Très en avance dans le domaine de la sécurité routière, le groupe spécialiste de la santé Johnson & Johnson mise avant tout sur la formation des conducteurs de ses 1 180 véhicules, mais aussi sur sa journée annuelle Safe Fleet, ainsi que sur des challenges de conduite. Avec, à la clé, des résultats plutôt flatteurs en matière d’accidentologie.
« Notre objectif, c’est zéro blessure et zéro accident », rappelle d’emblée Yves Le Goff, en charge du parc automobile et du programme Safe Fleet chez Johnson & Johnson. Ce responsable mixe plusieurs actions pour limiter au maximum l’exposition des salariés aux risques routiers.
Lancé il y a 28 ans, ce programme Safe Fleet recourt notamment à des stages de formation sur circuit ou sur route avec le prestataire Beltoise Évolution tous les trois ans. Ces stages comprennent une partie théorique, des actions de communication et de sensibilisation, un accompagnement des managers pour les aider à mieux suivre les collaborateurs et des...
« Notre objectif, c’est zéro blessure et zéro accident », rappelle d’emblée Yves Le Goff, en charge du parc automobile et du programme Safe Fleet chez Johnson & Johnson. Ce responsable mixe plusieurs actions pour limiter au maximum l’exposition des salariés aux risques routiers.
Lancé il y a 28 ans, ce programme Safe Fleet recourt notamment à des stages de formation sur circuit ou sur route avec le prestataire Beltoise Évolution tous les trois ans. Ces stages comprennent une partie théorique, des actions de communication et de sensibilisation, un accompagnement des managers pour les aider à mieux suivre les collaborateurs et des entretiens post-accident, également menés par Beltoise.
Un des objectifs du groupe, qui analyse en détail sa sinistralité, consiste à agir là où le bât blesse. « Environ 40 % des chocs se produisent à l’arrière ou à l’avant, ce qui indique un manque de réflexes avec les distances de sécurité. Lors d’une des sessions de formation, l’accent a donc été mis sur ce problème », expose Yves Le Goff.
Des formations variées…
« Alors que les formations sur circuit ou sur route reviennent tous les trois ans, l’important reste de varier les thématiques afin d’en assurer l’impact sur nos conducteurs. Et ces journées, qui comportent toujours une partie théorique, affichent un fort taux de satisfaction des collaborateurs, avec une note de 4,8 sur 5. Il y a six ans, les conducteurs ont effectué un parcours en ville avec une caméra embarquée, avec en sus une partie virtuelle sur l’éco-conduite. L’an dernier, la formation se passait sur circuit avec des exercices comme des freinages d’urgence », relate Yves Le Goff.
Certes, ces formations ont dû être remplacées par des classes virtuelles pendant le confinement. Mais cela a amené les acteurs de la formation à développer des programmes pédagogiques en distanciel (voir aussi l’article page 54). « Les formations ont repris en septembre 2021 et nous avons réussi à rattraper le retard. Tous nos conducteurs ont donc suivi leur cursus », se réjouit Yves Le Goff. En complément, l’entreprise propose deux fois par an des modules d’e-learning à ses salariés. « Ils peuvent cibler la vigilance et la concentration, une thématique que nous avons mise en avant à la sortie du confinement », précise ce responsable.
Autre action : la mise en place de stands et d’ateliers lors de la journée annuelle Safe Fleet, avec notamment « des simulateurs pour tester les freinages d’urgence ou la conduite de nuit, ou bien encore des focus sur les deux-roues », ajoute Florence Burdy, responsable communication du groupe.
… et des challenges
« Nous profitons aussi de cette journée Safe Fleet pour récompenser les meilleurs conducteurs. Nous avons par exemple établi une grille de points correspondant à des infractions. Elle prend en compte, sur douze mois glissants, les accidents et incidents en fonction du kilométrage, le nombre de points de permis, les frais de restitution, etc. », détaille Yves Le Goff. À noter qu’au-delà d’un certain nombre de points, le conducteur est considéré à risque.
Et Johnson & Johnson peut mesurer les progrès réalisés. « Nous atteignons de bons scores en termes de sinistralité, soit 6,67 crashs par million de miles (CPMM) en 2021. Mais ces résultats restent encore insuffisants. Nous avons enregistré 114 accidents avec un tiers en 2021. 68 % de notre accidentologie concernent essentiellement des chocs liés à des manœuvres, détaille Yves Le Goff. Notre plan d’action de prévention à la sécurité routière est enfin audité tous les trois ans par une équipe spécifique du groupe qui circule de pays en pays », conclut-il.
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