vacances.
Un plan à 350 000 euros
Chaque année, Johnson & Johnson investit 350 000 euros dans la formation de ses conducteurs. En 2017, 454 collaborateurs auront été concernés. Et l’efficacité est au rendez-vous : entre 2015 et 2016, le nombre d’accidents de la circulation et de manœuvre a baissé de 12 %. Une démarche volontaire pour des résultats tangibles (voir aussi le témoignage de Martine La Roche, gestionnaire de flotte de Johnson & Johnson France).
La flotte de Johnson & Johnson en chiffres
• 1 300 véhicules La filiale française de Johnson & Johnson est à la tête de 1 300 véhicules particuliers. Le kilométrage moyen atteint 100 000 km pour les délégués médicaux, 80 000 km pour leurs managers et 60 000 km pour les collaborateurs du siège. Les constructeurs sont imposés aux filiales européennes ; le groupe a référencé BMW, Ford, Mercedes, Renault et Volvo.
Des managers et des conducteurs impliqués
Au sein de Johnson & Johnson, le management est formé pour accompagner le plan de prévention. « La conduite est un élément constitutif de l’évaluation des collaborateurs et la sécurité routière figure au nombre des objectifs annuels à atteindre. Chaque accident fait l’objet d’un entretien avec un formateur de Beltoise Évolution, notre prestataire, et avec l’un de nos 360 managers », explique Emmanuelle Quilès, présidente de Janssen France, l’une des trois divisions de Johnson & Johnson en France.
Johnson & Johnson a également déployé un système inédit baptisé PRESCOR (PRogramme d’Évaluation et de Sensibilisation des COnducteurs à Risque). Les conducteurs sont notés en fonction des accidents 100 % responsables et des avis de contravention. Les mauvais élèves bénéficient d’une formation complémentaire et certains sont convoqués à un entretien avec le président de leur division