À la tête d’une flotte d’environ 150 véhicules, la filiale française de l’équipementier japonais JTEKT cherche à ajuster sa car policy au plus près des besoins de ses conducteurs. Avec à la clé un choix de véhicules diesel, hybrides mais aussi essence, pour lesquels il faut aussi tenir compte des critères de coût et du poids de la fiscalité.
Au sein de JTEKT, la car policy se veut souple. La flotte comprend environ 150 véhicules, essentiellement des voitures de fonction mais aussi une quarantaine de véhicules de pool et une dizaine d’utilitaires répartis dans les quatre sites français de l’entreprise : le siège à Irigny dans le Rhône et les autres implantations à Dijon, Blois et Chennevières-sur-Marne (94).
En raison de son activité, l’entreprise privilégie les constructeurs avec lesquels elle travaille : les français ou encore Mercedes, BMW ou Toyota/Lexus. Les salariés accèdent aux voitures en fonction de montants différents selon les postes, échelonnés en cinq enveloppes. « La...
Au sein de JTEKT, la car policy se veut souple. La flotte comprend environ 150 véhicules, essentiellement des voitures de fonction mais aussi une quarantaine de véhicules de pool et une dizaine d’utilitaires répartis dans les quatre sites français de l’entreprise : le siège à Irigny dans le Rhône et les autres implantations à Dijon, Blois et Chennevières-sur-Marne (94).
En raison de son activité, l’entreprise privilégie les constructeurs avec lesquels elle travaille : les français ou encore Mercedes, BMW ou Toyota/Lexus. Les salariés accèdent aux voitures en fonction de montants différents selon les postes, échelonnés en cinq enveloppes. « La configuration des véhicules se fait à l’initiative des salariés sur les sites des constructeurs, en accord avec le segment auquel ils ont droit », précise la gestionnaire de flotte Catherine Dutang.
Un rôle accru pour l’essence
Catherine Dutang, gestionnaire de flotte, JTEKT
Dès 2019, l’anticipation du WLTP et de la LOM a eu pour conséquence d’orienter plus en plus la car policy vers des modèles essence. Le recours à d’autres motorisations est envisagé mais reste pour l’instant limité. Mais déjà, des hybrides ont intégré la flotte. Des Yaris et Auris dans le parc de véhicules en autopartage et une Lexus hybride parmi les voitures de direction. « Nous n’avons pas de véhicules électriques pour l’instant. Il subsiste des problèmes pour la recharge à domicile et la question de l’avantage en nature reste posée. C’est encore trop nébuleux », estime sur ce point Catherine Dutang.
Les motorisations essence se destinent, elles, aux faibles rouleurs. Pour déterminer les salariés susceptibles de s’équiper de ce type de véhicules, la responsable se base sur les lois de roulage de chacun : « Il faut savoir comment la personne se déplace, quelle est sa mobilité, si elle habite loin de son travail par exemple. » Les choix de motorisations à intégrer dans la car policy doivent aussi tenir compte d’un autre élément capital : la fiscalité. « L’écart de prix entre un véhicule diesel et un essence est une chose. Mais aujourd’hui, on ne peut pas faire ce choix sans vérifier aussi le montant du malus selon le taux de CO2 », rappelle Catherine Dutang.
Pour faire face aux incertitudes, la gestionnaire a opté pour une modification des durées de ses contrats de location : « Nous avons mis en place des contrats de 48 mois pour les motorisations essence. Les contrats des diesel sont passés à 36 mois. » Un choix qui facilitera la bascule vers l’une ou l’autre des motorisations selon l’évolution de la fiscalité et aidera aussi à faire face aux effets de la LOM. « Nous ne souhaitons pas que nos conducteurs se retrouvent bloqués aux entrées des villes dans quelques années. Avec ces durées, nous pourrons revoir la car policy d’ici 2024 si nécessaire », anticipe Catherine Dutang.
Trouver les justes modèles
Ce délai devrait aussi lui permettre de trouver chez les constructeurs des offres adaptées à sa car policy. Depuis la fin 2019, cette gestionnaire a en effet beaucoup de mal à référencer des modèles pertinents pour la première tranche d’enveloppe proposée aux salariés. Une enveloppe qui correspondait jusqu’ici à des véhicules de type Mégane ou 308 en diesel. « Ces véhicules sont maintenant plus chers, surtout si l’on prend en compte le TCO. Dans cette tranche de prix, les modèles des constructeurs sont désormais plus petits, même s’ils sont bien équipés, constate Catherine Dutang. Pour les conserver dans la car policy, une remise des constructeurs est indispensable », poursuit-elle.
Afin de trouver une solution, la responsable travaille également avec son loueur sur la création d’une grille de véhicules à laquelle les salariés pourraient avoir accès. « Cela représente un vrai gain de temps. C’est une aide pour le conducteur afin de sélectionner son véhicule. Sur une feuille, il peut ainsi en comparer trois ou quatre », souligne-t-elle.
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