Pour éviter les accidents, Johnson & Johnson porte toute son attention sur le choix des véhicules. « Parmi les critères de sélection figurent évidemment le grammage de CO2 mais aussi le niveau de sécurité. Pour entrer au catalogue, les modèles doivent obligatoirement fournir les équipements suivants : radar de recul, antibrouillards, GPS et bien sûr ABS et ESP. Pour le confort, nous exigeons les sièges avec soutien lombaire et les accoudoirs centraux », énumère Martine La Roche, responsable support business.
La car policy propose trois types de modèles, berlines, breaks ou mono-spaces. Et ceci afin que les conducteurs puissent choisir un...
Pour éviter les accidents, Johnson & Johnson porte toute son attention sur le choix des véhicules. « Parmi les critères de sélection figurent évidemment le grammage de CO2 mais aussi le niveau de sécurité. Pour entrer au catalogue, les modèles doivent obligatoirement fournir les équipements suivants : radar de recul, antibrouillards, GPS et bien sûr ABS et ESP. Pour le confort, nous exigeons les sièges avec soutien lombaire et les accoudoirs centraux », énumère Martine La Roche, responsable support business.
La car policy propose trois types de modèles, berlines, breaks ou mono-spaces. Et ceci afin que les conducteurs puissent choisir un véhicule adapté à leurs besoins : tandis que certains ont besoin d’espace pour leur famille, d’autres, dans le cadre de leurs missions, souhaitent disposer d’un volume de chargement suffisant pour transporter de la documentation volumineuse. « Et depuis quatre ans, nous laissons aux collaborateurs le choix entre boîte manuelle et automatique. Cette dernière peut en effet se révéler d’un grand confort pour ceux qui sont souvent sur la route », reprend Martine La Roche.
Des formations sur simulateur et sur route
Mais pour Johnson & Johnson, la prévention reste aussi une question de sensibilisation en interne. Par l’intermédiaire de son programme Safe Fleet, le groupe multiplie ainsi les actions de communication. Chaque mois, un courriel est envoyé aux collaborateurs avec des conseils pratiques, tandis qu’un site intranet fournit des fiches pratiques et des vidéos sur le sujet.
Des formations de prévention routière, obligatoires, sont aussi dispensées par Beltoise. D’une durée d’une journée, elles associent conduite sur simulateur et sur route et sont prodiguées à chaque nouvel entrant dans le groupe, mais aussi, tous les trois ans, à l’ensemble des collaborateurs. Beltoise est par ailleurs en charge du débriefing après chaque accident. « Cet exercice permet d’identifier les causes de l’accrochage et surtout de déterminer s’il était évitable et de quelle façon », reprend la responsable. Pour inciter les conducteurs à appliquer au quotidien les bonnes pratiques acquises grâce aux actions de communication et durant les formations, le groupe a mis en place un système de bonus pour les conducteurs. Les gros rouleurs, qui n’ont provoqué aucun accident ou n’ont reçu aucune amende durant les douze derniers mois, reçoivent la récompense « sécurité routière » et sont gratifiés d’une prime. En 2014, 25 collaborateurs ont obtenu cette récompense.
Les conducteurs plus problématiques ne sont pas non plus oubliés. Avec Prescor pour PRogramme d’Évaluation et de Sensibilisation des COnducteurs à Risque, Johnson & Johnson veut détecter ces profils pour dispenser une formation adaptée à leurs points faibles. « Nous avons pour ce faire établi un barème : à chaque évènement, un excès de vitesse ou encore un feu rouge grillé, correspond un certain nombre de points. Pour les accidents, la quantité de points attribuée dépend de la gravité. Nous procédons ensuite à une addition sur les douze mois glissants pour obtenir le score du conducteur, score qui détermine les actions à entamer. »
Un programme pour les conducteurs à risque
Un faible score débouchera sur un e-mail d’avertissement ; l’étape supérieure consiste en un e-mail d’avertissement couplé à un entretien avec le management ; l’étape suivante prévoit un entretien avec le manager et le n + 2. Enfin, un conducteur qui totalise plus de 6 points est considéré comme à risque et doit être spécifiquement formé. Ces formations sont dispensées sur une demi-journée par Beltoise, avec dans le véhicule une caméra embarquée pour détecter puis corriger les mauvaises habitudes de conduite. « Ces cas extrêmes concernent moins de 5 % des conducteurs », précise Martine La Roche.